Jeunes ambassadeurs du commerce équitable
Agriculteurs.ice.s de demain – Des vidéos pour aller au delà des préjugés sur l’agriculture et l’élevage
Fertiliser le réel ou l’initiation de futurs agriculteurs à la pratique du film documentaire au LEGTA de Pamiers.
«Nous faisons ce film car nous entendons souvent dire que le métier que nous avons choisi est cruel: envoyer des animaux à l’abattoir. Nous pensons au contraire que la relation entre l’éleveur et l’animal est très forte!»Ainsi s’expriment un groupe d’élèves de terminales CGEA (Conduite et gestion d’une entreprise agricole) en présentation de leur court–métrage intitulé «Un éleveur, un animal, une relation.» réalisé dans le cadre d’un projet artistique en Education socioculturelle.
En tout, 4 séquences documentaires ont été produites par les terminalesCGEA du lycée de Pamiers lors d’une semaine artistique menée en mars dernier avec Elsa Deshors, réalisatrice en résidence sur l’établissement. 4 sujets pour débattre, échanger sur les enjeux de leur futur métier: questionner les clichés du milieu agricole, affirmer et reconnaître la place des femmes agricultrices, mettre en avant les évolutions des pratiques agricoles et les potentiels conflits intergénérationnels dans la transmission d’une exploitation familiale.
La consigne était de choisir un sujet lié à leur expérience personnelle et trouvé leur angle d’approche, ce qu’ils avaient envie de montrer, questionner, titiller…
En amont de la semaine, les élèves ont mené une enquête à base d’interviews, de recherche pour éprouver leurs propres représentations et réussir à développer leur point de vue.
En résidence sur le lycée depuis janvier 2021, Elsa Deshors a animé ces ateliers en alternant expérimentation, pratique, projection et réflexion pour parfaire une éducation à l’image et à la communication. Ce projet s’articule autour des notions creusées en Education socioculturelle.Le projet initial prévoyait une diffusion des films en public dans un cinéma du territoire.
Le contexte sanitaire ne le permettant malheureusement pas, la «Télé buissonnière», dont la réalisatrice est membre active, diffuse ces courts–métrages dans une série documentaire intitulée «Agriculteurs.ice.s de demain»
Cette action est intégrée dans un projet de résidence artistique qui a pu voir le jour grâce aux partenariats de la Région Occitanie et de la DRAC (projet de résidence artistique Occit’avenir).
Contact : SCHOLASCH Aurélie, enseignante d’ESC au lycée agricole de Pamiers
Agriculteurs.ice.s de demain #1 Un éleveur, un animal, une relation
« Nous faisons ce film car nous entendons souvent dire que le métier que nous choisissons est cruel : envoyer des animaux à l’abattoir. Nous pensons qu’au contraire, la relation entre l’éleveur et l’animal est très forte. »
Agriculteur.ice.s de demain #2 Le choc des générations
Les changements de pratiques agricoles sont-ils la source des conflits intergénérationnels, ou bien existe-t-il d’autres raisons ?
Agriculteur.rice.s de demain #3 Nous, futures agricultrices
« En tant que femmes, nous nous sentons concernées et il faut que beaucoup de choses changent et bougent ! » Nous pensons que nous pouvons en faire autant qu’un homme. »
Agriculteurs.ice.s de demain #4 L’agriculture sort de ses préjugés
« En tant que futur.e.s agriculteur.rice.s, nous souffrons de préjugés à l’égard de notre métier, cependant, nous sommes conscients que c’est un milieu qui doit, lui aussi, s’ouvrir aux autres et à la différence. »
Régis Dupuy, 10 ans au réseau Cameroun
La rencontre avec l’autre et l’ailleurs agrandit toujours notre regard, notre expérience et nos manières de penser.
Régis DUPUY
Dans cette interview réalisée en juin 2021, il revient sur sa mission d’animateur du réseau géographique Cameroun, pour la Direction Générale de l’Enseignement et de la Recherche, sur de nombreux projets suivis, ses rencontres et découvertes avec ce pays et ses habitants. Cet article est illustré de nombreuses photos de Régis Dupuy, dont certaines font partie d’une exposition qu’il se propose aussi de présenter dans les lycées qui souhaiteront organiser un évènement de découverte de la culture camerounaise.
