Je suis Guénaël Wagner, âgé de 20 ans et originaire des Pyrénées. Mon voyage Zellidja s’est déroulé du 26 juin 2017 au 04 août 2017 soit une durée de 40 jours dans 8 capitales européennes. De Paris jusqu’à Oslo et en passant par Londres, Bruxelles, Amsterdam, Berlin, Copenhague et Stockholm, j’ai comparé la place du végétal dans ces capitales. J’ai étudié l’intérêt du vert et son évolution en milieu urbain. J’ai observé et comparé les différentes actions mises en place pour son développement. Actions découvertes au près allable sur internet ou sur place grâce au hasard ou à des recommandations. J’ai eu la chance de rencontrer des acteurs du domaines du végétal dans différentes villes qui ont pu me parler d’approches différentes. Je pense à Christine Aubry, ingénieur de Recherches Hors Classe pour l’INRA, qui travaille sur l’étude des formes et fonctions des agricultures urbaines au sein d’AgrosParisTech ou encore Yann Françoise, responsable de la division climat-énergies à la Mairie de Paris. Mon choix de déplacement s’est concentré sur le train via l’interrail. Ce mode de voyage est plus économique, sociable et très rapide. A chaque fois que je prenais le train, je rencontrais d’autres voyageurs souvent en interrail et de différentes nationalités. J’ai voyagé avec pas mal de français, un italien, des belges et des allemands. Les trains de nuit étaient de sacrées expériences, je pensais économiser une nuit d’hôtel mais à chaque fois je dormais 1H dans le train et je perdais la journée suivante à rattraper ma nuit. Dans l’ensemble, j’ai bien aimé ce mode de voyage qui m’offrait aussi des moments de calmes pour travailler sur mon blog ou sur mes futures visites. Le train permet aussi d’observer les paysages que l’on traverse, j’ai grandement apprécié cela dans les pays scandinaves où j’ai pu voir des défilements de paysages grandioses entres les forêts, les taïgas, les fjords ou les lacs. Pour le retour, j’ai pris un avion depuis Oslo pour arriver à Toulouse. J’ai choisi de terminer ce voyage via ce mode de transport car il est rapide et j’avais dépassé les délais de mon billet interrail. Concernant mon mode de logement, j’ai privilégié le couchsurfing et les auberges de jeunesses, si je ne trouvais pas d’hôtes. Le couchsurfing est un principe d’hébergement solidaire. Via une application, des hôtes proposent d’héberger des voyageurs gratuitement. Le voyageur doit demander aux hôtes s’ils veulent bien l’accueillir, en échange il peut offrir un cadeau, partager des connaissances ou tout simplement devenir un ami. Dans chaque ville, j’ai essayé de faire du couchsurfing mais en été le nombre de voyageurs est exorbitant comparé aux nombreux d’hôtes, ce qui a rendu mon objectif assez compliquer à atteindre. J’ai quand même réussi à faire du couchsurfing dans presque chaque ville, entre 2 et 3 jours par hôtes et jusqu’à 2 hôtes par ville. J’ai rencontré des personnes formidables, j’ai eu de belles opportunités. A Bruxelles, j’ai été hébergé par Jean-Luc et Sofia, un couple franco-autrichien, durant 3 nuits. On alternait entre le français et l’anglais, ce qui était assez pratique, je pouvais toutes expliquer et passer en Français si c’était trop compliquer à dire en Anglais. Au bout de 3 jours, mes hôtes m’ont proposé de rester une journée de plus avec eux et de les accompagner en Hollande pour aller faire de la voile. Ni une ni deux, sans hésiter, j’ai dit oui et lendemain j’étais sur la route. La matinée a été tranquille, voir ennuyeuse, je n’avais rien à faire sur le bateau. Par contre l’après-midi, Sofia et Annika m’ont appris à manœuvre le bateau, à tourner avec l’avant ou l’arrière, à diriger la voile en fonction du vent. Une expérience géniale, j’ai vraiment adoré ! Sofia trouve que je suis très bon pour une première fois. Voilà, un des exemples d’opportunités offertes par le couchsurfing. J’ai vraiment apprécié ma première expérience Zellidja, je souhaite à tout le monde de faire de même. Même si parfois je me retrouvais vraiment seul, j’ai beaucoup appris sur moi-même, sur le fait que je suis attaché à mes amis, que j’ai besoin d’avoir des gens autour de moi. La solitude n’est pas mon fort. Entretenir un carnet de route et de compte est fort utile, c’est un moment où on se retrouve au calme à analyser ce qu’on a fait, à remarquer ses erreurs et à prévoir pour les prochaines fois de ne pas les reproduire. Au début de mon voyage, j’étais vraiment trop strict sur la moindre dépenses et anxieux à l’idée de ne pas trouver d’hôtes et de devoir payer pour une auberge de jeunesse. Mais au bout d’un certain temps, j’ai su être moins strict et profite plus de mon voyage. Je ne regrette pas d’avoir tenté cette aventure qui m’a apporté autant de rencontre que de connaissance sur mon étude et sur moi-même.