La fresque du climat

Extrait du site de présentation de l’outil : https://fresqueduclimat.org/

 

« Depuis fin 2018, l’association la Fresque du Climat œuvre pour embarquer tous les individus et toutes les organisations dans la transition, en permettant la diffusion rapide d’une compréhension partagée du défi que représente le changement climatique.

Cet outil d’éducation et de sensibilisation est utilisé auprès de tous les publics, en France et dans plus de 40 pays.

Le changement climatique est souvent traité sous l’un de ses aspects uniquement (incendies, inondations, fontes…), sans comprendre le sujet dans sa globalité. Ce manque de recul est désarmant, anxiogène : on nous crie partout qu’il y a urgence, sans que l’on comprenne pourquoi ou comment agir.

La Fresque du Climat permet de reconstituer l’enchaînement des causes et des conséquences du changement climatique de manière ludique et collaborative. Grâce à un diagnostic scientifique partagé, l’atelier suscite une prise de conscience puis une discussion constructive, créant une volonté d’agir face à ce défi. »

 




Exposition LAKABO : Campement Pygmée BAKA au Cameroun

Depuis 2005, Le club UNESCO du LEGTA de Pamiers conduit des missions de coopération dans le sud est du Cameroun, en région de forêt tropicale, missions qui sont directement liées à l’action de l’association 09 Cameroun, laquelle propose les projets, facilite la préparation et la réalisation des opérations sur le terrain, notamment en affectant un responsable de chantier.

Depuis 2010, nos missions consistent systématiquement à réaliser un chantier de construction au profit du campement Pygmée Baka de Lakabo, situé en pleine forêt à 40 kms de la petite ville d’Abong Mbang. Peuple de chasseurs-cueilleurs, les BAKAS sont aujourd’hui dans une situation très délicate : leur espace de vie, la forêt, se réduit, victime de l’appétit des compagnies forestières et des planteurs-élites de Cacaoyers ou de palmiers, leurs  droits politiques et sociaux sont très mal reconnus, leurs relations avec les voisins Bantous deviennent toujours plus serviles….En clair, leur mode de vie est clairement menacé.

C’est donc pour participer, à notre mesure, à l’amélioration de leurs conditions d’existence que nous faisons ces travaux. Depuis 2005, Nous avons pu ainsi construire 2 écoles, 2 maisons destinées aux instituteurs, aménager le point d’eau, réhabiliter un hébergement destiné à de jeunes enfants Baka à Abong Mbang, et ceci lors de missions réalisées sur une dizaine de jours, à un rythme annuel ou bisannuel. La dernière  mission,   consacrée à la réhabilitation du  dispensaire le plus proche du campement, et à l’installation de panneaux solaires à Lakabo, est déjà lointaine !

Au-delà de cet objectif de développement, participer à cette aventure offre bien évidemment la possibilité de s’immerger dans une autre réalité, dans toutes ses dimensions, et d’en savoir un peu plus sur la sagesse de ce peuple, et qui sait, d’en tirer de précieux enseignements pour nous-mêmes…  Mais aller à Lakabo, c’est aussi en ramener des images ! Les meilleures sont proposées dans une expo photo itinérante, une galerie de portraits de vies qui sont  à décrypter autant qu’ils nous questionnent. Posture utile en des temps  particulièrement sujets à nos propres interrogations.

Autres photos de l’exposition à découvrir sur le compte Flickr : https://www.flickr.com/photos/lemauris/




La boîte à outils Fair, pour sensibiliser au commerce équitable

Découvrez les nombreux supports de sensibilisation, des trames d’animation, des kits de mobilisation,… l’essentiel pour mener une action d’éducation au commerce équitable en classe, sur son campus ou ailleurs. Par Fair Future de Commerce équitable France.

