Ressources de l’Institut international des droits de l’Homme et de la paix

L’Institut international des droits de l’Homme et de la paix est une association Loi 1901 fondée en 2008 par la Région Normandie, l’Ordre des avocats de Caen, l’Université de Caen-Normandie, la Ville de Caen et le Mémorial de Caen.

Extrait du site : « En s’appuyant sur son expertise scientifique et sur les méthodes d’éducation aux droits de l’Homme et à la citoyenneté démocratique développées par des organisations internationales telles que le Conseil de l’Europe, l’Institut entend promouvoir, faire connaître et comprendre les droits de l’Homme.

Afin de remplir cet objectif, l’Institut organise son travail autour de deux axes : la diffusion des droits de l’Homme et la formation aux méthodes d’éducation aux droits de l’Homme et à la citoyenneté démocratique. »

L’institut organise également des animations (gratuites) dans des établissements scolaires ainsi qu’un prix international (Le Prix Liberté).  Ce concours invite les jeunes de 15 à 25 ans en France et dans le monde entier, à désigner chaque année une personne ou une organisation engagée dans un combat exemplaire en faveur de la liberté.

 




Sélection d’escape games sur Genialy et conseils pour en créer

Extrait du site d’S’cape :

« En quelques années d’existence, le site genial.ly est devenu un outil très prisé dans le monde de l’éducation. Interface permettant de réaliser aisément des infographies, des présentations, des images interactives, des quiz, etc, ses diverses fonctionnalités ont aussi facilité le développement des escape games pédagogiques numériques et semi-numériques.

Créer un Genially peut être envisagé comme un simple support interactif avec divers éléments comme la vidéo d’introduction, le chronomètre, le fond sonore. Nombre d’enseignants sont allés plus loin et en ont fait l’interface accompagnant tout ou partie de leur jeu d’évasion, y intégrant des éléments de scénarisation, des décors, des indices cachés, des exercices, des codes et mots de passe. »

La suite : https://scape.enepe.fr/genially-et-les-escape-games.html

La carte aux trésors (Escapes games disponibles / classement par âge et par matière) : https://scape.enepe.fr/la-carte-aux-tresors.html




Objectif animation linguistique

Présentation des outils extraite du site : http://languageanimation.org/fr/methodes

 » Il est désormais impossible d’imaginer l’éducation interculturelle des jeunes sans l’animation linguistique. Dans de nombreux contextes internationaux, on utilise couramment différentes méthodes afin d’amener les participantes et participants à perdre leur appréhension face à la langue étrangère et de valoriser la langue des personnes présentes. Grâce à l’animation linguistique, les stratégies de communication naturelles des participantes et participants peuvent être soutenues et la curiosité à l’égard des langues partenaires, éveillée.

Pour de nombreux organisateurs de séminaires interculturels, la conduite d’au moins une heure d’animation linguistique par jour est un gage de qualité de leurs programmes bi-, tri- et parfois aussi multilatéraux.

Dans nos rencontres, nous sommes confrontés à une situation où la communication linguistique est perturbée bien que les participantes et participants disposent souvent d’un bagage linguistique résultant de nombreuses années d’apprentissage de la langue à l’école. L’utilisation de la ou des langue(s) partenaire(s) est souvent liée, dans l’esprit des personnes présentes, à une évaluation scolaire négative, elles ont peur de faire des erreurs et on en arrive à un véritable blocage linguistique. Nous observons cette situation non seulement chez les participantes et participants, mais aussi fréquemment chez les enseignantes et enseignants qui accompagnent leurs élèves ou chez les pédagogues de l’éducation non formelle.

Dans notre contexte pédagogique de courte durée, l’animation linguistique n’est pas non plus un outil fondé pour l’apprentissage systématique des langues, mais elle aide à lever les blocages, à apprendre un peu de vocabulaire et à systématiser ce qui a été appris. De plus, elle peut révéler les compétences linguistiques cachées des personnes présentes et les aider à les apprécier.

