Tapiris de Saberes

Taipiri d’Amazonie

Outil d’animation testé à l’occasion du forum Franco Brésilien Sciences et société du réseau Brésil de la DGER au Brésil. Les jeunes français et brésiliens ont à cette occasion et avec cette méthode présenté leur projet scientifique sur l’agroécologie et pu échanger de manière croisée sur leur expérience (origine, étapes et ce qui faisait le lien avec celle des autres groupes).

Les « Taipiris » sont dans la culture amérindienne du Brésil des abris dans lesquels les différentes familles / peuples peuvent se retrouver pour échanger et éventuellement trouver des solutions à des problèmes / conflits.

Objectifs :

– Rendre dynamique et interactive une séance de présentation / des témoignages

– Faciliter l’écoute des participants et témoins

– Changer du format plénière, table ronde

– Faire le lien entre différents projets

Cette méthode non formelle de présentation de projets / témoignages sur plusieurs expériences peut s’adapter à un nombre de projets, au public, au contexte.

Elle peut par exemple être organisée dehors en faisant s’assoir au sol les participants et autres témoins. Seul le témoin qui a la parole est invité à se lever (expérience de ce type au Brésil pendant le forum). Il n’y a pas besoin de support de présentation particulier.




Méta Cartes « Faire Ensemble »

Faire Ensemble est un set de 60 cartes conçues pour aider les groupes à rendre leurs réunions plus productives et ludiques.

Il est composé de 60 cartes :

  • 3 cartes d’AIDE (blanches)
  • 52 cartes RECETTES (jaunes) décrivant des méthodes d’animation, elles classées par catégories, durée, nombre de personnes et formulées sous forme d’étapes à suivre.
  • 5 cartes INGRÉDIENTS (violettes) : décrivant des éléments transversaux pour enrichir ses réunions et formulées sous forme de questions à se poser.

A découvrir en ligne et à acheter sur : https://www.metacartes.cc/faire-ensemble/

Extraits de ce site pour présenter l’outil, ou plutôt les outils incontournables pour la Scop Ozon (copérative d’activité et d’emploi qui porte le projet :

 




Petits guides de sensibilisation et photolangages de la CIMADE

La Cimade a pour but depuis les années 1930 de manifester une solidarité active avec les personnes opprimées et exploitées. Elle défend la dignité et les droits des personnes réfugiées et migrantes, quelles que soient leurs origines, leurs opinions politiques ou leurs convictions.

L’association édite des « petits guides » pédagogiques, régulièrement mis à jour. Ce sont de formidables ressources, utilisées depuis longtemps au RED, pour s’informer et organiser des séquences d’animation sur les thématiques suivies par la CIMADE : les préjugés sur les personnes étrangères, les migrations, les droits des enfants.

Plus d’informations sur la CIMADE : https://www.lacimade.org/nous-connaitre/histoire/

Lien pour télécharger les guides et accéder aux nombreuses ressources associées (Photolangages, vidéos…) : https://www.lacimade.org/actions-ressource/petits-guides-de-sensibilisation-et-photolangages/

 




Tukkiroom, la chambre du voyageur, pour aborder la question migratoire

Texte tiré du site du projet :

« Tukkiroom, une installation proposée par Gilles Balizet, Sylvie Bredeloup, Charles Grémont (IRD, LPED) et Ludo Mepa (Les Obliques, la Disquette). A partir d’observations et d’entretiens réalisés au Mali, au Maroc et au Sénégal auprès des voyageurs et voyageuses.

Tukkiroom, la chambre du voyageur en anglo-wolof…

L’idée ici est de reconstituer l’ambiance d’un lieu frugal où les migrants africains font une halte, se croisent et se retrouvent, échangent, partagent des repas, se reposent avant de reprendre la route ou après le travail .

