Réinventer le monde

Réinventer le Monde est un programme pédagogique créé par l’Agence française de développement pour sensibiliser les jeunes au développement durable et à la solidarité internationale et leur donner envie de s’engager.

Conçu comme un voyage au cœur des Objectifs de développement durable, les participants débutent leur immersion par la découverte, en podcast, du quotidien d’habitants de la planète et des enjeux auxquels ils font face.

Accompagnés de leurs enseignants, les collégiens et lycéens ont la possibilité de participer à un concours de podcast pour raconter à leur tour leurs histoires d’un monde plus juste et durable.

Plus d’information, ressources et inscription au concours : https://www.reinventer-le-monde.fr/




Pangea, un nouvel ordre social

Pangea est un jeu de rôle, adapté aux groupes d’au moins 24 participants et de 60 personnes maximum. Les participants sont encouragés à s’impliquer activement dans la création d’une nouvelle société.
L’objectif est de prendre conscience de l’importance des valeurs démocratiques et de la façon d’élaborer des politiques.

[*Cet outil est tiré de la Toolbox de Salto Youth, selectionné, mis en forme et traduit en Français par Elia Prieto Araujo, Volontaire Européenne en 2019-2020 au Lycée Agricole Fonlabour.]

Maria Tyutina; @mtyutina




Le Guide Ritimo – Low tech : face au tout-numérique, se réapproprier les technologies

Extrait de la présentation du guide sur la page où le guide est aussi téléchargeable en PDF : https://www.coredem.info/rubrique85.html

Plus d’info sur RITIMO et autres Guides :

https://www.ritimo.org/

Ce nouveau numéro de la collection Passerelle s’inscrit dans le cadre des réflexions, sociales et politiques, de plus en plus nombreuses autour de la question des low tech. Le terme, que l’on doit en bonne partie à l’ingénieur Philippe Bihouix et à son livre L’Âge des Low tech, soulève de plus en plus d’intérêt et fait l’objet de discussions foisonnantes et passionnantes.

Mais de quoi parle-t-on, exactement, quand on parle de low tech ? Cette notion de « basse technologie » incarne le contraste avec le high tech, ces technologies complexifiées en permanence. Smartphones, ordinateurs personnels, data centers, tablettes, objets connectés… Depuis les années 2000, les « nouvelles technologies » ont connu un essor qui a contribué à modifier notre monde de manière importante. Irruption d’Internet et des réseaux sociaux dans la vie sociale et politique, transmission de l’information en temps réel depuis les quatre coins du monde, virtualisation accélérée de l’économie, assistance de tous nos faits et gestes par des solutions numériques : les high tech se sont immiscées dans nos vies quotidiennes en un temps record. En moins de deux décennies, une poignée d’entreprises ont accaparé la production, la diffusion et le contrôle de ces technologies, en cherchant avant tout à capter des marchés en forte croissance, plutôt que d’adapter ces outils aux besoins concrets de la société.

Ce laps de temps très court rend difficile l’analyse collective de ces nouvelles problématiques, et des enjeux qu’elles soulèvent. Si la critique des high tech est plutôt largement partagée, la définition du concept de low tech est encore en débat. Terme assez flou pour englober des appréhensions différentes et des nuances importantes dans l’analyse, quelques critères centraux semblent pourtant mettre les militant·es et penseur·ses du low tech d’accord. Est low tech la technique qui est utile, durable et accessible/appropriable. Certain·es ajoutent également qu’elle est sobre, et utilise des matériaux locaux. Face aux limites que peut présenter le terme, de nombreux autres concepts (wild tech, small tech, slow tech, rebel tech, etc.) insistent sur d’autres aspects interconnectés et interdépendants de ce qui fait la critique de la technologie ultra-complexe, de ses modes de productions, de ses impacts sociaux et environnementaux, et sur les alternatives qui sont imaginées d’un bout à l’autre de notre monde. Si la présente publication se centre sur la notion de low tech, c’est parce que les réflexions critiques qui l’accompagnent, ainsi que la force du mouvement contemporain qui le porte, nous semblent un cadre approprié pour alimenter le débat montant, bouillonnant et enthousiaste. Par ailleurs, la centralité accordée aux technologies numériques tient à ce qu’elles représentent le cœur du modèle de « société high tech » et un marché en pleine expansion, et engage le rapport à la communication, interpersonnelle et sociale, et donc la dimension de l’organisation collective de nos sociétés. En ce sens, penser le low tech numérique permet de davantage problématiser notre rapport aux technologies dans un contexte où Internet joue d’ores et déjà un rôle absolument crucial.