Heureusement, nos rencontres d’aujourd’hui ne sont quasiment plus purement bilingues ; il y a toujours des participantes et participants qui parlent d’autres langues: serbe, turc, letton, arabe, chinois, etc. Malheureusement, cette compétence linguistique n’est souvent pas perçue, les langues se retrouvent hiérarchisées en idiomes importants comme l’allemand, le français, l’espagnol ou l’anglais et en idiomes mineurs tels que l’urdu ou le farsi. L’animation linguistique éveille alors une véritable curiosité pour l’autre, une partie de sa culture et de sa langue.

L’Office franco-allemand pour la Jeunesse (OFAJ) et ses structures partenaires mènent des recherches sur le développement de l’animation linguistique depuis au moins 1991 et un certain nombre de méthodes ont été élaborées. Dans le cadre de l’OFAJ, mais aussi de l’Office germano-polonais pour la Jeunesse (OGPJ) ou des bureaux de coordination binationale et de l’IJAB, plusieurs brochures de très bonne qualité ont été publiées ces dernières années dans le domaine de la théorie et de la méthodologie, brochures que nous citons d’ailleurs dans la bibliographie.

Malheureusement, il existe encore très peu de formations de base interculturelles de plusieurs jours sur l’animation linguistique. Celles-ci sont proposées par les partenaires de la société civile et les Offices pour la Jeunesse précédemment mentionnés, mais elles ne touchent qu’un cercle relativement restreint de personnes intéressées. Les multiplicatrices et multiplicateurs de nombreux pays partenaires n’ont aucun accès à des programmes de formation dans ce domaine.

En outre, nous savons que les méthodes ne peuvent guère être comprises dans leur complexité par la seule lecture de leur description. Lors de nos séminaires de formation, nous constatons souvent que les participantes et participants présentent des activités tirées de compilations sans les connaître et qu’il se produit des erreurs fondamentales pouvant modifier complètement le sens et les objectifs de ces mêmes méthodes. Ce n’est que par l’expérience directe qu’une activité peut être reproduite de manière appropriée.

C’est pour cette raison que l’équipe internationale de formatrices et de formateurs en animation linguistique a initié ce projet Erasmus+. L’objectif est de fournir des vidéos qui transmettent un résumé théorique de cette approche ainsi que quinze méthodes importantes d’animation linguistique.

Notre but n’était pas d’inventer de nouvelles applications, mais d’offrir un petit aperçu de la variété des méthodes d’animation linguistique. Celles-ci sont d’abord mises à disposition en allemand, en français et en polonais, certaines font également l’objet de sous-titres en anglais. Un projet de suivi avec les langues grecque, espagnole et portugaise pourra afficher ses résultats sur ce site Internet à la fin de l’année 2020, d’autres langues comme l’arabe et le serbe sont prévues ultérieurement.

Nous nous réjouissons de l’utilisation des films et des descriptions de jeux par le biais de liens vers des sites Internet existants ! Des références à d’autres méthodes et textes pour notre bibliographie ainsi que des suggestions et des critiques peuvent être envoyées dans toutes les langues de cette page web à l’adresse électronique ici.

Et nous vous invitons expressément à apprendre la méthode de l’animation linguistique dans le cadre d’une formation dispensée par une équipe expérimentée. Les offres en français sont disponibles sur le site : www.peuple-et-culture.org« 




Tableau de bord des systèmes alimentaires

Le tableau de bord des systèmes alimentaires regroupe des données provenant de sources multiples afin de donner aux utilisateurs un aperçu complet des systèmes alimentaires. Les utilisateurs peuvent comparer les composantes des systèmes alimentaires de divers pays et régions. Ils peuvent également identifier et donner la priorité à des solutions durables pour améliorer les régimes alimentaires et la nutrition de leur système alimentaire.

ite et ressources en ligne en trois langues : https://foodsystemsdashboard.org/food-system

Les tableaux de bord sont des outils de choix qui permettent de visualiser et comprendre les informations essentielles de systèmes complexes. Les utilisateurs peuvent suivre les progrès pour voir si les politiques ou autres interventions sont efficaces à l’échelle d’un pays ou d’une région.

