Vidéo « Enfance en Exil »

Vidéo tournée à 360° avec une caméra spéciale. Elle permet de s’immerger au cœur d’une situation, d’en faire presque partie. Réalisé en réalité virtuelle, plongez au cœur du parcours d’Aïcha, Gozal et Yalda. Arrivées en Belgique pour demander l’asile, elles nous font vivre leur histoire. L’histoire de milliers d’enfants partis sur les routes en quête d’un avenir meilleur.

Auteur: Croix-Rouge de Belgique




Affiches appui débat préjugés

Ces affiches font partie de la campagne « La voix des migrant-e-s et des diasporas : déconstruire 10 idées reçues sur migrations et développement ».

Cette campagne a pour vocation de sensibiliser, d’informer et ainsi de contribuer à la lutte contre les stéréotypes et préjuges sur les migrations et les migrants les plus répandus, en s’appuyant sur les résultats de la recherche, des données et chiffres officiels mais également sur le vécu et les expériences des migrants.

Il s’agit de 10 affiches énonçant des préjugés, réfutés avec un argument explicatif. Elles permettent de débattre sur les préjugés et stéréotypes récurrents concernant la migration.

Source: FORIM




Capsules sonores « Capsules de rétention » –

Catherine, Enrico, Adrien, Aurélie. Pendant plusieurs mois, ces quatre bénévoles de la Cimade ont rendu régulièrement visite à Ali, Sami, Farouk et M. Hédou, migrants retenus au Centre de rétention de Rennes pour le seul fait d’être en situation irrégulière sur le sol français.

Dans des courts-métrages sonores issus de ces échanges, les bénévoles relatent leurs impressions et leurs émotions avec des textes personnels et sans concession vis-à-vis d’un système qui enferme les personnes parmi les plus vulnérables dans notre société.

En apportant leur témoignage, les bénévoles de La Cimade se veulent être les porte-voix des migrants privés de liberté et vivant dans l’angoisse d’être expulsés à tout moment vers leur pays d’origine. Ces courts-métrages rappellent aussi les parcours dramatiques des personnes sans-papiers et les traumatismes psychologiques graves qu’implique ce type d’enfermement. 

Auteur: La Cimade




Jeu « La roulette migratoire » –

Objectifs de l’animation

Faire réfléchir les participant-e-s  autour des problématiques liées aux migrations et des difficultés auxquelles font face les migrant-es. Favoriser l’interaction entre les participant-e-s. Créant une ambiance ludique dans laquelle chacun se sent libre de participer. Il y a actuellement environ 200 millions de migrant-e-s et de réfugiés dans le monde. Beaucoup de personnes quittent leur pays pour des raisons politiques, économiques, sociales ou environnementales. Leurs conditions de voyages sont souvent difficiles, coûteuses et dangereuses. Les migrant-e-s se heurtent souvent à des frontières closes. Les rares personnes qui atteignent leur destination sont fréquemment victimes de discrimination dans le pays d’accueil. C’est pourquoi il est important de traiter de ces sujets avec les jeunes joueurs.

« La Roulette migratoire » est un jeu où tout le monde ne gagne pas, mais dans lequel il est fréquent de ressentir de la frustration et d’être déçu d’avoir perdu, même après avoir travaillé dur et avec détermination.

Auteur:  Etudiants et Développement

Plaquette disponible ici




Débat L’ASILE NUIT-IL À LA CULTURE  EUROPÉENNE ?-

OBJECTIFS

● Faire émerger une  appréhension des  concepts de fraternité et  de solidarité.

● Développer l’esprit  critique et la capacité  d’argumentation

Fiche et texte téléchargeable ici

Auteur: Amnesty International Jeunes




Les Kahoots pour créer des quizzs interactifs

Merci au consortium Erasmove de nous avoir communiqué cet outil.

Ils utilisent le site  Kahoot pour réaliser des questionnaires ou quizzs interactifs lors de leurs rassemblements pour les préparations au départ.

Kahoot! est une plate-forme d’apprentissage basée sur le jeu, utilisée comme technologie éducative dans les écoles et autres établissements d’enseignement.




Une vraie leçon de vie entre le lycée agricole de Fontaines et Madagascar

Extrait du site de l’Afdi : http://agri71.fr/articles/03-12-2018/11251/Une-vraie-le-on-de-vie-au-lycee-agricole-de-Fontaines/

Les deux étudiants ont été profondément marqués par leur expérience sur le continent africain.