 

Nos ressources




Jeunes ambassadeurs du commerce équitable

Pour tout savoir sur le dispositif « Jeunes Ambassadeurs et Ambassadrices du Commerce Equitable » et vous lancer dans l’aventure, consultez ou téléchargez notre kit de mobilisation en plusieurs parties. Pour toute question ou demande d’information, n’hésitez pas à nous contacter : la Fédération Artisans du Monde et les associations Artisans du Monde peuvent vous accompagner dans ce projet.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 




Régis Dupuy, 10 ans au réseau Cameroun

La rencontre avec l’autre et l’ailleurs agrandit toujours notre regard, notre expérience et nos manières de penser.

Régis DUPUY

Dans cette interview réalisée en juin 2021, il revient sur sa mission d’animateur du réseau géographique Cameroun, pour la Direction Générale de l’Enseignement et de la Recherche, sur de nombreux projets suivis, ses rencontres et découvertes avec ce pays et ses habitants. Cet article est illustré de nombreuses photos de Régis Dupuy, dont certaines font partie d’une exposition qu’il se propose aussi de présenter dans les lycées qui souhaiteront organiser un évènement de découverte de la culture camerounaise.

Portailcoop : Peux-tu nous rappeler l’origine de ton intérêt pour le Cameroun et les projets pédagogiques menés avec les partenaires camerounais ?

Regis Dupuy : A l’origine de la plupart de nos actions, il y a souvent des rencontres déterminantes. En l’occurrence, c’est la visite du président de l’association « 09 Cameroun » dans le lycée où je venais d’arriver, il y a 20 ans ! Il était à la recherche d’éventuelles compétences dans le secteur agricole dont il pensait qu’elles pourraient être utiles pour une association qui, jusque là, œuvrait dans le domaine sanitaire et celui de l’éducation de base.

Comme les années précédentes, je participais à des actions de coopération décentralisée menées en Côte d’Ivoire, pour le compte de l’établissement où j’étais enseignant. L’expérience acquise dans ces actions, même modeste, ne pouvait pas s’arrêter là !

D’autant que dans la zone où intervenait l’association, une école technique d’agriculture, l’équivalent de nos lycées, ne demandait qu’à tisser des liens avec de nouveaux partenaires.  Et ces liens, jusqu’à aujourd’hui, ont toujours été entretenus.

Portailcoop : Peux-tu citer quelques projets emblématiques suivis avec le réseau national Cameroun de l’enseignement agricole ?

Regis Dupuy : Le réseau Cameroun, dès 2011, en tant qu’animateur, était la voie la plus efficace pour construire à plus grande échelle des relations entre établissements des deux pays. L’objectif ambitieux consistait à impulser de véritables nouveaux partenariats. Et je dois dire que cette tâche n’a pas été facile à mener, de multiples freins existaient.

Malgré cela je retiens la réussite d’un formidable projet, Keka-Wongan, né de la rencontre entre Florent Dionizy, collègue de l’EPL de Nantes et Antoine Mbida, directeur du CRA (collège régional d’agriculture d’Ebolowa). Projet initié dès 2012 et qui ne s’arrête pas de grandir, il est pris dans une spirale vertueuse que son pouvoir d’attraction s’auto-alimente sans cesse.

Pour les collègues qui voudraient s’inspirer de ce modèle, vous pouvez retrouver le documentaire, Keka Wongan -Notre caco, le film qui lui est consacré dans la sélection du festival Alimenterre 2020.

Ce que je retiens aussi, c’est le projet d’ateliers pédagogiques entre 5 établissements français et camerounais, né en 2018 à l’initiative de Pierre Blaise Ango, le coordonnateur national au Cameroun du vaste et remarquable programme de réforme de l’enseignement agricole dans ce pays. Ce projet a souffert, comme beaucoup d’autres, de la longue période de confinement, mais son nouveau départ est fixé pour l’automne 2021 avec l’accueil des 5 partenaires camerounais dans nos établissements.

Portailcoop : Quels sont pour toi les apports principaux pour les apprenants, les personnels et aussi l’animateur du réseau des collaborations et mobilités en Afrique et au Cameroun en particulier ?