Portailcoop : Peux-tu nous rappeler l’origine de ton intérêt pour le Cameroun et les projets pédagogiques menés avec les partenaires camerounais ?
Regis Dupuy : A l’origine de la plupart de nos actions, il y a souvent des rencontres déterminantes. En l’occurrence, c’est la visite du président de l’association « 09 Cameroun » dans le lycée où je venais d’arriver, il y a 20 ans ! Il était à la recherche d’éventuelles compétences dans le secteur agricole dont il pensait qu’elles pourraient être utiles pour une association qui, jusque là, œuvrait dans le domaine sanitaire et celui de l’éducation de base.
Comme les années précédentes, je participais à des actions de coopération décentralisée menées en Côte d’Ivoire, pour le compte de l’établissement où j’étais enseignant. L’expérience acquise dans ces actions, même modeste, ne pouvait pas s’arrêter là !
D’autant que dans la zone où intervenait l’association, une école technique d’agriculture, l’équivalent de nos lycées, ne demandait qu’à tisser des liens avec de nouveaux partenaires. Et ces liens, jusqu’à aujourd’hui, ont toujours été entretenus.
Portailcoop : Peux-tu citer quelques projets emblématiques suivis avec le réseau national Cameroun de l’enseignement agricole ?
Regis Dupuy : Le réseau Cameroun, dès 2011, en tant qu’animateur, était la voie la plus efficace pour construire à plus grande échelle des relations entre établissements des deux pays. L’objectif ambitieux consistait à impulser de véritables nouveaux partenariats. Et je dois dire que cette tâche n’a pas été facile à mener, de multiples freins existaient.
Malgré cela je retiens la réussite d’un formidable projet, Keka-Wongan, né de la rencontre entre Florent Dionizy, collègue de l’EPL de Nantes et Antoine Mbida, directeur du CRA (collège régional d’agriculture d’Ebolowa). Projet initié dès 2012 et qui ne s’arrête pas de grandir, il est pris dans une spirale vertueuse que son pouvoir d’attraction s’auto-alimente sans cesse.
Pour les collègues qui voudraient s’inspirer de ce modèle, vous pouvez retrouver le documentaire, Keka Wongan -Notre caco, le film qui lui est consacré dans la sélection du festival Alimenterre 2020.
Ce que je retiens aussi, c’est le projet d’ateliers pédagogiques entre 5 établissements français et camerounais, né en 2018 à l’initiative de Pierre Blaise Ango, le coordonnateur national au Cameroun du vaste et remarquable programme de réforme de l’enseignement agricole dans ce pays. Ce projet a souffert, comme beaucoup d’autres, de la longue période de confinement, mais son nouveau départ est fixé pour l’automne 2021 avec l’accueil des 5 partenaires camerounais dans nos établissements.
Portailcoop : Quels sont pour toi les apports principaux pour les apprenants, les personnels et aussi l’animateur du réseau des collaborations et mobilités en Afrique et au Cameroun en particulier ?
Regis Dupuy : Je suis persuadé que la réalisation de projet en commun, dans lequel chacun apporte sa contribution, quelque soit le niveau d’importance de la tâche ou la nature de la question à traiter, est le meilleur moyen d’agir pour « l’enrichissement » de chacun qui aboutit forcément, dans ce cas, à l’intérêt commun. Cela vaut pour tous les acteurs concernés, qu’il s’agisse des apprenants ou des personnels.
C’est pour cette raison que les projets d’ateliers pédagogiques, qui, en deux mots, consistent dans la création d’un atelier technologique (transformation du manioc par exemple, ou bien atelier d’agroéquipement) doublé de la création d’un module ad’hoc. Ils mobilisent les compétences de part et d’autre dans un même objectif final, fortement utile et fortement gratifiant. Une fois la démarche engagée, chacun doit agir en interrelation avec son partenaire pour parvenir à la création du produit commun, et cela s’inscrit dans une durée relativement longue.
Au-delà de ce cadre d’un montage de projet, je redirai ce qui a maintes fois été rappelé et ce dont nous sommes persuadés, la rencontre avec l’autre et l’ailleurs agrandit toujours notre regard, notre expérience et nos manières de penser. Et lorsqu’il s’agit de l’Afrique, nous pouvons considérer que cet agrandissement est bien réel.
Portailcoop : Un conseil pour le futur animateur du réseau ?