Ressources et contacts pour organiser l’exposition dans votre lycée : https://www.tukkikat.com/tukkiroom




Des Jeunes volontaires Services Civiques à l’Agrocampus 64

Article publié sur le site du lycée de Pau Montardon :

« Depuis vendredi 28 janvier et jusqu’en juin 2022, Agrocampus 64, et plus particulièrement le Lycée de Montardon, accueille Jessica, étudiante malgache en Master en Communication à l’Université d’Antananarivo, et âgée de 22 ans. Elle est volontaire en Service Civique de réciprocité, ce qui signifie qu’un jeune français, son binôme, va passer le même temps à Madagascar. Il s’agit d’un programme financé par le Conseil Régional et le ministère des affaires étrangères, porté par l’association Cool’eurs du monde et tutoré par quelques enseignants du lycée de Montardon (Cool’eurs du Monde est une association d’éducation populaire engagée depuis 1998 dans l’accompagnement de projets de jeunes à l’international basés sur l’ECSI : l’éducation à la citoyenneté et à la solidarité internationale).

Jessica va loger au Foyer Michel Hounau au centre ville de Pau avec une autre jeune malgache en service civique à la mairie de Billère, Toki. Elle va être »tutorée » par Valérie Hannoun (animatrice du réseau géographique Madagascar) et encadrée par les enseignantes d’ESC, Armelle Rosmann, Corine Roigt et Lara Guillaud.
Sa mission est de prendre part aux activités socioculturelles du Lycée Agricole de Pau-Montardon (les différents clubs de l’ALESA : musique, cuisine, théâtre;etc.). Elle envisage de proposer des ateliers de découvertes des réalités sociales à Madagascar, de l’’échange et du partage où les participants découvriront par le biais de discussions, de photographies et de reportages, quelques aspects de la vie sociale à Madagascar. Elle souhaite également proposer des Séances de projections de documentaires culturels dans le but d’enrichir les connaissances des participants, à l’issue desquelles les jeunes pourront débattre et partager leurs impressions. Cela leur permettra d’aiguiser leurs goût et préférence en termes de centre d’intérêts et les ouvrira à d’autres perspectives et à de nouvelles visions. Bref, l’ECSI (éducation à la citoyenneté et à la solidarité internationale) sera au cœur de ses préoccupations.

Egalement, Fanny, Chérine, Guillaume et Paul sont arrivés au LEGTA en Service Civique,  les lundis et mardis sur la mission de lutte contre le gaspillage pour la fin de l’année scolaire.

Nous leur souhaitons à toutes et tous la bienvenue ! »

Contact : valerie.hannoun@educagri.fr




Rassemblement EADRSI en Occitanie 2022

Après deux années sans rencontre en raison de la situation sanitaire, des élèves et personnels de 11 lycées
agricoles du réseau CNEAP-Occitanie se sont rassemblés jeudi 14 avril 2022 à Pézens (Aude) dans le cadre du projet
régional d’Education au Développement Rural et à la Solidarité Internationale (EADRSI) « Garçons et
filles engagé-es dans le développement durable, ici et là-bas ».

Cette rencontre qui s’inscrit dans la mission
de coopération internationale des lycées agricoles, de la citoyenneté et de l’engagement pour un meilleur
« vivre ensemble » a réuni 250 personnes dont 200 élèves qui avaient été mobilisés autour de la thématique dans
leurs établissements depuis la rentrée scolaire 2021 : séquences pédagogiques, ateliers, actions solidaires, etc.


Cette rencontre sous le signe de l’éducation à la solidarité a été organisée par les correspondants régionaux
du réseau EADRSI-Occitanie et le lycée professionnel Emilie de Rodat (Pézens), notamment grâce au soutien
financier du réseau Occitanie-Coopération, du CNEAP-Occitanie et à la mise à disposition d’installations
appartenant à la Mairie de Pézens et au lycée. Elle a notamment rassemblé des représentants de 11
établissements scolaires : Beausoleil (Céret, 66), Campus La Salle Saint Christophe (Masseube, 32), Emilie
de Rodat (Pézens, 11), Les Buissonnets (Capestang, 34), L’Oustal (Montastruc-la-Conseillère, 31), Le Savès
(Rieumes, 31), Lestonnac (Beaumont-de-Lomagne, 82), Marie Sagnier (Clermont l’Hérault), Saint-François La
Cadène (Labège, 31), Saint-Joseph (Limoux, 11), Touscayrats (Verdalle, 81).


