Conventions Lycéennes pour le Climat

Les jeunes ambassadeurs pour le climat propose de s’inspirer de la Convention Citoyenne pour le Climat, un processus inédit en France, pour donner la parole à la jeunesse.

L’objectif : permettre à des lycéens de transmettre des résolutions à des élus locaux ou à l’administration de leur établissement scolaire. Les élèves pourront gagner en compétences grâce à une formation poussée sur les conséquences des changements climatiques et les possibilités d’action.

Plus d’infos sur ces différentes formes d’engagements : https://jac-asso.fr/actions/




Exposition LAKABO : Campement Pygmée BAKA au Cameroun

Depuis 2005, Le club UNESCO du LEGTA de Pamiers conduit des missions de coopération dans le sud est du Cameroun, en région de forêt tropicale, missions qui sont directement liées à l’action de l’association 09 Cameroun, laquelle propose les projets, facilite la préparation et la réalisation des opérations sur le terrain, notamment en affectant un responsable de chantier.

Depuis 2010, nos missions consistent systématiquement à réaliser un chantier de construction au profit du campement Pygmée Baka de Lakabo, situé en pleine forêt à 40 kms de la petite ville d’Abong Mbang. Peuple de chasseurs-cueilleurs, les BAKAS sont aujourd’hui dans une situation très délicate : leur espace de vie, la forêt, se réduit, victime de l’appétit des compagnies forestières et des planteurs-élites de Cacaoyers ou de palmiers, leurs  droits politiques et sociaux sont très mal reconnus, leurs relations avec les voisins Bantous deviennent toujours plus serviles….En clair, leur mode de vie est clairement menacé.

C’est donc pour participer, à notre mesure, à l’amélioration de leurs conditions d’existence que nous faisons ces travaux. Depuis 2005, Nous avons pu ainsi construire 2 écoles, 2 maisons destinées aux instituteurs, aménager le point d’eau, réhabiliter un hébergement destiné à de jeunes enfants Baka à Abong Mbang, et ceci lors de missions réalisées sur une dizaine de jours, à un rythme annuel ou bisannuel. La dernière  mission,   consacrée à la réhabilitation du  dispensaire le plus proche du campement, et à l’installation de panneaux solaires à Lakabo, est déjà lointaine !

Au-delà de cet objectif de développement, participer à cette aventure offre bien évidemment la possibilité de s’immerger dans une autre réalité, dans toutes ses dimensions, et d’en savoir un peu plus sur la sagesse de ce peuple, et qui sait, d’en tirer de précieux enseignements pour nous-mêmes…  Mais aller à Lakabo, c’est aussi en ramener des images ! Les meilleures sont proposées dans une expo photo itinérante, une galerie de portraits de vies qui sont  à décrypter autant qu’ils nous questionnent. Posture utile en des temps  particulièrement sujets à nos propres interrogations.

Autres photos de l’exposition à découvrir sur le compte Flickr : https://www.flickr.com/photos/lemauris/




Ensemble différents avec des gommettes

  1. Analyser et prendre conscience des relations entre la majorité et les minorités
  2. Analyser et prendre conscience des processus qui conduisent à la discrimination
  3. Encourager l’empathie par le biais de l’expérience du rejet et de l’exclusion

A l’origine, animation du secours Catholique

Attention à bien choisir qui sera « l’exception » . L’exclusion peut être mal vécue par les participants. Si le groupe se connait, l’inviter à jouer sérieusement.




La boîte à outils Fair, pour sensibiliser au commerce équitable

Découvrez les nombreux supports de sensibilisation, des trames d’animation, des kits de mobilisation,… l’essentiel pour mener une action d’éducation au commerce équitable en classe, sur son campus ou ailleurs. Par Fair Future de Commerce équitable France.

 

Nos ressources




Jeunes ambassadeurs du commerce équitable

Pour tout savoir sur le dispositif « Jeunes Ambassadeurs et Ambassadrices du Commerce Equitable » et vous lancer dans l’aventure, consultez ou téléchargez notre kit de mobilisation en plusieurs parties. Pour toute question ou demande d’information, n’hésitez pas à nous contacter : la Fédération Artisans du Monde et les associations Artisans du Monde peuvent vous accompagner dans ce projet.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 




Exposition itinérante « Dessine-moi l’écologie »

Le RED s’associe à l’association Cartooning for peace (créée par Plantu et Kofi Annan, Prix Nobel pour la Paix) pour diffuser et encourager l’organisation d’ateliers et de rencontres en lien avec l’Exposition itinérante « Dessine-Moi L’écologie » dans les lycées agricoles.