Regis Dupuy : Sans vouloir donner de conseil, mais plutôt quelques repères, nous aurons sans doute l’occasion d’en reparler, je considère que les interlocuteurs qui comptent et sur qui on peut compter sont de vraies personnes ressources. Leurs contacts sont précieux et leur parole riche de sens.
Lorsque j’ai suivi les traces de Joël Magne, animateur du réseau Cameroun avant que je ne lui succède, nous avions fait une mission de tuilage au Cameroun, consacrée en bonne partie à la rencontre de ses personnes ressources.
… cela nous conduit à avoir envie de découvrir la complexité qui se cache derrière la simplicité.
Régis DUPUY
Portailcoop : Peux-tu enfin nous parler d’une exposition photo sur le campement Pygmée Baka que tu proposes de rendre itinérante et de présenter dans les lycées agricoles intéressés ?
Regis Dupuy : C’est un projet qui me tient à cœur ! Cette expo est composée de 45 à 50 cadres en formats différents, de 13×18 à 70×100, une partie en couleur, une autre en noir et blanc. On peut se demander pourquoi une telle diversité de formats, tout simplement parce qu’elle répond aux objectifs des « images ». Certaines ont besoin d’intimité et ne se donnent à voir qu’en s’approchant tout près, ce qui nous oblige à aller à leur rencontre, à se mettre à leur hauteur ; d’autres, au contraire, en imposent par leur taille et la force du message qu’elles délivrent, et, en couvrant le bruit de leurs voisines. Ce sont elles qui mobilisent notre premier regard et qui, généralement, l’impriment.
Pourquoi de la couleur et du noir et blanc ?
La réponse est essentiellement esthétique, certaines lumières subliment les verts et les bruns, mais aussi les détails des expressions, si bien qu’il serait dommage de ne pas les laisser parler dans ces moments propices. En contrepartie, le choix du noir et blanc a lui aussi un avantage, celui de simplifier les messages et, en quelque sorte, de les sanctuariser… mais, par réaction, assez souvent, cela nous conduit à avoir envie de découvrir la complexité qui se cache derrière la simplicité.
J’aurai du commencer par là, les photos sont majoritairement des scènes de vie, elles sont donc consacrées aux acteurs eux-mêmes, les Pygmées Baka dans leur vie quotidienne. Il s’agit de « portraits » collectifs ou de «portraits» individuels. Portraits entre guillemets, parce qu’il ne s’agit pas de portraits formels comme on pourrait encore l’entendre, bien évidemment.
Reste à justifier le choix de sujet ! Deux raisons : d’abord parce que membre de l’association « 09 Cameroun », j’avais dans mes missions le suivi de l’activité de l’association et des partenaires locaux du campement Baka de Lakabo ; ensuite, parce qu’avec des apprenants et des collègues, nous avons mené beaucoup de projets destinés à ce campement, in situ.
Cela ne se voit pas, parce que nous avons toujours l’impression que la durée n’existe pas dans une expo photo, mais ici, la durée est bien présente, elle est précisément de 15 ans.
En termes pratiques, il faut un minimum de surface d’exposition pour accrocher les cadres. En général les grilles mobiles d’expo sont la solution la plus simple. Je me déplace pour le transport et l’accrochage…et ensuite le décrochage. La durée optimale d’exposition est autour de 15 jours, voire 3 semaines. Je peux aussi intervenir en cours à la demande de collègue(s), bien entendu, qui souhaiteraient en savoir davantage sur la vie des Pygmées Baka au Sud-Cameroun.
Retour sur la vie du réseau en image :
Pour les établissements partants pour accueillir l’exposition photographique de Regis DUPUY, consulter la fiche de présentation de son exposition : LAKABO : Campement Pygmée BAKA
Présentation et commande de l’EXPO
Informations complémentaires :
- La construction d’un centre d’accueil à Yaoundé par le programme KEKA-Wongan : Centre destiné à l’accueil de stagiaires, spécialement ceux-de notre enseignement agricole : https://3cfcameroun.simdif.com/
- Le documentaire Keka-Wongan: https://www.imagotv.fr/documentaires/keka-wongan/film/1
- Le documentaire « Lakabo, Campement Baka » – Février 2016,
par Cyril Sentenac, élève au LEGTA de Pamiers et membre actif du Club UNESCO des Pyrénées.
