Des Jeunes volontaires Services Civiques à l’Agrocampus 64

Article publié sur le site du lycée de Pau Montardon :

« Depuis vendredi 28 janvier et jusqu’en juin 2022, Agrocampus 64, et plus particulièrement le Lycée de Montardon, accueille Jessica, étudiante malgache en Master en Communication à l’Université d’Antananarivo, et âgée de 22 ans. Elle est volontaire en Service Civique de réciprocité, ce qui signifie qu’un jeune français, son binôme, va passer le même temps à Madagascar. Il s’agit d’un programme financé par le Conseil Régional et le ministère des affaires étrangères, porté par l’association Cool’eurs du monde et tutoré par quelques enseignants du lycée de Montardon (Cool’eurs du Monde est une association d’éducation populaire engagée depuis 1998 dans l’accompagnement de projets de jeunes à l’international basés sur l’ECSI : l’éducation à la citoyenneté et à la solidarité internationale).

Jessica va loger au Foyer Michel Hounau au centre ville de Pau avec une autre jeune malgache en service civique à la mairie de Billère, Toki. Elle va être »tutorée » par Valérie Hannoun (animatrice du réseau géographique Madagascar) et encadrée par les enseignantes d’ESC, Armelle Rosmann, Corine Roigt et Lara Guillaud.
Sa mission est de prendre part aux activités socioculturelles du Lycée Agricole de Pau-Montardon (les différents clubs de l’ALESA : musique, cuisine, théâtre;etc.). Elle envisage de proposer des ateliers de découvertes des réalités sociales à Madagascar, de l’’échange et du partage où les participants découvriront par le biais de discussions, de photographies et de reportages, quelques aspects de la vie sociale à Madagascar. Elle souhaite également proposer des Séances de projections de documentaires culturels dans le but d’enrichir les connaissances des participants, à l’issue desquelles les jeunes pourront débattre et partager leurs impressions. Cela leur permettra d’aiguiser leurs goût et préférence en termes de centre d’intérêts et les ouvrira à d’autres perspectives et à de nouvelles visions. Bref, l’ECSI (éducation à la citoyenneté et à la solidarité internationale) sera au cœur de ses préoccupations.

Egalement, Fanny, Chérine, Guillaume et Paul sont arrivés au LEGTA en Service Civique,  les lundis et mardis sur la mission de lutte contre le gaspillage pour la fin de l’année scolaire.

Nous leur souhaitons à toutes et tous la bienvenue ! »

Contact : valerie.hannoun@educagri.fr




Projet Solidaire avec Madagascar

les crédits photographiques : Cheick Saïdou – Ministère de l’agriculture et de l’alimentation – Journée de remise des prix Solidarité RED 2019

Présentation à revoir et réécouter :





Une vraie leçon de vie entre le lycée agricole de Fontaines et Madagascar

Extrait du site de l’Afdi : http://agri71.fr/articles/03-12-2018/11251/Une-vraie-le-on-de-vie-au-lycee-agricole-de-Fontaines/

Les deux étudiants ont été profondément marqués par leur expérience sur le continent africain.

Comme il se doit, chaque étudiant en BTS ACSE du lycée agricole de Fontaines se doit d’effectuer un stage d’un mois à l’étranger. Pour leur part, Pierre Batte et Maxime Blanchard ont souhaité effectuer, ensemble, un grand saut dans l’inconnu. « Nous voulions vivre une expérience unique nous permettant de nous dépayser et de revenir avec de nouvelles idées, un nouveau point de vue. » Après discussion avec leurs enseignants et notamment M Cretin, qui les a dirigés vers l’association Afdi (Agriculteurs français et développement international), la possibilité s’est offerte à eux de partir à Madagascar. Au départ, leur idée était simple. « L’objectif de ce stage était d’interviewer des jeunes agriculteurs de la région de Fianarantsoa sur leur parcours d’installation. »

Immersion en terre inconnue

Arrivés sur place le 24 juin dernier, les deux étudiants sont confrontés à un total dépaysement. « Les premiers jours, nous découvrons la pauvreté et l’insalubrité. Mais nous nous y attendions plus ou moins dans un pays en développement. Ensuite, viennent les trajets avec des heures et des heures de routes mal entretenues, parfois des chemins, avec une conduite à la malgache. Cependant, la beauté des paysages nous a vite fait oublier cela. Ce que nous retiendrons le plus de ce voyage est la sympathie des agriculteurs que nous avons eu la chance d’interroger, leur hospitalité, leur accueil, leur générosité. Ils nous ont fait partager leur quotidien, leur façon de vivre, dans une campagne démunie de toute industrialisation ; peu ont le courant ou le gaz, mais leur joie de vivre et leurs ambitions restent grandes. C’est là une vraie leçon de vie. »

Parmi les agriculteurs rencontrés sur place, ils auront été tout particulièrement touchés par Valahona Maranjanna Anonjana, jeune agricultrice de 28 ans, qui gère avec son père la ferme familiale de 4,5 hectares. « Installée en 2013 avec son père, cette ancienne étudiante en mathématiques économiques ne disposait au départ que de rizières. Elle a réinstallé des cultures sur toute la surface et a travaillé les friches pour en faire des terrains cultivables, mettant en place des rotations pour rendre viable son exploitation. Outre le riz, les productions maraîchères et le maïs, sont cultivés des haricots, de la patate douce, des oranges, des pistaches, du fourrage et des pommes de terre. Sont élevées trois vaches laitières de race pis rouge et normande (avec une production laitière de 19 litres par jour en monotraite), deux veaux qui serviront plus tard au travail et une trentaine de poulets gasy. A noter que seul l’engrais naturel provenant de ses vaches est utilisé pour amender les terres. »