Comme il se doit, chaque étudiant en BTS ACSE du lycée agricole de Fontaines se doit d’effectuer un stage d’un mois à l’étranger. Pour leur part, Pierre Batte et Maxime Blanchard ont souhaité effectuer, ensemble, un grand saut dans l’inconnu. « Nous voulions vivre une expérience unique nous permettant de nous dépayser et de revenir avec de nouvelles idées, un nouveau point de vue. » Après discussion avec leurs enseignants et notamment M Cretin, qui les a dirigés vers l’association Afdi (Agriculteurs français et développement international), la possibilité s’est offerte à eux de partir à Madagascar. Au départ, leur idée était simple. « L’objectif de ce stage était d’interviewer des jeunes agriculteurs de la région de Fianarantsoa sur leur parcours d’installation. »

Immersion en terre inconnue

Arrivés sur place le 24 juin dernier, les deux étudiants sont confrontés à un total dépaysement. « Les premiers jours, nous découvrons la pauvreté et l’insalubrité. Mais nous nous y attendions plus ou moins dans un pays en développement. Ensuite, viennent les trajets avec des heures et des heures de routes mal entretenues, parfois des chemins, avec une conduite à la malgache. Cependant, la beauté des paysages nous a vite fait oublier cela. Ce que nous retiendrons le plus de ce voyage est la sympathie des agriculteurs que nous avons eu la chance d’interroger, leur hospitalité, leur accueil, leur générosité. Ils nous ont fait partager leur quotidien, leur façon de vivre, dans une campagne démunie de toute industrialisation ; peu ont le courant ou le gaz, mais leur joie de vivre et leurs ambitions restent grandes. C’est là une vraie leçon de vie. »

Parmi les agriculteurs rencontrés sur place, ils auront été tout particulièrement touchés par Valahona Maranjanna Anonjana, jeune agricultrice de 28 ans, qui gère avec son père la ferme familiale de 4,5 hectares. « Installée en 2013 avec son père, cette ancienne étudiante en mathématiques économiques ne disposait au départ que de rizières. Elle a réinstallé des cultures sur toute la surface et a travaillé les friches pour en faire des terrains cultivables, mettant en place des rotations pour rendre viable son exploitation. Outre le riz, les productions maraîchères et le maïs, sont cultivés des haricots, de la patate douce, des oranges, des pistaches, du fourrage et des pommes de terre. Sont élevées trois vaches laitières de race pis rouge et normande (avec une production laitière de 19 litres par jour en monotraite), deux veaux qui serviront plus tard au travail et une trentaine de poulets gasy. A noter que seul l’engrais naturel provenant de ses vaches est utilisé pour amender les terres. »




Le consortium ERASMOVE et l’accompagnement de la mobilité

Le RED a eu l’occasion de rencontrer les acteurs du consortium ERASMOVE à l’occasion d’une formation sur la valorisation des mobilités internationales.

Depuis plusieurs années les équipes de 4 lycées agricoles CNEAP des Pays de la Loire sont mobilisés pour motiver et accompagner plus de 120 jeunes en bac pro (toutes filières confondues) en stage à l’étranger en Europe. Ceci est assez rare et remarquable ! Bravo aux équipes !

Les destinations :

 

La préparation au départ et à la rencontre interculturelle n’est pas oubliée :

Extrait de la page internet d’un lycée impliqué dans le proojet (Gabriel Dehayes) :

Se préparer à Vivre 4 semaines de stage dans un pays Européen !

C’est une des missions de notre consortium ERAS’MOVE. Cette année 122 élèves des 4 lycées agricoles de loire atlantique du consortium, Gabriel Deshayes, Saint clair de Derval, Briacé du lorroux, le lycée de l’Erdre de Nort sur Erdre partiront vers 14 pays Européens différents durant 4 semaines de stage professionnel. Pour se préparer à cette belle expérience, les enseignants accompagnateurs ont organisé 2 journées en février de rencontre entre ces 122 jeunes, un temps pour se poser des questions sur leurs appréhensions, leurs objectifs, leurs envies, leurs craintes aussi.  Un temps par groupe pour mieux connaitre leur nouveau pays d’accueil. C’est aussi un moment pour les enseignants d’échanger sur leurs pratiques, d’harmoniser les différents lieux de stages.

2 journées riches en rencontre entre élèves et enseignants, temps indispensable aussi avant de partir à la rencontre des nouvelles familles d’accueil et maitres de stage !

N’hésitez pas à les contacter pour en savoir plus.




Ressources et liens pour accueillir un jeune volontaire dans son établissement

Extrait du site ERASMUS + Jeunesse

Accueillir un jeune CES (Corps Européen de Solidarité ) dans son établissement c’est possible et très profitable pour les étudiants et les personnels pour développer l’ouverture, les langues et la citoyenneté européenne. Voici une illustration d’accueil de jeunes volontaires européen au lycée agricole d’Albi et ci-dessous tous les documents et contacts pour faire labelliser son établissement et déposer une demande de subvention.