Suite à l’ouverture institutionnelle de la journée par M. Philippe Fau, maire de la commune, Mme Franc,
présidente de l’association du lycée Emilie de Rodat, M.Ghislain Gouerne directeur de cet établissement, et de
Mme Stéphanie Dumortier, chargée de coopération internationale au CNEAP, 11 délégations d’élèves se sont
succédées sur la scène de la Salle des Fêtes de Pézens pour présenter les actions menées dans leurs
établissements depuis le début de l’année scolaire sur la thématique : projets pluridisciplinaires, ateliers
pédagogiques, partenariats associatifs, participation au Festival AlimenTERRE, agroécologie, écocitoyenneté, collectes,
repas solidaires, échanges avec les collèges agricoles parrainés à Madagascar, etc.

Pour manifester leur reconnaissance vis-à-vis de cette mobilisation et leur amitié, les collèges de Manganoro et d’Anbondromisotra
avaient envoyé deux vidéos mettant en scène leurs communautés éducatives.


Après ces interventions marquées sous le signe de la solidarité, les participants ont reconstitué une
solisphère de 4 mètres de rayon qui symbolise l’unité à travers un projet collectif, chaque lycée ayant au
préalable représenté son engagement sur sa part de l’oeuvre. S’en est suivi, une chorégraphie géante type
flashmob préparée par les élèves de Mme Laurence Marquié, enseignante au lycée Emile de Rodat sur la chanson
« Eiko Eiko, My Bestie » de Justin Wellington. Ce temps fort du rassemblement a été suivi d’un déjeuner original
préparé par les personnels de restauration du lycée Emilie de Rodat : cuisine locale d’inspiration malgache, nettoyage
de sa vaisselle sous forme de zéro-gaspillage, pique-nique géant dans un stade.


L’après-midi a été consacrée à la participation par équipes de 8 à des ateliers imaginés grâce au concours
de Mme Marianne José, enseignante au lycée Beausoleil et de ses élèves et du CCFD-TS, association partenaire
qui lutte pour le droit à l’alimentation dans le monde. Au nombre de quatre, animés par des élèves des lycées
Beausoleil, Emilie de Rodat et du Campus La Salle Saint Christophe, des personnels des établissements
présents et des bénévoles du CCFD, ces ateliers d’une quinzaine de minutes chacun avaient vocation à sensibiliser à
la thématique du projet collectif sous forme ludique : « Dessine-moi l’écologie » inspiré du réseau de dessinateurs Cartooning for Peace, « Made in chocolat » faisant réfléchir à la production et vente du chocolat dans la planète,
« Le labyrinthe des égalités » fondé sur l’équité du genre à travers l’histoire, « Se nourrir, un droit
fondamental » basé sur la lutte contre la faim dans le monde. A ces ateliers, s’ajoutait un défi sportif animé par
les élèves du lycée Emilie de Rodat auquel devaient participer les élèves.


En fin de journée, les participants se sont rassemblés autour de Mme Anne Panel, directrice de FERT,
association engagée depuis quatre décennies dans l’accompagnement des agriculteurs des pays en voie de
développement. Faisant suite aux actions solidaires menées dans les 11 établissements, un chèque de 4 800
euros lui a été remis. Cette somme servira à financer des actions pour améliorer la scolarité des élèves dans les
collèges agricoles parrainés : installations sportives, aménagements des lieux de vie, matériel pédagogique, visites
d’études, etc. Elle complète les montants collectés lors de précédentes rencontres EADRSI.


Ce rassemblement, marqué sous le signe de la solidarité, a été un fort moment de fraternité et a participé,
à son niveau, à un meilleur vivre ensemble, ici et là-bas.


Merci à tous d’avoir contribué à la réussite de cette rencontre enrichissante et pleine d’humanité dans le
contexte que nous traversons.