Jacques Ellul disait que la technique mène le monde, bien plus que la politique et l’économie. Il s’agit ici, avant toute chose, de démonter le mythe de la neutralité technologique au nom de laquelle nos sociétés s’embarquent à marche forcée vers le tout-numérique. Dans cette publication, nous explorerons les enjeux que soulèvent les technologies numériques qui se complexifient à un rythme soutenu, les difficultés que cela présente et les possibles alternatives. Penser notre rapport aux technologies numériques au prisme de la notion de low tech nous oblige à poser la question de l’utilité sociale, la durabilité environnementale et l’appropriabilité politique de nos outils ; et à l’inverse, cela ouvre sur l’idée que c’est en reprenant la main sur les techniques, la technologie, les savoirs-faire, que se dessine l’émancipation de ce contrôle et l’autonomie pour subvenir aux besoins — ainsi que la construction d’une résilience collective face à la crise écologique et climatique grondante.




Photos et Expos #365Unpacked

Antoine Repessé

Extrait du site du projet : « Un photographe français, Antoine Repessé, originaire de Lille, a photographié pendant 4 ans près de 70m³ de déchets pour démontrer l’inutilité des emballages et ainsi nous interroger sur notre gestion des déchets.

Illustration photo et présentation issues du site de l’auteur : https://antoinerepesse.format.com/work

Né à Lille en 1979, Antoine Repessé est un photographe autodidacte.

Très tôt, il se lance dans des projets personnels de photojournalisme inspirés par des questions sociopolitiques. Ses voyages de Lille à la Roumanie, qui ont abouti à la production de « Bienvenue chez les Roms », à l’Inde et au Mali avec l’ONG Acauped l’emmènent vers d’autres horizons.

Son dernier projet, « 365 Unpacked », incite à la remise en question d’un enjeu de société majeur : la production de déchets au quotidien, traverse la réalité de l’image. »

Plus d’infos et contacts : https://antoinerepesse.format.com/work

A l’image de la série de photos et de l’outil pédagogique Hungry Planet associé il est facile d’envisager le même type de débat et d’échange à partir des photos de A. Repessé : Présentez votre photo ? Quel ressenti ? Quelles ressources ? Quelles solutions à mon niveau?

Antoine Repessé

Antoine Repessé

Antoine Repessé




La revue Sésame, une mine d’informations scientifiques pour construire des ressources pédagogiques sur les enjeux et débats actuels alimentaires et agricoles

Information extraite du site internet de Sésame : « Privilégiant le débat multi-acteurs et la veille analytique, son équipe a progressivement développé une ingénierie d’échanges et d’éclairage des controverses, mobilisant un large réseau de savoirs et d’acteurs : chercheurs, universitaires et formateurs de toutes disciplines, milieux agricoles, représentants associatifs, pouvoirs publics, etc.

La revue Sesame, héritière de l’ancien Courrier de l’Environnement de l’Inra, est le fruit d’une collaboration entre le Ministère de l’Agriculture et de l’Alimentation et de l’INRAE.

Son « ADN » ? Ainsi que l’indique clairement Philippe Mauguin, PDG de l’Inrae et directeur de la publication, dans son édito du premier numéro : « Sesame n’est pas un nouveau support de communication et n’ambitionne pas de porter la voix officielle de l’Inrae. Ce positionnement est souhaité et assumé ; il permettra le débat d’idées en confrontant les positions de personnalités de cultures et d’horizons variés ».

Naviguer dans Sesame

Panorama de tendances lourdes, de paradoxes, de décryptages.

Instruction de conflits en cours, de controverses sociotechniques, de disputes.

Croiser le faire. Quand des acteurs sur le terrain se heurtent à des difficultés insoupçonnées qui peuvent révéler de nouveaux modèles ou de nouvelles questions.

À mots (dé)couverts. Pour capter et interpréter les signaux faibles et les impensés.