Ces dernières années, les secteurs de la santé publique et de la nutrition ont utilisé des tableaux de bord afin de suivre l’évolution des objectifs et des interventions en matière de santé, y compris des objectifs de développement durable. À notre connaissance, il s’agit du premier tableau de bord capable de regrouper des données nationales à travers toutes les composantes du système alimentaire.

Le tableau de bord comporte plus de 150 indicateurs qui mesurent les composantes, les facteurs déterminants et résultats des systèmes alimentaires au niveau national. Il sera mis à jour dès que de nouveaux indicateurs et de nouvelles données seront disponibles. La majorité des données utilisées pour le tableau de bord sont des sources en libre accès et disponibles au téléchargement, directement depuis le site Internet. Ces données sont regroupées par l’Organisation pour l’alimentation et l’Agriculture (FAO), Euromonitor International, la Banque Mondiale et d’autres sources de données mondiales et régionales.

La fonction Comparer et Analyser permet aux utilisateurs de visualiser et de comparer les indicateurs des systèmes alimentaires aux niveaux mondial, national et régional, et selon le type de système alimentaire ou la catégorie de revenus. Les données peuvent être visualisées sur une carte, un diagramme à barres, un diagramme linéaire ainsi que d’autres types de graphiques. Grâce à la fonction Profil des pays, les utilisateurs peuvent visualiser un ensemble de 41 indicateurs pour chaque pays afin de mieux comprendre les défis et les opportunités auxquels sont confrontés les pays et leurs systèmes alimentaires.

Le tableau de bord a été développé par l’Université Johns Hopkins et The Global Alliance for Improved Nutrition, avec des collaborateurs de l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture, l’Alliance of Bioversity International et CIAT, Harvard University, City University London, University of Michigan, Michigan State Université et Communauté de pratique agriculture-nutrition.



Le dictionnaire en ligne des francophones

Extrait du site : https://www.dictionnairedesfrancophones.org

Présentation du projet

Le Dictionnaire des francophones est un dictionnaire collaboratif numérique ouvert qui a pour objectif de rendre compte de la richesse du français parlé au sein de l’espace francophone. C’est un projet institutionnel novateur qui présente à la fois une partie de consultation au sein de laquelle sont compilées plusieurs ressources lexicographiques, et une partie participative pour développer les mots et faire vivre la langue française.

Dictionnaire

Le Dictionnaire des francophones est un ouvrage singulier. En effet, il se rapproche et s’inspire fortement des dictionnaires traditionnels, mais constitue un objet nouveau. Dans les dictionnaires imprimés traditionnels, les mots sont organisés par ordre alphabétique. Comme le DDF est une ressource en ligne, les données qu’il contient peuvent être constamment réorganisées en fonction des critères de recherche des utilisateurs. Par ailleurs, les utilisateurs sont encouragés à contribuer au dictionnaire en ajoutant du contenu et en validant les informations présentes. Les données du DDF sont donc appelées à s’enrichir et à se préciser de manière dynamique.

Les dictionnaires généraux du français se focalisent sur le français standard, commun, par rapport auquel les variétés sociales (argot, mots familiers, etc.) ou géographiques (belgicismes, québécismes, etc.) sont situées. Le but du DDF est de décrire dans une même ressource tous les mots du français, quel que soit la région ou le registre de langue où ils sont utilisés, pour donner accès à une image instantanée, sans cesse renouvelée, du français dans le monde. Il ne s’agit donc pas de prescrire un français correct qui devrait être utilisé plutôt qu’un autre, c’est-à-dire une norme de langue, mais de rendre compte le plus précisément possible de l’usage pour permettre aux utilisateurs de choisir l’expression la plus adaptée à la situation.

Un point sur les données ouvertes

Les données ouvertes ou open data sont des données numériques dont la structure est documentée ouvertement et qui sont encadrées par une licence garantissant leur réutilisation sans restriction technique, juridique ou financière. L’ouverture des données s’inscrit dans une tendance qui considère l’information comme un bien commun. La majeure partie des données du Dictionnaire des francophones sont publiées comme données ouvertes.