Regis Dupuy : Je suis persuadé que la réalisation de projet en commun, dans lequel chacun apporte sa contribution, quelque soit le niveau d’importance de la tâche ou la nature de la question à traiter, est le meilleur moyen d’agir pour « l’enrichissement » de  chacun qui aboutit forcément, dans ce cas,  à l’intérêt commun. Cela vaut pour tous les acteurs concernés, qu’il s’agisse des apprenants ou des personnels.

C’est pour cette raison que les projets d’ateliers pédagogiques, qui, en deux mots, consistent dans la création d’un atelier technologique (transformation du manioc par exemple, ou bien atelier d’agroéquipement) doublé de la création d’un module ad’hoc. Ils mobilisent les compétences de part et d’autre dans un même objectif final, fortement utile et fortement gratifiant. Une fois la démarche engagée, chacun doit agir en interrelation avec son partenaire pour parvenir à la création du produit commun, et cela s’inscrit dans une durée relativement longue.

Au-delà de ce cadre d’un montage de projet, je redirai ce qui a maintes fois été rappelé et ce dont nous sommes persuadés, la rencontre avec l’autre et l’ailleurs agrandit toujours notre regard, notre expérience et nos manières de penser. Et lorsqu’il s’agit de l’Afrique, nous pouvons considérer que cet agrandissement est bien réel.

Portailcoop : Un conseil pour le futur animateur du réseau ?

Regis Dupuy : Sans vouloir donner de conseil, mais plutôt quelques repères, nous aurons sans doute l’occasion d’en reparler, je considère que les interlocuteurs qui comptent et sur qui on peut compter sont de vraies personnes ressources. Leurs contacts sont précieux et leur parole riche de sens.

Lorsque j’ai suivi les traces de Joël Magne, animateur du réseau Cameroun avant que je ne lui succède, nous avions fait une mission de tuilage au Cameroun, consacrée en bonne partie à la rencontre de ses personnes ressources.

 

… cela nous conduit à avoir envie de découvrir la complexité qui se cache derrière la simplicité.

Régis DUPUY

Portailcoop :  Peux-tu enfin nous parler d’une exposition photo sur le campement Pygmée Baka que tu proposes de rendre itinérante et de présenter dans les lycées agricoles intéressés ?

Regis Dupuy  : C’est un projet qui me tient à cœur ! Cette expo est composée de 45 à 50 cadres en formats différents, de 13×18 à 70×100, une partie en couleur, une autre en noir et blanc. On peut se demander pourquoi une telle diversité de formats, tout simplement parce qu’elle répond aux objectifs des « images ». Certaines ont besoin d’intimité et ne se donnent à voir qu’en s’approchant tout près, ce qui nous oblige à aller à leur rencontre, à se mettre à leur hauteur ; d’autres, au contraire, en imposent par leur taille et la force du message qu’elles délivrent, et, en couvrant le bruit de leurs voisines. Ce sont elles qui mobilisent notre premier regard et qui, généralement, l’impriment.

Pourquoi de la couleur et du noir et blanc ?

La réponse est essentiellement esthétique, certaines lumières subliment les verts et les bruns, mais aussi les détails des expressions, si bien qu’il serait dommage de ne pas les laisser parler dans ces moments propices. En contrepartie, le choix du noir et blanc a lui aussi un avantage, celui de simplifier les messages et, en quelque sorte,  de les sanctuariser… mais, par réaction, assez souvent, cela nous conduit à avoir envie de découvrir la complexité qui se cache derrière la simplicité.

J’aurai du commencer par là, les photos sont majoritairement des scènes de vie, elles sont donc consacrées aux acteurs eux-mêmes, les Pygmées Baka dans leur vie quotidienne. Il s’agit  de « portraits » collectifs ou de «portraits» individuels. Portraits entre guillemets, parce qu’il ne s’agit pas de portraits formels comme on pourrait encore l’entendre, bien évidemment.