Pages ouvertes à l’expression des citoyens, des chercheurs, d’opérateurs économiques, associatifs sous forme de contributions, de tribunes libres… Après validation de la rédaction, ces papiers pourront être publiés dans la revue papier ou sur le blog pour les plus longs. »

Exemple d’article valorisable dans une séance pédagogique (Quels sont les problèmes soulevés ? Quelle est la thèse de l’auteur ? Résumez les principaux arguments ? Créer une carte mentales avec les causes et les conséquences du problème évoqué ?…..) : Manger Durable – Nicolas Bricas

Les revues sont disponibles en téléchargement en PDF et n’hésitez pas à vous abonner à la newsletter ou de suivre Sésame sur twitter ou facebook




Energizer : Câlin de sauvetage !

Ce jeu sympathique est un exercice court pour élargir le sentiment de groupe et renforcer la familiarité entre les participants.

 

Auteur : @fauxels (Pexels)

[*Cet outil est tiré de la Toolbox de Salto Youth et traduit en Français par Elia Prieto Araujo, Volontaire Européenne en 2019-2020 au Lycée Agricole Fonlabour.]




Rallye de découverte

Le Rallye de Découverte est un jeu de groupe, qui vise à parcourir les alentours d’un lieu d’accueil.
L’objectif est que les participants découvrent et interagissent avec leur nouvel environnement grâce à la recherche d’éléments en lien avec quatre axes: la nature, l’art, l’économie et l’être humain (société et histoire).
C’est à chaque organisateur de concevoir l’itinéraire que les participants suivront. Les cibles du jeu sont notamment des groupes nouvellement accueillis dans un établissement ou une organisation. Les objectifs sont d’aider les participants à mieux se connaître, de susciter leur curiosité et de mieux se repérer dans ce nouvel environnement.

@MichalJarmoluk

[*Cet outil est tiré de la Toolbox de Salto Youth, mis en forme et traduit en Français par Elia Prieto Araujo, Volontaire Européenne en 2019-2020 au Lycée Agricole Fonlabour.]




Site « Repères » : Manuel pour la pratique de l’éducation aux Droits de l’Homme avec les jeunes

Repères (COMPASS en anglais) est un outil web développé par le Conseil de l’Europe dans le cadre du Programme Jeunesse d’Éducation aux Droits de l’Homme Universels.

Avec des guides plutôt théoriques ou des jeux, « Repères » vise à renforcer l’éducation formelle et non formelle des jeunes dans le domaine culturel, la citoyenneté ou les valeurs démocratiques de l’Europe. Des activités sur la dignité humaine sont proposées afin que les jeunes acquièrent un rôle actif dans leur société et puissent mieux comprendre nos valeurs européennes. Ensuite, il est possible de télécharger différents documents internationaux sur les Droits des Hommes pour mieux comprendre pourquoi ils ont été créés, à qui s’adressent-ils et les enjeux que nous devons relever en tant que société.

Les activités et informations proposées s’axent sur les thèmes suivantes: les enfants, la citoyenneté, la culture et le sport, la démocratie, le handicap, la discrimination et l’intolérance, l’éducation, l’environnement, les questions du genre, la mondialisation, la santé, les médias, la migration, la paix et la violence, la pauvreté, les religions et les convictions, le devoir / droit de mémoire, la guerre et le terrorisme, le travail et les Droits de l’Homme en général.

En conclusion, Repères est un manuel démocratique dont le but c’est l’éducation et l’implication de la jeunesse sur la compréhension, la défense et la promotion des Droits de l’Homme.

IG : @pixel__2013

Voici un exemple d’activité sur la citoyennetéNouer des liens

 

 




Cartes Postales

Cartes postales est un jeu de groupe qui envisage une prise de conscience sociale, en traitant des questions comme les droits LGBT, la liberté de la presse, le droit des femmes ou celle des réfugiés.
Le but est de reconnaître des situations d’injustices sociales, d’en débattre et de proposer des solutions possibles.

[*Cet outil est tiré de la Toolbox de Salto Youth, selectionné, mis en forme et traduit en Français par Elia Prieto Araujo, Volontaire Européenne en 2019-2020 au Lycée Agricole Fonlabour.]

Miray Bostanci; @miraybphotography




Drawings, un petit jeu de coopération

Drawings* est un jeu de coopération visant à développer la capacité à s’identifier à autrui.
Le but est montrer aux participants comment les personnes acquièrent les notions culturelles (des opinions, habitudes, etc.) et les situations qui surviennent quand des personnes de différentes cultures se rencontrent.

[*Cet outil est tiré de la Toolbox de Salto Youth et traduit par Elia, Volontaire Européenne en 2019-2020 au Lycée Agricole Fonlabour.]