Contact : Régis DUPUY, regis.dupuy@educagri.fr
Panique à la TransiSchool !
« Panique à la TransiSchool ! » est un outil pédagogique mis à la disposition des enseignant.e.s et des animateur·trice·s, pour sensibiliser les jeunes entre 11 et 15 ans.
Au travers d’un jeu d’enquête par équipe, les jeunes sont plongé·es dans les rouages de la mondialisation.
Cinq chemins, ponctués d’énigmes et d’indices à collecter, leur feront découvrir les enjeux associés à des univers de leur quotidien (petit-déjeuner, vestiaire, cantine, jardin, salle de bains).
Animé par une ou deux personnes, « Panique à la TransiSchool ! » permet aux joueurs et aux joueuses, en partant de leur quotidien, d’acquérir des connaissances sur le monde qui les entoure, de favoriser un esprit critique sur le système économique dominant, de découvrir les alternatives et surtout, de les inviter à passer à l’action pour participer à une transition écologique et solidaire !
« Panique à la TransiSchool ! » est un outil pédagogique innovant qui a été conçu et réalisé par la Fédération Artisans du Monde et Bio Consom’acteurs dans le cadre du programme Fair Future d’éducation au commerce équitable, avec le soutien financier de l’AFD.
Plus d’informations : https://www.transischool.org/
Pour commander le jeu : https://outils.artisansdumonde.org/nos-outils-educatifs/panique-a-la-transischool.html
Exposition itinérante « Dessine-moi l’écologie »
Le RED s’associe à l’association Cartooning for peace (créée par Plantu et Kofi Annan, Prix Nobel pour la Paix) pour diffuser et encourager l’organisation d’ateliers et de rencontres en lien avec l’Exposition itinérante « Dessine-Moi L’écologie » dans les lycées agricoles.
Information générale tirée du site de Cartooning for peace sur l’exposition, l’animation d’atelier et le guide pédagogique :
« Notre planète, et avec elle, toutes les espèces vivantes, sont en réel danger. L’urgence écologique est telle que nous ne pouvons plus l’ignorer. Le dernier rapport du Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC) tire la sonnette d’alarme : le réchauffement des températures au-delà de 1,5°C auront de très lourdes conséquences sur le climat, les espèces… Les preuves sont là, bien palpables, et les climato-sceptiques seront bientôt à court d’arguments. Vagues de chaleur inédites, sécheresses meurtrières, fonte des glaciers, montée des eaux, multiplication de catastrophes naturelles… le réchauffement climatique est le défi majeur de notre génération et, faut-il le craindre, de celles qui doivent encore venir. A quoi s’ajoutent toutes les problématiques liées à la pollution, à la raréfaction de l’eau, à l’utilisation des pesticides dans l’industrie agroalimentaire… C’est notre santé et notre survie qui sont en jeu ! Il est donc temps d’agir et d’interpeller nos gouvernements et pouvoirs publics pour prendre le problème à bras le corps.
C’est pourquoi Cartooning for Peace, réseau international de dessinateurs de presse résolument engagés dans la lutte pour l’environnement, créé pour la rentrée 2020 l’exposition itinérante « Dessine-moi l’écologie » à destination des collèges et lycées sur l’ensemble du territoire français avec le soutien de la MGEN.
Composée de 11 panneaux autoportants, l’exposition vient également répondre aux demandes des enseignants qui ont fait part à Cartooning for Peace de leurs besoins en matière de ressources pédagogiques sur l’environnement. Cette exposition aborde de manière ludique les enjeux liés à la pollution, à la gestion des déchets ou encore à la biodiversité afin de sensibiliser jeunes et adultes au dérèglement climatique et à les inciter à s’engager davantage en faveur d’un monde durable.
L’exposition est mise gratuitement à disposition des établissements scolaires (niveaux collège et lycée). Merci de contacter directement le coordinateur MGEN de votre académie : Liste coordinateurs MGEN »
Pour les lycées agricoles, il sera aussi possible de participer à plusieurs tournées de l’exposition en 2021/2022 en contactant le RED.