Perspective francophone

Dans le Dictionnaire des francophones, toutes les variétés du français sont présentées ensemble et placées sur un pied d’égalité. Chacune de ces variétés est une norme au sein de la région de la francophonie dans laquelle elle est parlée.

Le terme francophonie, ou espace francophone, désigne l’ensemble des personnes et institutions qui utilisent le français que ce soit en tant que langue maternelle (première langue apprise par l’enfant), langue d’usage (standard, utilisée dans la vie de tous les jours), administrative, d’enseignement ou langue officielle (utilisée dans la vie publique, à chaque moment de la vie et dans chaque domaine). Est donc francophone toute personne ou institution utilisant le français, que ce soit partiellement ou majoritairement.

Le nombre de ces francophones s’élève à plus de 300 millions de personnes dans le monde, dont environ 240 millions qui en font quotidiennement usage. Le français est devenu une langue-monde. Ces chiffres rendent compte de l’ampleur de la langue française sur les cinq continents. Rendre compte de la diversité des usages au sein de ce vaste ensemble n’est pas tâche aisée, c’est pourquoi le Dictionnaire des francophones compte sur l’apport des utilisateurs pour s’enrichir et proposer la plus grande palette d’information possible.

Origine du Dictionnaire des francophones

Ce projet découle du discours du 20 mars 2018 du président de la République française, Emmanuel Macron. Un mandat a été confié à la Délégation générale à la langue française et aux langues de France (DGLFLF) et à un comité de pilotage interinstitutionnel qui a choisi comme opérateur l’Institut international pour la Francophonie (2IF), composante de l’université Jean Moulin Lyon 3. Un conseil scientifique a ensuite été réuni autour du projet, présidé par Bernard Cerquiglini.

Présentation des ressources

Le Dictionnaire des francophones a la particularité d’intégrer plusieurs ressources en son sein : le Wiktionnaire francophone, l’Inventaire des particularités lexicales du français en Afrique noire, le Dictionnaire des synonymes, des mots et expressions des français parlés dans le monde, Le Grand Dictionnaire terminologique, l’ouvrage Belgicismes – Inventaire des particularités lexicales du français en Belgique, le Dictionnaire des régionalismes de France, et la Base de données lexicographiques panfrancophone. FranceTerme est en cours d’intégration et rejoindra bientôt le Dictionnaire des francophones !

Le Wiktionnaire se définit lui-même comme un « projet lexicographique collaboratif accessible par internet hébergé par la Wikimedia Foundation, sous licence libre, visant à décrire dans toutes les langues tous les mots ». Il a débuté en mars 2004 et décrit en français plus de 420 000 mots de français. Le Dictionnaire des francophones intègre la partie francophone du projet, les mots de français décrits en français. C’est une ressource en constante évolution, qui est collaborative, c’est-à-dire rédigée, organisée et éditorialisée par des bénévoles, un fonctionnement qui se rapproche de celui du Dictionnaire des francophones. De nombreux principes sont communs entre les deux projets, qui se veulent complémentaires.

L’Inventaire des particularités lexicales du français en Afrique noire est un ouvrage qui fait la synthèse des lexiques et inventaires décrits pour onze pays d’Afrique francophones : Côte d’Ivoire, Togo, Bénin, République démocratique du Congo (Zaïre dans la publication originale), Tchad, Sénégal, Niger, Rwanda, Centrafrique, Cameroun et Burkina Faso. Il est le fruit du travail de plus de vingt linguistes, pendant plus de dix ans, de 1977 à sa publication en 1988. Grâce à l’Agence Universitaire de la Francophonie, il connait une nouvelle vie au sein du Dictionnaire des francophones.

Le Dictionnaire des synonymes, des mots et expressions des français parlés dans le monde est une collecte de plus de 3 700 termes organisés par thèmes. Cette ressource est produite depuis 2013 par l’Académie des sciences d’Outre-mer et par l’Institut international pour la Francophonie – Université Jean Moulin Lyon III. Il a été publié en ligne en 2017 pour continuer à s’enrichir.