Article Moveagri de Juan (SVE en 2015 – Espagne)

Article Moveagri de Qing (SVE en 2016 – Espagne)

Article Moveagri de Ceyda (SVE en 2016 – Turquie)

Article Moveagri de Anna (SVE en 2018 – Russie)

Qing et Ceyda (SVE au lycée agricole d’Albi)

 

 

Quelques rappels 

  • Le corps européen de solidarité est une initiative de l’Union européenne qui vise à donner aux jeunes la possibilité de se porter volontaires ou de travailler dans le cadre de projets organisés dans leur pays ou à l’étranger et destinés à aider des communautés et des personnes dans toute l’Europe.
  • Le corps européen de solidarité s’appuie sur le succès de plus de vingt ans de programmes européens pour la jeunesse et de volontariat et notamment sur l’expérience du Service Volontaire Européen.
  • Le corps européen de solidarité avait été annoncé par le président de la Commission européenne, Jean-Claude Juncker, lors de son discours annuel sur l’état de l’Union en septembre 2016.
  • Depuis son lancement en décembre 2016, le corps européen de solidarité a été mis en œuvre dans le cadre de huit programmes différents, chacun ayant sa propre base juridique, ses propres objectifs et son propre budget (programme Erasmus+, programme de l’UE pour l’emploi et l’innovation sociale (EaSI), programme LIFE, Fonds «Asile et migration», programme «Santé», programme «L’Europe pour les citoyens», Fonds européen de développement régional et Fonds européen agricole pour le développement rural).
  • En septembre 2018, le Parlement européen et Conseil de l’UE ont adopté un règlement concernant le corps européen de solidarité. Ce nouveau règlement lance la deuxième phase, qui s’étendra de 2018 à 2020.
  • La Commission a d’ores et déjà proposé de poursuivre ce dispositif sur une troisième phase de programmation (de 2021 à 2027).

 

Budget

  • Le budget général disponible pour la mise en œuvre du corps européen de solidarité au cours de la période allant de l’entrée en vigueur du règlement au 31 décembre 2020 sera de 375,6 millions €.
  • Un montant total de 44 millions € est réservé dans le budget de l’Union européenne au financement des projets retenus pour ce premier appel. Il s’agit du premier appel d’une série qui permettra à au moins 100 000 jeunes de participer au corps européen de solidarité d’ici à la fin de 2020.
  • Les activités de volontariat ne sont désormais plus financées dans le cadre du programme Erasmus+. 

Qui peut participer ?

 

ORGANISMES ELIGIBLES 

  • Les organismes publics et privés, établis dans les États membres de l’UE[1] : associations, établissements publics, collectivités territoriales, entreprises en lien avec le développement d’actions incarnant la solidarité
  • Ces organismes doivent mener des projets solidaires.
  • Pour demander un financement, les organismes doivent préalablement demander un label de qualité et adhérer à la charte du corps européen de solidarité.
    Les organisations disposant d’une accréditation Erasmus+ « Activité de volontariat » valide peuvent d’ores et déjà participer aux activités de volontariat du Corps européen de solidarité, en tant que partenaire ou coordinateur de projet.
  • Par ailleurs, ils devront sélectionner les participants aux activités qui sont inscrits dans la base de données du Corps européen de solidarité (PASS).


JEUNES

  • Jeunes de 18 à 30 ans originaires d’un État membre de l’UE, de l’Islande, du Liechtenstein, de la Norvège, de l’ancienne République yougoslave de Macédoine, de la Turquie et des pays voisins de l’UE. Seuls les jeunes résidant dans un Etat membre peuvent participer aux activités Emploi et Stages.
  • Les jeunes doivent être enregistrés sur le portail du Corps européen de solidarité (PASS) pour participer à des projets de volontariat et/ou initier leur propre un projet de solidarité.
  • Les jeunes intéressés peuvent bénéficier d’un accompagnement des organisations de soutien pour des projets de volontariat et de coach pour les projets de solidarité.

 

Activités soutenues 

Cet appel à propositions est ouvert à un éventail de projets plus large qu’auparavant :

 PROJETS DE VOLONTARIAT 

  • Opportunités pour les jeunes de 18 à 30 ans de réaliser une activité de solidarité volontaire non rémunérée à temps plein
  • Dans une organisation labellisée d’un autre pays que celui de leur résidence (UE, pays voisins, pays partenaires – cf liste du guide du programme)
  • Pour une période de 2 à 12 mois (2 semaines à 2 mois pour les jeunes ayant moins d’opportunités)
  • Activité de volontariat individuel ou de groupe
  • => Télécharger la Fiche « Projets de volontariat » (critères d’éligibilité, règles de financement)
     

PARTENARIATS DE VOLONTARIAT 

  • Format de projet spécifique conçu pour permettre aux organisations de volontaires expérimentées d’élaborer et de mettre en œuvre des projets de volontariat dans un cadre de gestion élargi (3 ans)
  • Flexibilité et souplesse
  • Les candidats sélectionnés pour un partenariat de volontariat ne peuvent pas demander de financement dans le cadre des projets de volontariat standard.