Information générale tirée du site de Cartooning for peace sur l’exposition, l’animation d’atelier et le guide pédagogique :

« Notre planète, et avec elle, toutes les espèces vivantes, sont en réel danger. L’urgence écologique est telle que nous ne pouvons plus l’ignorer. Le dernier rapport du Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC) tire la sonnette d’alarme : le réchauffement des températures au-delà de 1,5°C auront de très lourdes conséquences sur le climat, les espèces… Les preuves sont là, bien palpables, et les climato-sceptiques seront bientôt à court d’arguments. Vagues de chaleur inédites, sécheresses meurtrières, fonte des glaciers, montée des eaux, multiplication de catastrophes naturelles… le réchauffement climatique est le défi majeur de notre génération et, faut-il le craindre, de celles qui doivent encore venir. A quoi s’ajoutent toutes les problématiques liées à la pollution, à la raréfaction de l’eau, à l’utilisation des pesticides dans l’industrie agroalimentaire… C’est notre santé et notre survie qui sont en jeu ! Il est donc temps d’agir et d’interpeller nos gouvernements et pouvoirs publics pour prendre le problème à bras le corps.

C’est pourquoi Cartooning for Peace, réseau international de dessinateurs de presse résolument engagés dans la lutte pour l’environnement, créé pour la rentrée 2020 l’exposition itinérante « Dessine-moi l’écologie » à destination des collèges et lycées sur l’ensemble du territoire français avec le soutien de la MGEN.

Composée de 11 panneaux autoportants, l’exposition vient également répondre aux demandes des enseignants qui ont fait part à Cartooning for Peace de leurs besoins en matière de ressources pédagogiques sur l’environnement. Cette exposition aborde de manière ludique les enjeux liés à la pollution, à la gestion des déchets ou encore à la biodiversité afin de sensibiliser jeunes et adultes au dérèglement climatique et à les inciter à s’engager davantage en faveur d’un monde durable.

L’exposition est mise gratuitement à disposition des établissements scolaires (niveaux collège et lycée). Merci de contacter directement le coordinateur MGEN de votre académie : Liste coordinateurs MGEN »

Pour les lycées agricoles, il sera aussi possible de participer à plusieurs tournées de l’exposition en 2021/2022 en contactant le RED.

A télécharger :

Atelier rencontre dessinateur de presse

Formulaire demande atelier 2020-2021


Outils

Télécharger le livret pédagogique en cliquant ici

 

Découvrir l’exposition en ligne

 

Plus d’informations sur l’association, ses activités de solidarité internationale et ses autres outils sur : https://www.cartooningforpeace.org/




DÉGUSTONS ÉQUITABLEMENT

Cette animation, imaginée par le RED à partir du carnet de dégustation de Ethiquable (entreprise du commerce équitable), vise plusieurs objectifs :

  • Réfléchir aux impacts de nos actes de consommation sur les modèles agricoles et de commerce.
  • Prendre conscience des moteurs de nos choix de consommation.
  • Prendre conscience qu’une « éducation au goût » ou une meilleure connaissance des process est importante pour savoir apprécier des produits agricoles de qualité, labellisés ou de terroir.
  • Mieux connaître les cahiers des charges et les garanties apportées aux consommateurs par les différents labels sociaux, environnementaux, d’origine, de qualité (Equitable, Bio, IGP, AOP….)



Pangea, un nouvel ordre social

Pangea est un jeu de rôle, adapté aux groupes d’au moins 24 participants et de 60 personnes maximum. Les participants sont encouragés à s’impliquer activement dans la création d’une nouvelle société.
L’objectif est de prendre conscience de l’importance des valeurs démocratiques et de la façon d’élaborer des politiques.

[*Cet outil est tiré de la Toolbox de Salto Youth, selectionné, mis en forme et traduit en Français par Elia Prieto Araujo, Volontaire Européenne en 2019-2020 au Lycée Agricole Fonlabour.]

Maria Tyutina; @mtyutina




« En-Road » + « Climate Action Simulation » : Un outil interactif en ligne et un jeu de rôle pour imaginer un monde sous les 2 °C de réchauffement en 2100

Photo : https://www.desmogblog.com/

Nous avions découvert l’outil C-Roads de Climate Interactive et du MIT (Michigan Institute of Technology) qui permet d’animer un jeu de rôle simulant une négociation climatique internationale : 6 groupes de pays (Chine, Inde, Pays en développement, UE….) négocient, deux groupes de lobbyistes s’activent (défense de l’environnement et des énergies fossiles) sous le regard de l’animateur représentant l’ONU qui organise les débats dans le cadre de la COP (Type COP 21).  Cet outil, dont vous trouverez tout le matériel de jeu de rôle (World climate – avec des traductions en français) ainsi que le simulateur sont disponibles en ligne ou à télécharger sur : https://www.climateinteractive.org/tools/world-climate-simulation/

Ici, nous vous présentons le nouvel outil de simulation En-Roads et le jeu de rôle associé Climate Action Simulation. Pour le moment le matériel de jeu n’est qu’en anglais.