Le Grand Dictionnaire terminologique de l’Office québécois de la langue française a offert une sélection de ses entrées les plus intéressantes pour la Francophonie, grâce à un partenariat inédit. Cette banque de fiches terminologiques, dont la conception a débuté en 1974, présente des centaines de milliers de concepts liés à des domaines d’emploi spécialisés. Les concepts y sont définis et accompagnés des termes qui les désignent en français, en anglais et, parfois, dans d’autres langues. Plus de 4 000 entrées ont été intégrées au Dictionnaire des francophones grâce au soutien de l’Office québécois à la langue française.

Le dictionnaire Belgicismes – Inventaire des particularités lexicales du français en Belgique s’inscrit dans la continuité de l’Inventaire et ses auteurs participeront ensuite à la Base de données lexicographiques panfrancophone. Ce dictionnaire de belgicismes dresse l’inventaire des particularités lexicales du français en Belgique – dont certaines ne sont pas inconnues en France – avec leurs définitions, la localisation et, souvent, leur prononciation ainsi que des exemples d’emploi. Ce recueil a été rédigé par les sept membres belges du Conseil International de la Langue Française (CILF) et publié initialement en 1994.

Le Dictionnaire des régionalismes de France est un ouvrage d’ensemble présentant une description attentive des régionalismes du français de France. Rédigé sous la direction de Pierre Rézeau, le DRF a réuni des chercheurs et des universitaires spécialistes de lexicographie, de géographie linguistique et d’histoire de la langue. Il a été publié en 2001. Il est intégré au Dictionnaire des francophones grâce au laboratoire de recherche Analyse et Traitement Informatique de la Langue Française (ATILF).

La Base de données lexicographiques panfrancophone est une œuvre collective débutée dans les années 1990 et publiée en ligne à partir de 2004. Elle réunit des études par une vingtaine de groupes de recherches différents concernant les régions ou pays suivants : Acadie, Algérie, Antilles, Belgique, Burundi, Cameroun, Centrafrique, Congo-Brazzaville, Côte d’Ivoire, France, Louisiane, Madagascar, Maroc, Maurice, Nouvelle-Calédonie, Québec, La Réunion, Rwanda, Suisse et Tchad. Elle décrit plus de 23 000 sens. Les entrées et les définitions de la Base de données lexicographiques panfrancophone sont intégrées dans le Dictionnaire des francophones grâce à un partenariat avec l’université de Laval. Les informations complémentaires, telles que les exemples et notes d’analyse peuvent être consultées sur leur site internet.

FranceTerme est une base de données terminologiques créée et gérée par la Délégation générale de la langue française et aux langues de France du Ministère de la Culture. En ligne depuis mars 2008, elle compte plus de 7 000 termes récents avalisés par la Commission d’enrichissement de la langue française et parus au Journal officiel.

Un dictionnaire participatif

Par participatif on entend un dictionnaire auquel chacun peut participer à sa manière en ajoutant des entrées, des exemples, en participant aux espaces de discussions, en signalant ou en validant des informations. Cette contribution est encadrée. La structure générale du Dictionnaire des francophones n’est pas modifiable. Des personnes reconnues par la communauté forment deux groupes d’utilisateurs dédiés à la relecture : les opérateurs et opératrices qui peuvent solliciter la suppression d’un contenu indésirable et les administrateurs et administratrices qui peuvent apporter des corrections ou supprimer des participations inappropriées.

La contribution ne peut se faire que par l’ajout d’information. C’est-à-dire qu’une information déjà présente ne peut être modifiée ou supprimée, ceci pour éviter des corrections abusives qui résulteraient de simples divergences d’opinions. Seuls les utilisateurs ayant le statut d’opérateurs ou d’opératrices sont habilités à supprimer des informations erronées.

Les espaces de discussion qui seront développés courant 2021 seront des zones d’échanges qui auront pour objectif d’apporter un supplément d’informations non directement présentes dans les articles du Dictionnaire des francophones. Il en existera trois : un espace de discussion pour l’étymologie, un espace réservé à la forme et un espace dédié au sens et à l’usage.