Reste à justifier le choix de sujet ! Deux raisons : d’abord parce que membre de l’association « 09 Cameroun », j’avais dans mes missions le suivi de l’activité de l’association et des partenaires locaux du campement Baka de Lakabo ; ensuite, parce qu’avec des apprenants et des collègues, nous avons mené beaucoup de projets destinés à ce campement, in situ.

Cela ne se voit pas, parce que nous avons toujours l’impression que la durée n’existe pas dans une expo photo, mais ici,  la durée est bien présente, elle est précisément de 15 ans.

En termes pratiques, il faut un minimum de surface d’exposition pour accrocher les cadres. En général les grilles mobiles d’expo sont la solution la plus simple. Je me déplace pour le transport et l’accrochage…et ensuite le décrochage. La durée optimale d’exposition est autour de 15 jours, voire 3 semaines. Je peux aussi intervenir en cours à la demande de collègue(s), bien entendu, qui souhaiteraient en savoir davantage sur la vie des Pygmées Baka au Sud-Cameroun.

Retour sur la vie du réseau en image :

Pour les établissements partants pour accueillir l’exposition photographique de Regis DUPUY,  consulter la fiche de présentation de son exposition : LAKABO : Campement Pygmée BAKA

Présentation et commande de l’EXPO

Informations complémentaires :

  • La construction d’un centre d’accueil à Yaoundé par le programme KEKA-Wongan : Centre destiné à l’accueil de stagiaires, spécialement ceux-de notre enseignement agricole : https://3cfcameroun.simdif.com/
  • Le documentaire Keka-Wongan: https://www.imagotv.fr/documentaires/keka-wongan/film/1
  • Le documentaire « Lakabo, Campement Baka » – Février 2016,

par Cyril Sentenac, élève au LEGTA de Pamiers et membre actif du Club UNESCO des Pyrénées.

Contact : Régis DUPUY, regis.dupuy@educagri.fr

 




Panique à la TransiSchool !

« Panique à la TransiSchool ! » est un outil pédagogique mis à la disposition des enseignant.e.s et des animateur·trice·s, pour sensibiliser les jeunes entre 11 et 15 ans.

Au travers d’un jeu d’enquête par équipe, les jeunes sont plongé·es dans les rouages de la mondialisation.

Cinq chemins, ponctués d’énigmes et d’indices à collecter, leur feront découvrir les enjeux associés à des univers de leur quotidien (petit-déjeuner, vestiaire, cantine, jardin, salle de bains).

Animé par une ou deux personnes, « Panique à la TransiSchool ! » permet aux joueurs et aux joueuses, en partant de leur quotidien, d’acquérir des connaissances sur le monde qui les entoure, de favoriser un esprit critique sur le système économique dominant, de découvrir les alternatives et surtout, de les inviter à passer à l’action pour participer à une transition écologique et solidaire !

« Panique à la TransiSchool ! » est un outil pédagogique innovant qui a été conçu et réalisé par la Fédération Artisans du Monde et Bio Consom’acteurs dans le cadre du programme Fair Future d’éducation au commerce équitable, avec le soutien financier de l’AFD.

Plus d’informations : https://www.transischool.org/

Pour commander le jeu : https://outils.artisansdumonde.org/nos-outils-educatifs/panique-a-la-transischool.html




Exposition itinérante « Dessine-moi l’écologie »

Le RED s’associe à l’association Cartooning for peace (créée par Plantu et Kofi Annan, Prix Nobel pour la Paix) pour diffuser et encourager l’organisation d’ateliers et de rencontres en lien avec l’Exposition itinérante « Dessine-Moi L’écologie » dans les lycées agricoles.