A télécharger :
Atelier rencontre dessinateur de presse
Formulaire demande atelier 2020-2021
Outils
Télécharger le livret pédagogique en cliquant ici
Découvrir l’exposition en ligne
Plus d’informations sur l’association, ses activités de solidarité internationale et ses autres outils sur : https://www.cartooningforpeace.org/
PARTICIPATION de la classe de Terminale STAV du Campus Vert d’Azur
Le Campus Vert d’Azur a accompagné un projet porté par 4 jeunes de Terminales STAV du Campus Vert d’Azur d’Antibes (Flavien MASSIERA, Tanguy PACE, Jules GUILLERMIN et Tiziano VIZZINI ). L’initiative a été primée pour la 8ème édition du Prix ALIMENTERRE dans l’enseignement agricole pour l’année scolaire 2020-2021 et fait partie des 3 projets lauréats.
Un projet innovant, collectif, collaboratif sur l’alimentation durable . Même si le contexte sanitaire était complexe , le groupe est resté solidaire et s’est fédéré autour d’un projet de création de vidéos courtes de 4 formats différents pour toucher un plus large public…Peut être la naissance d’une Web TV au Campus Vert d’Azur?
Découvrez les 4 vidéos réalisées grâce à ce projet autour de l’alimentation durable:
• Comment optimiser la production de spiruline ?
• Oignon Rocambole : aliment de demain ?
• Comment le Campus pourrait répondre aux besoins de houblon bio des microbrasseurs des Alpes maritimes ?
Plus d’informations et contacts : Sylvie Soave (Campus d’Antibes)
Le projet, dont vous pouvez télécharger la fiche projet, a été retenu parmi les 3 projets Lauréats ALIMENTEREE 2021
Revivez la remise des prix et le témoignages des jeunes impliqués :
Remise du Prix ALIMENTERRE 2021 from CFSI ALIMENTERRE on Vimeo.
DÉGUSTONS ÉQUITABLEMENT
Cette animation, imaginée par le RED à partir du carnet de dégustation de Ethiquable (entreprise du commerce équitable), vise plusieurs objectifs :
- Réfléchir aux impacts de nos actes de consommation sur les modèles agricoles et de commerce.
- Prendre conscience des moteurs de nos choix de consommation.
- Prendre conscience qu’une « éducation au goût » ou une meilleure connaissance des process est importante pour savoir apprécier des produits agricoles de qualité, labellisés ou de terroir.
- Mieux connaître les cahiers des charges et les garanties apportées aux consommateurs par les différents labels sociaux, environnementaux, d’origine, de qualité (Equitable, Bio, IGP, AOP….)
Réinventer le monde
Réinventer le Monde est un programme pédagogique créé par l’Agence française de développement pour sensibiliser les jeunes au développement durable et à la solidarité internationale et leur donner envie de s’engager.
Conçu comme un voyage au cœur des Objectifs de développement durable, les participants débutent leur immersion par la découverte, en podcast, du quotidien d’habitants de la planète et des enjeux auxquels ils font face.
Accompagnés de leurs enseignants, les collégiens et lycéens ont la possibilité de participer à un concours de podcast pour raconter à leur tour leurs histoires d’un monde plus juste et durable.
Plus d’information, ressources et inscription au concours : https://www.reinventer-le-monde.fr/
Agro Challenges en Autriche
Rencontres d’apprenants dans le cadre d’un projet européen Erasmus+ « Apprendre à Produire en Protégeant l’Environnement et L’homme » : APPEL
Les apprenants des établissements agricoles de Langenlois (A), de Freiburg (D), de Coconi (Mayotte) et de Wintzenheim (Haut-Rhin) ont testé le jeu Agro Challenges, fin janvier, dans sa version bilingue franco-allemande encore expérimentale.
Les langues se sont déliées au sens propre et au sens figuré. En anglais, en allemand ou français les échanges se sont faits à bâtons rompus pour faire le tour des arcanes de l’agroécologie et des pratiques du développement durable. Outre son aspect « jeu », c’est un formidable outil de communication et d’approfondissement de ses connaissances et savoirs faire dans ce spectre qui va de la biodiversité aux énergies renouvelables pour sauver notre planète.
Toute l’attractivité d’Agro Challenges réside dans la possibilité de conduire un raisonnement et une pratique à différents niveaux de connaissances et de savoirs faire alternatifs au savoir dominant de l’agriculture et de surcroît : apprendre, se perfectionner en situation ludique….
Marc Oberheiden
Plus d’infos sur le jeu et commandes : Agrochallenges