Que ce soit dans l’ajout d’information ou dans la discussion, il est possible de signaler des messages jugés abusifs afin de faire savoir aux opérateurs que cet article devrait être relu. Il est également possible de valider une information afin d’indiquer qu’elle est tout à fait correcte et intéressante, et ainsi la mettre en avant.

Choix des entrées

Le Dictionnaire des francophones se veut représentatif de toute la diversité de la langue française. C’est pourquoi il présente déjà plus de 400 000 mots pour plus de 600 000 définitions. Et ce nombre va croitre grâce à l’aide de son lectorat actif qui deviendra contributorat. Tous les mots, tant qu’ils appartiennent à la langue française, peuvent y figurer. On trouvera donc des mots de nombreux pays francophones différents, des mots de la langue courante et des termes techniques, des insultes comme des compliments, des mots nouveaux aussi bien que vieux, et même des abus de langage ! Un même mot peut être écrit de diverses manières et chacune de ces formes pourra bénéficier d’une entrée distincte, dès lors qu’une existence est prouvée par des exemples d’usage.

Précisions sur la langue

Une langue est un bien commun dont les règles d’utilisation sont partagées par les utilisateurs et utilisatrices de cette langue.

La communauté linguistique du français est la francophonie. Elle recouvre de nombreux territoires de statuts divers : ville, régions, pays. L’unité administrative et l’unité langagière ne se recouvrent pas. Par exemple, le français est la langue nationale de la France, mais le territoire français est parsemé de bien d’autres communautés linguistiques pour des langues attachées à des régions comme le breton ou le basque, mais aussi des communautés dispersées parlant l’anglais, l’arabe, l’arménien, l’espagnol, le romani et bien d’autres langues liées aux flux humains.

Dans l’étude des usages des langues, il ne faut pas confondre les langues et les dialectes d’une langue, qui sont ses différentes variétés parlées au sein de la communauté linguistique. Les variétés partagent un grand vocabulaire commun ainsi que des traits grammaticaux avec les autres variétés de la langue.

Les langues en contact avec le français l’influencent et certains de leurs termes entrent dans le langage courant. Par exemple, les mots français bretzel et bugne viennent respectivement de l’alsacien et du parler lyonnais, deux variétés du français qui sont influencés par deux langues : l’alémanique et le franco-provençal. Il est courant que les mots d’une langue soient proches ou similaires dans les autres langues utilisées dans la même région, et ces mots peuvent être décrits dans le Dictionnaire des francophones. Les mots qui sont spécifiques aux langues en contact et les règles de grammaire de ces langues ne sont pas décrits dans le DDF, car celui-ci ne décrit que le français.

Le nombre et les noms des variétés du français sont sujets à débats. Ils sont associés à des villes, des pays, à des régions historiques ou actuelles ou à de plus grands ensembles. Ils ne sont pas associés a priori aux définitions dans le DDF.

Mentionnons également les créoles qui sont des langues à part entière parlées par un grand nombre de personnes partout dans le monde, notamment en Guyane, Louisiane et dans l’Océan Indien. Le terme « créole » est associé à une histoire des contacts de langue et associé aux influences qui ont conduit à leur création (créole à base lexicale anglaise, française, portugaise…). Les créoles à base lexicale française utilisent des mots issus de la langue française. Les langues qualifiées de créoles ne sont pas des variétés de français et ne figurent donc pas dans le Dictionnaire des francophones, qui est un dictionnaire monolingue. Cependant, certains mots de ces langues sont entrés dans la langue française et peuvent figurer dans le dictionnaire à ce titre. C’est notamment le cas des mots anse (plage de sable), boudin (plat au sang de cochon), cabri(t) (chèvre).