Information générale tirée du site de Cartooning for peace sur l’exposition, l’animation d’atelier et le guide pédagogique :

« Notre planète, et avec elle, toutes les espèces vivantes, sont en réel danger. L’urgence écologique est telle que nous ne pouvons plus l’ignorer. Le dernier rapport du Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC) tire la sonnette d’alarme : le réchauffement des températures au-delà de 1,5°C auront de très lourdes conséquences sur le climat, les espèces… Les preuves sont là, bien palpables, et les climato-sceptiques seront bientôt à court d’arguments. Vagues de chaleur inédites, sécheresses meurtrières, fonte des glaciers, montée des eaux, multiplication de catastrophes naturelles… le réchauffement climatique est le défi majeur de notre génération et, faut-il le craindre, de celles qui doivent encore venir. A quoi s’ajoutent toutes les problématiques liées à la pollution, à la raréfaction de l’eau, à l’utilisation des pesticides dans l’industrie agroalimentaire… C’est notre santé et notre survie qui sont en jeu ! Il est donc temps d’agir et d’interpeller nos gouvernements et pouvoirs publics pour prendre le problème à bras le corps.

C’est pourquoi Cartooning for Peace, réseau international de dessinateurs de presse résolument engagés dans la lutte pour l’environnement, créé pour la rentrée 2020 l’exposition itinérante « Dessine-moi l’écologie » à destination des collèges et lycées sur l’ensemble du territoire français avec le soutien de la MGEN.

Composée de 11 panneaux autoportants, l’exposition vient également répondre aux demandes des enseignants qui ont fait part à Cartooning for Peace de leurs besoins en matière de ressources pédagogiques sur l’environnement. Cette exposition aborde de manière ludique les enjeux liés à la pollution, à la gestion des déchets ou encore à la biodiversité afin de sensibiliser jeunes et adultes au dérèglement climatique et à les inciter à s’engager davantage en faveur d’un monde durable.

L’exposition est mise gratuitement à disposition des établissements scolaires (niveaux collège et lycée). Merci de contacter directement le coordinateur MGEN de votre académie : Liste coordinateurs MGEN »

Pour les lycées agricoles, il sera aussi possible de participer à plusieurs tournées de l’exposition en 2021/2022 en contactant le RED.

A télécharger :

Atelier rencontre dessinateur de presse

Formulaire demande atelier 2020-2021


Outils

Télécharger le livret pédagogique en cliquant ici

 

Découvrir l’exposition en ligne

 

Plus d’informations sur l’association, ses activités de solidarité internationale et ses autres outils sur : https://www.cartooningforpeace.org/




Réinventer le monde

Réinventer le Monde est un programme pédagogique créé par l’Agence française de développement pour sensibiliser les jeunes au développement durable et à la solidarité internationale et leur donner envie de s’engager.

Conçu comme un voyage au cœur des Objectifs de développement durable, les participants débutent leur immersion par la découverte, en podcast, du quotidien d’habitants de la planète et des enjeux auxquels ils font face.

Accompagnés de leurs enseignants, les collégiens et lycéens ont la possibilité de participer à un concours de podcast pour raconter à leur tour leurs histoires d’un monde plus juste et durable.

Plus d’information, ressources et inscription au concours : https://www.reinventer-le-monde.fr/




« En-Road » + « Climate Action Simulation » : Un outil interactif en ligne et un jeu de rôle pour imaginer un monde sous les 2 °C de réchauffement en 2100

Photo : https://www.desmogblog.com/

Nous avions découvert l’outil C-Roads de Climate Interactive et du MIT (Michigan Institute of Technology) qui permet d’animer un jeu de rôle simulant une négociation climatique internationale : 6 groupes de pays (Chine, Inde, Pays en développement, UE….) négocient, deux groupes de lobbyistes s’activent (défense de l’environnement et des énergies fossiles) sous le regard de l’animateur représentant l’ONU qui organise les débats dans le cadre de la COP (Type COP 21).  Cet outil, dont vous trouverez tout le matériel de jeu de rôle (World climate – avec des traductions en français) ainsi que le simulateur sont disponibles en ligne ou à télécharger sur : https://www.climateinteractive.org/tools/world-climate-simulation/

Ici, nous vous présentons le nouvel outil de simulation En-Roads et le jeu de rôle associé Climate Action Simulation. Pour le moment le matériel de jeu n’est qu’en anglais.