Extrait traduit du site de présentation du jeu : « Climate Action Simulation est un jeu de rôle très interactif. Il utilise le modèle de simulation En-ROADS pour inciter un large éventail de participants à explorer les principales technologies et solutions politiques pour lutter contre le réchauffement climatique. Le jeu se déroule comme une simulation de sommet d’urgence sur le climat organisé par les Nations unies qui réunit des acteurs mondiaux afin d’établir un plan concret qui limite le réchauffement aux objectifs de l’accord de Paris. Ce jeu a un format ludique permettant à de grands groupes d’explorer les solutions au changement climatique et de voir ce qu’il faudrait vraiment pour relever ce défi mondial.

Une publication récente du Dr Rooney-Varga de l’UMass Lowell montre que la participation à la simulation d’action climatique améliore les connaissances des participants sur les mesures nécessaires pour faire face au changement climatique, stimule l’engagement personnel et émotionnel vis-à-vis des questions climatiques et donne aux participants le sentiment d’être en mesure de faire face au changement climatique.

 




Le Guide Ritimo – Low tech : face au tout-numérique, se réapproprier les technologies

Extrait de la présentation du guide sur la page où le guide est aussi téléchargeable en PDF : https://www.coredem.info/rubrique85.html

Plus d’info sur RITIMO et autres Guides :

https://www.ritimo.org/

Ce nouveau numéro de la collection Passerelle s’inscrit dans le cadre des réflexions, sociales et politiques, de plus en plus nombreuses autour de la question des low tech. Le terme, que l’on doit en bonne partie à l’ingénieur Philippe Bihouix et à son livre L’Âge des Low tech, soulève de plus en plus d’intérêt et fait l’objet de discussions foisonnantes et passionnantes.

Mais de quoi parle-t-on, exactement, quand on parle de low tech ? Cette notion de « basse technologie » incarne le contraste avec le high tech, ces technologies complexifiées en permanence. Smartphones, ordinateurs personnels, data centers, tablettes, objets connectés… Depuis les années 2000, les « nouvelles technologies » ont connu un essor qui a contribué à modifier notre monde de manière importante. Irruption d’Internet et des réseaux sociaux dans la vie sociale et politique, transmission de l’information en temps réel depuis les quatre coins du monde, virtualisation accélérée de l’économie, assistance de tous nos faits et gestes par des solutions numériques : les high tech se sont immiscées dans nos vies quotidiennes en un temps record. En moins de deux décennies, une poignée d’entreprises ont accaparé la production, la diffusion et le contrôle de ces technologies, en cherchant avant tout à capter des marchés en forte croissance, plutôt que d’adapter ces outils aux besoins concrets de la société.

Ce laps de temps très court rend difficile l’analyse collective de ces nouvelles problématiques, et des enjeux qu’elles soulèvent. Si la critique des high tech est plutôt largement partagée, la définition du concept de low tech est encore en débat. Terme assez flou pour englober des appréhensions différentes et des nuances importantes dans l’analyse, quelques critères centraux semblent pourtant mettre les militant·es et penseur·ses du low tech d’accord. Est low tech la technique qui est utile, durable et accessible/appropriable. Certain·es ajoutent également qu’elle est sobre, et utilise des matériaux locaux. Face aux limites que peut présenter le terme, de nombreux autres concepts (wild tech, small tech, slow tech, rebel tech, etc.) insistent sur d’autres aspects interconnectés et interdépendants de ce qui fait la critique de la technologie ultra-complexe, de ses modes de productions, de ses impacts sociaux et environnementaux, et sur les alternatives qui sont imaginées d’un bout à l’autre de notre monde. Si la présente publication se centre sur la notion de low tech, c’est parce que les réflexions critiques qui l’accompagnent, ainsi que la force du mouvement contemporain qui le porte, nous semblent un cadre approprié pour alimenter le débat montant, bouillonnant et enthousiaste. Par ailleurs, la centralité accordée aux technologies numériques tient à ce qu’elles représentent le cœur du modèle de « société high tech » et un marché en pleine expansion, et engage le rapport à la communication, interpersonnelle et sociale, et donc la dimension de l’organisation collective de nos sociétés. En ce sens, penser le low tech numérique permet de davantage problématiser notre rapport aux technologies dans un contexte où Internet joue d’ores et déjà un rôle absolument crucial.

Jacques Ellul disait que la technique mène le monde, bien plus que la politique et l’économie. Il s’agit ici, avant toute chose, de démonter le mythe de la neutralité technologique au nom de laquelle nos sociétés s’embarquent à marche forcée vers le tout-numérique. Dans cette publication, nous explorerons les enjeux que soulèvent les technologies numériques qui se complexifient à un rythme soutenu, les difficultés que cela présente et les possibles alternatives. Penser notre rapport aux technologies numériques au prisme de la notion de low tech nous oblige à poser la question de l’utilité sociale, la durabilité environnementale et l’appropriabilité politique de nos outils ; et à l’inverse, cela ouvre sur l’idée que c’est en reprenant la main sur les techniques, la technologie, les savoirs-faire, que se dessine l’émancipation de ce contrôle et l’autonomie pour subvenir aux besoins — ainsi que la construction d’une résilience collective face à la crise écologique et climatique grondante.