 


  • [1] Les organisations d’Islande, du Liechtenstein, de Norvège, de l’ancienne République yougoslave de Macédoine, de Turquie et des pays voisins de l’UE peuvent participer en tant que partenaires mais ne peuvent pas présenter de demande en 2018.


STAGES ET EMPLOIS

Emplois  

  • Temps plein de 3 à 12 mois rémunéré par l’organisation employant le participant au CES
  • Dans le cadre d’un contrat de travail écrit, respectant toutes les conditions d’emploi définies dans la législation nationale ou les conventions collectives applicables


Stages (hors cursus scolaire ou de formation)

  • Temps plein de 2 à 6 mois rémunéré par l’organisation responsable du stage du participant au CES.
  • Les stages doivent comprendre un volet d’apprentissage et de formation
  • Dans le cadre d’un contrat de contrat de stage écrit conclu au début du stage et conformément au cadre réglementaire applicable du pays où le stage a lieu.

PROJETS DE SOLIDARITÉ 

  • Initiatives locales créées et menées par des groupes d’au moins cinq jeunes résidents d’un même pays
  • D’une durée de 2 à 12 mois.
  • Au profit de leurs communautés locales et présentant une valeur ajoutée européenne claire.
  • => Télécharger la Fiche « Projets de solidarité » (critères d’éligibilité, règles de financement)


Solidarité : les thèmes 

Voici quelques uns des thèmes pouvant être abordés et développés dans les projets relevant du corps européen de solidarité : Inclusion, Accueil et intégration des réfugiés et des migrants, Citoyenneté et participation démocratique, Environnement et protection de la nature, Santé et bien-être, Éducation et formation, Emploi et entrepreneuriat, Créativité et culture, Sport

Démarches et candidatures

 

  • Consultez le Guide du programme « Corps européen de solidarité 2018 ». Il propose un descriptif détaillé des actions pouvant bénéficier d’une aide européenne (critères d’éligibilité, règles de financement, etc.).
  • Toutes les procédures de dépôt et de suivi des dossiers sont dématérialisées.
  • N’oubliez pas ! Les organisations et les partenaires du projet doivent au préalable s’identifier sur le portail des participants de la Commission européenne pour créer leur code PIC .
  • Vous devrez soumettre votre dossier de demande de subvention via le formulaire de candidature en ligne selon le calendrier pré-établi.  Pour accéder au formulaire en ligne, vous devez d’abord vous identifier avec votre compte Ecas – Eu-login. N’oubliez pas les annexes ! Attention aux dates de démarrage de vos projets !


Calendrier de dates de dépôt

Partenariats de volontariat[1] 16 octobre 2018[2]

 

Projets de volontariat
Stages et emplois
Projets de solidarité
Label de qualité Dépôt toute l’année

Documents et liens utiles

 

  • Règlement définissant le cadre juridique applicable au corps européen de solidarité et modifiant le règlement (UE) n° 1288/2013, le règlement (UE) n° 1293/2013 et la décision n° 1313/2013/UE – Cliquer ICI 
  • Appel à propositions « Corps européen de solidarité » (10.08.2018) – Cliquer ICI
  • Guide du programme « Corps européen de solidarité » 2018 – EN – Cliquer ICI
  • Placement Administration and Support System (PASS) : outil de recherche et d’inscription des participants et organisations souhaitant participer au CES – Cliquer ICI
  • Formulaires de demande de subvention CESCliquer ICI 
  • Formulaire de demande « Label de qualité CES »Cliquez ICI

 

[1] Concernant les « Partenariats de volontariat », le 16 octobre 2018 est la seule date de dépôt des candidatures prévue à ce jour. Les organisations qui auront été sélectionnées sur cet appel ne pourront pas déposer de nouveau dossier sur les activités « Projets de volontariats » jusqu’à fin 2020.

 

[2]Pour un projet démarrant entre le 1er janvier et le 31 mai 2019



Tu te places où ? (variante du débat mouvant sur des problématiques interculturelles)

Thèmes :

  • le cadre social et politique
  • les points de vue différents
  • la communication interculturelle et le dialogue

Les compétences visées

Les attitudes : l’ouverture d’esprit, la curiosité pour la diversité, la tolérance de l’ambiguïté

Les compétences : la pensée critique, l’écoute active

Les objectifs :

  • Développer la compréhension des participants pour la complexité des relations interculturelles et du dialogue interculturel
  • Favoriser le respect et l’ouverture d’esprit pour des avis et des perspectives différentes
  • Développer la pensée critique des participants et le respect

Animation traduite par ANNA IVANOVA (SVE au lycée agricole d’Albi en 2018) – animation présente sur le KIT intercultural learning (conseil de l’Europe)