Pour aller plus loin sur la nature de la langue :

  • Zevaco, Claudine. Guide du français pour tous. Le livre de la francophonie. L’Harmattan. 2000. 263 p. ISBN : 2-7384-8452-2
  • Organisation Internationale de la francophonie. La langue française dans le monde. Gallimard. 2019. 365 p. ISBN : 978-2-07-278683-9
  • Masseaut, Jean-Marc. Creolization in the French Americas. University of Louisiana. 2016. 286 p. p 139-231. ISBN : 978-1-935754-68-8
  • Guenin-Lelle, Dianne. The Story of French New Orleans. History of a Creole City. University Press of Mississippi. 2016. 226 p. Chapter 3. ISBN : 978-1496804860
  • Agora Francophone Internationale. L’Année Francophone Internationale. 1991-2019.
  • Kilanga Musinde, Julien. Langue française en Francophonie. L’Harmattan. Collection “Savoirs”. 196 p. ISBN : 978-2-296-10754-0

Historique des versions

L’idée de créer un dictionnaire francophone participatif est née en 2018. Le développement du Dictionnaire des francophones a débuté en mars 2019. Après plusieurs phases de tests sur des versions successives, le DDF a vu le jour en 2021. Pour assurer l’évolution constante du DDF, de nouvelles versions sont en cours de développement.

Voici l’évolution des versions :

  • 4 octobre 2019 : version interne de consultation mobile et bureau (desktop).
  • 18 décembre 2019 : diffusion aux partenaires de la première version.
  • 20 mars 2020 : diffusion d’une version permettant une première contribution.
  • 20 mars 2021 : lancement au grand public d’une v. 1 incluant sept ressources et les fonctionnalités de base de la consultation.



SEGAE

Extrait d’un article paru sur Pollen

« Comment produire une alimentation de qualité en quantité suffisante tout en réduisant ses impacts sur l’environnement ? L’agroécologie est porteuse de solutions prometteuses pour atteindre ces objectifs, mais nécessite d’accéder à des raisonnements complexes et systémiques. Comment favoriser ces apprentissages ? Mieux comprendre et prendre plaisir à jouer des interactions ?  Comment faciliter l’approche systémique, la multidisciplinarité et la gestion des transitions ?

Pour contribuer répondre à ces défis, l’Université de Liège-GemblouxAgro-Bio Tech, l’Université d’Agriculture de Cracovie, l’Université de Bologne, ONIRIS, l’ESA et AGROCAMPUS OUEST ont conçu un jeu éducatif en ligne: SEGAE.

Les joueuses-eurs gèrent une ferme virtuelle et mettent en œuvre des pratiques agroécologiques afin d’améliorer sa durabilité. Quatre fermes-types européennes sont proposées: française, italienne, belge et polonaise. Le jeu s’adresse aux enseignants d’universités, de lycées agricoles, ainsi qu’aux conseillers agricoles en formation continue. Financé par le programme ERASMUS + et la Chaire AEI, ce jeu est accessible gratuitement en ligne en 6 langues (anglais, espagnol, français, italien, néerlandais et polonais) et les partenaires mettent à disposition les tutoriels, guide pédagogique et cours en ligne.

Le grand plus : il est en anglais, ce qui permet de concilier pratique professionnelle et approche des langues en pluridisciplinarité ! »




Ressources EducLocalFOOD

Extrait du site : https://www.educlocalfood.eu/fr/

« Face aux changements climatiques, à la précarité des agriculteurs et aux inégalités croissantes, aux problèmes de malnutrition et d’obésité, les systèmes alimentaires doivent évoluer vers plus de durabilité.

L’objectif du projet est la production d’un kit pédagogique pour enseigner les systèmes alimentaires locaux et durables (SALD), à destination des enseignants et formateurs de l’enseignement technique agricole.

Les partenaires du projet EducLocalFOOD ont réalisé deux analyses comparatives, l’une sur les SALD et l’autre sur les pratiques pédagogiques innovantes et un diagnostic des besoins en outils pédagogiques pour l’enseignement des SALD.

Ces productions étaient un préalable au kit pédagogique, conçu principalement sous la forme de modules qui est en ligne sur le site du projet.