Extrait traduit du site de présentation du jeu : « Climate Action Simulation est un jeu de rôle très interactif. Il utilise le modèle de simulation En-ROADS pour inciter un large éventail de participants à explorer les principales technologies et solutions politiques pour lutter contre le réchauffement climatique. Le jeu se déroule comme une simulation de sommet d’urgence sur le climat organisé par les Nations unies qui réunit des acteurs mondiaux afin d’établir un plan concret qui limite le réchauffement aux objectifs de l’accord de Paris. Ce jeu a un format ludique permettant à de grands groupes d’explorer les solutions au changement climatique et de voir ce qu’il faudrait vraiment pour relever ce défi mondial.

Une publication récente du Dr Rooney-Varga de l’UMass Lowell montre que la participation à la simulation d’action climatique améliore les connaissances des participants sur les mesures nécessaires pour faire face au changement climatique, stimule l’engagement personnel et émotionnel vis-à-vis des questions climatiques et donne aux participants le sentiment d’être en mesure de faire face au changement climatique.

 




SOLIDARITE LYCEES du CNEAP OCCITANIE & COLLEGES AGRICOLES de MADAGASCAR

Pour l’année scolaire en cours, le réseau d’Education au Développement Rural et à la Solidarité Internationale (EADRSI) du CNEAP Occitanie a mis en œuvre des actions de sensibilisation et de solidarité au profit de 5 collèges agricoles de Madagascar dans le cadre de la thématique visant à promouvoir une alimentation saine et durable dans nos territoires et à l’étranger.

Voir la présentation du projet cneap-Madagascar en fin d’article

Dix lycées du CNEAP Occitanie se sont mobilisés cette année avec l’appui d’associations partenaires : LAFIBALA, CCFDTS, Artisans du Monde, les Riziculteurs de Camargue et les organismes FERT et FEKAMA.

Cette solidarité s’est déclinée à travers 3 axes :

Le premier volet a consisté à faire mieux connaître Madagascar avec d’une part la réalisation d’une exposition collaborative qui s’enrichit au fil du temps et à laquelle ont participé les lycées agricoles de Capestang, Céret, Masseube, Pézenas et Rieumes. D’autre part l’intégration et l’évaluation de cette thématique dans le cadre des formations (module d’ESC en 1re année CAPa, MG1 et EIE en 1re SAPAT, cours d’Agronomie Ecologie Territoires en 1re Générale, histoire géographie citoyenneté en 4ème et 3ème et 2nd GT) et dans les animations des clubs de solidarité .

Le second volet a concerné des échanges entre des lycées agricoles du réseau (Capestang, Céret, Pézenas, Souilhanels, Masseube) et les 5 collèges de Madagascar avec des correspondances entre jeunes et adultes des deux pays.

Le troisième volet visait un soutien concret au profit des collèges en organisant des événements destinés à collecter des fonds. A côté de ventes de solidarité (marché de noël, magasin école…) ce sont surtout des « bols de riz » qui ont été mis en place. Le syndicat des riziculteurs camarguais a soutenu ce projet en fournissant gracieusement 200kg de riz profitant à 10 lycées du CNEAP situés à Bourg-Madame, Céret, Capestang, Pézenas, Pezens, Rieumes, Masseube, Souilhanels, Marvejols et Verdalle.