Marianne José, David Baratgin & Yves Carmichael


Correspondants Régionaux EADRSI Occitanie


eadrsi.occitanie@cneap.fr




Le prix liberté

Extrait du site « Le Prix Liberté est un dispositif pédagogique de sensibilisation à la liberté, à la paix et aux droits de l’Homme ancré dans les valeurs portées par le Débarquement du 6 juin 1944 en Normandie. Il invite les jeunes de 15 à 25 ans en France et dans le monde entier, à désigner chaque année une personne ou une organisation engagée dans un combat exemplaire en faveur de la liberté.

La singularité de ce dispositif : impliquer la jeunesse à chacune de ses étapes, des propositions soumises au jury international jusqu’à la désignation finale du ou de la lauréat(e).

Proposé par la Région Normandie, mis en œuvre avec l’Institut international des droits de l’Homme et de la paix, en partenariat étroit avec les Autorités Académiques de Normandie et le réseau Canopé, le Prix Liberté constitue un hommage à tous ceux qui se sont battus et continuent à se battre pour cet idéal. »

Règlement, opportunités, lauréats, animations :

https://prixliberte.normandie.fr/




Ressources de l’Institut international des droits de l’Homme et de la paix

L’Institut international des droits de l’Homme et de la paix est une association Loi 1901 fondée en 2008 par la Région Normandie, l’Ordre des avocats de Caen, l’Université de Caen-Normandie, la Ville de Caen et le Mémorial de Caen.

Extrait du site : « En s’appuyant sur son expertise scientifique et sur les méthodes d’éducation aux droits de l’Homme et à la citoyenneté démocratique développées par des organisations internationales telles que le Conseil de l’Europe, l’Institut entend promouvoir, faire connaître et comprendre les droits de l’Homme.

Afin de remplir cet objectif, l’Institut organise son travail autour de deux axes : la diffusion des droits de l’Homme et la formation aux méthodes d’éducation aux droits de l’Homme et à la citoyenneté démocratique. »

L’institut organise également des animations (gratuites) dans des établissements scolaires ainsi qu’un prix international (Le Prix Liberté).  Ce concours invite les jeunes de 15 à 25 ans en France et dans le monde entier, à désigner chaque année une personne ou une organisation engagée dans un combat exemplaire en faveur de la liberté.

 




Ils l’ont dit haut et fort !

Les élèves du club solidarité du lycée de Davayé ont voulu clore la semaine Festisol, consacrée à des échanges et des témoignages sur le thème des migrants, par ce rassemblement devant le lycée le 26 novembre, brandissant le slogan « MONDE SANS FRONTIÈRES ».

Karine Boullay, l’enseignante animatrice du club. « Les migrants sont un plus économique et pas seulement l’image péjorative qu’on en donne trop souvent en ce moment. Les bénévoles des différentes associations ont expliqué aux lycéens ce qui pouvait être fait pour les aider, combien le parcours de la demande d’asile est compliqué et pourquoi les situations des jeunes migrants isolés sont très problématiques. »




Des élèves du lycée de Davayé ont rencontré le ministre de l’Éducation Nationale

Pour chacun, des mises en situation, des jeux ont été conçus afin que les élèves repartent avec des connaissances et des idées d’actions à mener dans leur établissement.

Et celui qui a le plus marqué les élèves a été l’atelier « A vos micros pour Réinventer le Monde » où ils ont enregistré une émission de radio en présence de M. Blanquer, ministre de l’Éducation nationale, de la Jeunesse et des Sports. Les lycéens lauréats du concours de podcasts avec « L’étiquette qui gratte » ont d’abord rappelé les enjeux environnementaux et sociétaux de la production et consommation de vêtements qui se cachent derrière cette fiction. A la question du ministre « Quelle compétence avez-vous mobilisée avec ce podcast ?», Lucie a répondu « Chercher des actions à mener dans notre lycée pour consommer moins et mieux ».

Une journée forte et une belle récompense pour le travail accompli par les élèves du club solidarité, encadrés par Karine Boullay, animatrice du club au sein de l’établissement.