Le projet EducLocalFOOD est un projet Erasmus + qui s’inscrit dans l’action clé « coopération et innovation pour les bonnes pratiques » et dans le domaine des « partenariats stratégiques pour l’enseignement et la formation professionnels ».

Le projet EducLocalFOOD rassemble cinq partenaires européens : l’Université des ressources naturelles et des sciences de la vie de Vienne (Autriche), l’Université de Lisbonne (Portugal), l’Université de Maribor (Slovénie), l’Observatoire européen du paysage (Italie) et la Bergerie nationale (France) et plus particulièrement son département Agricultures et Transitions en tant que coordinateur technique, financier et administratif. »

Plus d’informations et accès aux ressources : https://www.educlocalfood.eu/fr/




Cerise

Extraits du site : https://www.cerise-environnement.com/

De nombreuses ressources existent pour se documenter sur les enjeux environnementaux. Face à cette diversité, il peut être difficile de trouver une source fiable et adaptée à ses besoins. C’est pourquoi nous avons créé la plateforme CeRISE : vous y trouverez un panel choisi et varié de ressources portant sur des problématiques environnementales spécifiques (climat, biodiversité, énergie, pollutions, activités humaines).

Pour qui, pour quoi ?

CeRISE a été pensée afin que les enseignants du second degré puissent enrichir leurs connaissances sur les enjeux environnementaux, et trouver des supports de cours pour leurs élèves, adaptés à leurs besoins. La plateforme s’adresse pour l’instant principalement aux professeurs des disciplines Sciences de la Vie et de la Terre et Histoire-Géographie, même si elle est appelée à évoluer vers d’autres disciplines. Pour autant, toute personne intéressée par les enjeux environnementaux actuels peut également utiliser CeRISE !

Comment ?

La plateforme est entièrement dédiée au recensement de ressources traitant les enjeux environnementaux. Ces ressources ont été sélectionnées par nos soins en fonction de la fiabilité des sources, de leur rigueur scientifique et de leur pertinence quant aux enjeux environnementaux des programmes scolaires. Nous les avons ensuite classées par thématique (climat, biodiversité, énergie, pollution, activités humaines), type (article, vidéo, dossier, fiche synthétique…), niveau d’enseignement et discipline, et bien d’autres critères. Notre moteur de recherche vous permet ainsi de trouver la ressource adaptée à votre besoin.

Accès aux ressources




La Fresque Agri’Alim

La Fresque Agri’Alim est un atelier collaboratif de 3h conçu pour être accessible à tous, novices comme connaisseurs.

En s’inspirant de la pédagogie de La Fresque du Climat, l’atelier s’appuie sur plus de 150 documents de référence et vise à :

1. Rassembler les acteurs de votre territoire, vos collaborateurs, les partenaires de vos projets

2. Former aux enjeux du système alimentaire : ses composantes, ses mécanismes et ses impacts

3. Catalyser l’action individuelle et collective vers une agriculture et une alimentation durable pour tous

 

Organisation d’un atelier (à distance ou sur site), formation à l’animation, contacts : https://fresqueagrialim.org/




La fresque du climat

Extrait du site de présentation de l’outil : https://fresqueduclimat.org/

 

« Depuis fin 2018, l’association la Fresque du Climat œuvre pour embarquer tous les individus et toutes les organisations dans la transition, en permettant la diffusion rapide d’une compréhension partagée du défi que représente le changement climatique.

Cet outil d’éducation et de sensibilisation est utilisé auprès de tous les publics, en France et dans plus de 40 pays.

Le changement climatique est souvent traité sous l’un de ses aspects uniquement (incendies, inondations, fontes…), sans comprendre le sujet dans sa globalité. Ce manque de recul est désarmant, anxiogène : on nous crie partout qu’il y a urgence, sans que l’on comprenne pourquoi ou comment agir.

La Fresque du Climat permet de reconstituer l’enchaînement des causes et des conséquences du changement climatique de manière ludique et collaborative. Grâce à un diagnostic scientifique partagé, l’atelier suscite une prise de conscience puis une discussion constructive, créant une volonté d’agir face à ce défi. »