La mise en confinement liée à la pandémie Covid19 n’aura permis jusqu’à présent, qu’à 5 établissements de collecter des fonds (déjà plus près de 3000€ ) quatre lycées  ont pu organiser un repas solidaire « bol de riz ». Cela été le cas du Campus La Salle Saint Christophe à Masseube ou une exposition et des animations ont accompagné le bol de riz. Au  LEAP « Les Buissonnets » à Capestang les élèves de 4ème ont organisé une séquence pédagogique autour du « bol de riz »  en faisant participer des commerçants, des parents… Au LEAP « Emilie de Rodat » de Pézens, toutes les classes se sont mobilisées pour décorer le restaurant scolaire aux couleurs de Madagascar. A Touscayrats le bol de riz, servi par des élèves, était accompagné d’un questionnaire élaboré par les éco-délégués

Cette somme sera versée par FERT pour financer des actions comme la formation d’un jeune, la consommation de riz dans un collège pour 1 mois, l’aménagement de terrains de sport dans 2 collèges, l’achat d’une vache laitière pour le ferme pédagogique d’un collège, les frais de visites et voyages d’études d’un collège.

Malgré la période de confinement, nous espérons que le projet va se poursuivre au-delà de l’année scolaire en cours. Des actions à distance sont d’ailleurs mises en place dans des établissements pour faire vivre ce beau projet solidaire dans la situation sanitaire difficile que nous traversons.

Le réseau EADRSI Occitanie a refusé que le virus ne vienne interrompre notre projet de solidarité. Le 23 avril sept établissements se sont mobilisés pour que les élèves, qui devaient participer au rassemblement, consacrent un moment de leur journée à la solidarité et au projet avec Madagascar malgré le confinement.
Les élèves des lycées agricoles privés Beau soleil (Céret), Buissonnets (Capestang), La Rouatière (Souilhanels), Bonne-Terre (Pézenas), Emilie de Rodat (Pézens) et La Salle St Christophe (Masseube), individuellement ou à deux, ont écrit aux jeunes des collèges agricoles de Madagascar créant une belle fresque d’une soixantaine de messages d’amitié que vous trouvez sous forme d’une planche contact en pièce jointe ou sur le blog de la solidarité avec Madagacar ou un aperçu  sur un film youtube

Des jeunes des lycées de  Pézens et du club de solidarité de Pézenas à 15h le jeudi après-midi ont marqué cette fête de solidarité en partageant à distance un flashmob (une vidéo est en cours de montage par les élèves de Pézens pour envoyer à Madagascar).
Toujours dans le cadre de la solidarité et du confinement les lycéens  de Souilhanels et de Saint Joseph (Limoux) ont réfléchi sur l’alimentation à partir de l’animation « Entouka ça va » proposée par Lafibala, tandis que les élèves de Pézenas s’intéressaient au commerce équitable à travers un film proposé par Artisans du Monde. les jeunes du lycée de Ceret, de leur côté, écrivaient une lettre engagée à Anne Panel directrice de Fert pour lui témoigner de leur sympathie à l’égard de Fert et de ses actions de coopération internationale.
Ainsi la solidarité et l’échange se sont maintenus malgré le covid 19.
Bravo à tous nos jeunes solidaires du CNEAP Occitanie et encore merci à nos partenaires.
À Madagascar les équipes pédagogiques, pendant cette période, ont assuré le fonctionnement des 5 collèges, les soins aux animaux et les récoltes et ont travaillé sur les nouveaux référentiels. Les élèves de 3eme année viennent de reprendre dans les collèges. Pour les autres années la rentrée sera plus tard peut être seulement en septembre.
Retrouvez les échanges menés entre les lycées du CNEAP Occitanie et les écoles agricoles de FEKAMA Madagascar et quelques actualités de la solidarité du réseau EADRSI du CNEAP Occitanie sur le blog solidarité Madagascar

Pour plus d’informations, visitez le Blog de la solidarité de l’EADRSI Occitanie avec Madagascar  https://blog.bonne-terre.fr/classes/

Le point du projet de solidarité EADRSI Occitanie avril 2

David BARATGIN & Yves CARMICHAEL,

Correspondants Régionaux, réseau EADRSI Occitanie (avril 2020)