Zellidja
La fondation Zellidja attribue des bourses pour permettre à des jeunes d’effectuer seuls un voyage d’étude sur le sujet de leur choix, dans le pays de leur choix.
La bourse Zellidja, d’un montant de 700 à 1 100 euros est destinée à un jeune, fille ou garçon, qui a la motivation profonde de partir à la découverte d’un sujet de son choix. La bourse crédibilise son projet de voyage et de découverte, c’est le premier pas qui lui permet de passer de la simple envie à la réalisation.
Un boursier Zellidja peut obtenir une nouvelle bourse Zellidja pour un second voyage.
Quelles conditions d’attribution ?
Les bourses Zellidja sont attribuées selon des conditions, notamment :
- Avoir au moins 16 ans et pas plus de 20 ans (il ne faut pas avoir fêté son 20ème anniversaire avant le 1er janvier de l’année précédant le premier voyage)
- Partir seul(e) pour une durée minimale d’un mois
- Déposer en ligne un projet de voyage détaillé (de 8 à 10 pages) et accepter de le présenter à un oral de sélection en France
A son retour de voyage, le boursier doit remettre son rapport de voyage Zellidja constitué :
- d’un rapport d’étude sur le sujet choisi
- d’un carnet de route
- d’un carnet de comptes et des justificatifs de dépenses
Le boursier s’engage également à promouvoir les bourses de voyage Zellidja à travers un minimum de trois actions.
Les conditions détaillées sont exposées dans la page « Préparer mon projet » du site.
Esprit Z, es-tu là ?
L’état d’esprit Zellidja est fait d’initiatives, de responsabilité personnelle, de choix de sa propre vie, de décisions aux conséquences assumées. Un voyage Zellidja réalisé dans cet état d’esprit apporte découverte de soi et des autres, autonomie, courage, sens du partage, prise d’initiative, curiosité …
Le boursier, à l’issue du voyage, a appris à se connaître, à prendre confiance en lui et en le monde, et il sait que désormais, avec de la méthode, de l’enthousiasme et de la détermination, ses rêves sont à sa portée.
Partir si jeune ?
Laissons répondre Jean Walter, le fondateur en 1939 des bourses de voyage Zellidja :
« Au-delà de 20 ans, ou un peu plus, les schémas mentaux sont fixés, les principaux choix sont faits. Avant 16 ans, il est trop tôt pour parler d’initiative, de responsabilité, de projet autonome. Vers 16 ans, la plupart sortent d’une période consacrée essentiellement à l’acquisition des connaissances, à la première formation de l’intelligence ».
Partir seul ?
Pour rencontrer les autres : en partant seul, on s’ouvre beaucoup plus aux gens dont on croise le chemin car on est plus réceptif et plus disponible ! C’est étonnant de voir comme les rencontres sont nombreuses, intéressantes et chaleureuses quand on voyage seul. Quand on prend la peine d’aller vers l’autre, le voyage est encore plus fort en émotions !
Partir seul, c’est donc :
- Être disponible pour de nouvelles rencontres
- Bien s’immerger dans un pays en laissant un temps de côté ses repères culturels et linguistiques
- Apprivoiser la solitude : prendre ses propres décisions permet de mieux se connaître
- Se mettre au défi : partir seul, c’est se dire : « je peux le faire ! » et en tirer une grande fierté
Partir un mois minimum ?
Prendre le temps de cerner la problématique, de comprendre le contexte, d’identifier les bons interlocuteurs et de faire les bonnes rencontres, de se perdre au besoin, c’est ce qui permet de mener à bien son étude. De plus les boursiers Zellidja sont unanimes pour reconnaître que c’est à la quatrième semaine de voyage qu’ils commencent à percevoir la « confiance en soi ».
Avoir un sujet d’étude ?
Le sujet d’étude donne un fil conducteur et un sens au voyage. Il est présent tout au long de la préparation, du voyage lui-même et au-delà.
Disposer d’un sujet d’étude permet aussi de laisser une trace historique. Depuis 1939, les études Zellidja ont valeur de témoignage d’époques et de lieux. Les rapports sont archivés à la Bibliothèque nationale de France, certains sont publiés (voir la collection Zellidja).
Le choix du sujet est important et doit tenir à cœur. Même s’il peut évoluer un peu entre la préparation du projet et la rédaction du rapport, il faut bien y réfléchir dès le départ.
L’éveil du caractère
Au final, laissons le soin à Jean-Jacques Walter, petit-fils de Jean Walter, de résumer cet esprit Z si particulier :
« L’esprit des bourses est l’orientation vers le caractère, et non pas l’intelligence ou l’information. Dans ce but, chaque boursier part seul. Il constate qu’il peut réussir seul une entreprise, qu’il peut vaincre seul bien des difficultés qui lui auraient paru insurmontables s’il les avait envisagées avant de partir. Il découvre aussi que lorsqu’il entreprend, beaucoup d’opportunités se présentent, auxquelles il ne s’attendait pas.
Pour de nombreux boursiers Z, le voyage est une expérience fondatrice, qui change ensuite, pendant tout le cours de leur vie, leur manière d’aborder les difficultés, parce qu’ils ont pris conscience qu’ils peuvent agir, entreprendre, sortir des schémas habituels. L’état d’esprit Z est fait d’initiative, de responsabilité personnelle, de choix de sa propre vie, de décisions dont on assume les conséquences. Un voyage Z contribue à développer l’autonomie, et les moyens de l’autonomie sont le courage et la volonté d’entreprendre.
Pour entreprendre, il faut beaucoup de conditions, mais une seule est décisive, décider d’agir.
Zellidja révèle leurs propres qualités à tous les jeunes boursiers : ils sont plus entreprenants, plus remplis de ressources, plus riches de possibilités qu’ils ne le pensaient.
Ils peuvent viser plus haut qu’avant leur voyage, être plus ambitieux pour leur carrière, et plus encore pour leur vie. Cette première entreprise décidée et menée seul fait prendre conscience de ce qui existe en chacun et qui ne se serait peut-être jamais éveillé sans ce voyage. Voilà ce qui caractérise l’esprit Z ».
Plus d’infos sur : http://www.zellidja.com