une expérience inoubliable au Togo pour des élèves de Bac Pro des Pays de La Loire

Cela fait de nombreuses années que plusieurs lycées du CNEAP des Pays de la Loire travaillent en réseau sur l’Afrique, dans le cadre de partenariats tissés de longue date avec des structures sanitaires et scolaires de Madagascar. Ces actions donnent lieu chaque année à des mobilités d’élèves de bac professionnel des filières « services aux personnes et au territoire » des établissements concernés, dans le cadre de conventions de stages en entreprises.

 

Forts de cette solide expérience, les lycées de St-Gildas-des-Bois (44), Chemillé (49) et Sablé/Sarthe (72) se sont associés, avec le soutien de la DRAAF, via le dispositif « aide à la mobilité individuelle », afin de faire partir 10 élèves (neuf filles et un garçon) durant un mois, lors de l’automne 2019, à destination du Togo. Ils avaient pour ce faire construit au préalable, grâce à une association ligérienne d’amitié avec ce pays d’Afrique de l’Ouest, un nouveau partenariat avec l’école Eben Ezer d’Aného, à l’est de Lomé. C’est donc au sein de cette structure que les jeunes ont été accueillis afin d’effectuer leur stage professionnel, qui fut pour toutes et tous une expérience inoubliable, comme le montrent les photos transmises à leur retour, où l’on lit aisément le bonheur partagé des élèves et des enfants.

 

Au-delà de ce constat, ce projet a le mérite de mettre en évidence d’importants principes de la coopération internationale dans l’enseignement agricole :

  • la possibilité, pour tous les profils de jeunes, quel que soit leur filière d’enseignement et leur niveau de formation (ici des bac pro. SAPAT), de vivre – et réussir – une expérience de ce type, à partir du moment où le projet est, en amont, parfaitement construit par l’établissement d’enseignement,
  • l’importance sur le territoire des partenariats entre établissements et tissu associatif,
  • l’affirmation de l’ouverture au monde et de la solidarité internationale comme projet pédagogique, et comme vecteur d’acquisition de compétences.

 

Une vigilance à respecter scrupuleusement toutefois : la préparation et la gestion du retour pour les élèves. C’est ce qu’a rappelé avec force Nadège Brenier, directrice du lycée Val de Sarthe, lors de son intervention au cours de l’événement organisé conjointement en janvier dernier, à Angers, par la DRAAF et le réseau mutli-acteurs « Pays de la Loire Coopération internationale » : il s’agit d’une étape primordiale, en particulier dans le cadre de mobilités nord-sud, qui doit être traitée avec méthode afin d’assurer la pérennité de ces projets.




Clélie BRAS (1er Prix Moveagri VidéoPro 2019) pour son stage en Angleterre




Galibert Estelle (1er Prix Moveagri 2019 – Album Photo) pour son stage en Suisse




Marie Krdzalin (1 er Prix Moveagri Blog Etudiant) pour son stage en Australie




Iris Andissac (1er Prix Moveagri Blog Lycée ) pour son stage au Chili




Maxime nous présente son stage en Suède et son art de la photo

crédits photographiques : Cheick Saïdou – Ministère de l’agriculture et de l’alimentation

 

Maxime PRAT (Suède – Legta Jean Monnet de Vic en Bigorre).

Présentation du 16 mai 2019 à Paris à réécouter et revoir :




Paula Menard vous présente son stage en Australie avec des vidéos originales…..

Paula MESNARD (Australie – Legta La Roque de Rodez)

Les blogs et vidéos de Paula sont disponibles : https://moveagri.ning.com/profiles/members/PaulaMesnard/content?type=BlogEntry

Les prix de
l’enseignement agricole (Prix Alimenterre et Prix Moveagri). crédits photographiques : Cheick Saïdou – Ministère de l’agriculture et de l’alimentation

 

 




Martin nous fait revivre son stage au Chili

crédits photographiques : Cheick Saïdou – Ministère de l’agriculture et de l’alimentation

Le premier prix Moveagri Blog lycéen

Martin LEGER (Chili – Legta Garcia Lorca de Perpignan) – Revivez son témoignage à la remise des prix Moveagri le 16 mai 2019




Jean-Baptiste Faure témoigne sur son stage en Espagne

Jean-Baptiste lors de la remise des prix le 16 mai 2019 à Paris

les crédits photographiques : Cheick Saïdou – Ministère de l’agriculture et de l’alimentation

Le premier prix Vidéo Pro Moveagri

Revivez le témoignage de Jean-Baptiste FAURE lors de la remise des prix le 16 mai 2019 à Paris (Stage en Espagne – MFR Ineopole formation Brens)




Une vraie leçon de vie entre le lycée agricole de Fontaines et Madagascar

Extrait du site de l’Afdi : http://agri71.fr/articles/03-12-2018/11251/Une-vraie-le-on-de-vie-au-lycee-agricole-de-Fontaines/

Les deux étudiants ont été profondément marqués par leur expérience sur le continent africain.

Comme il se doit, chaque étudiant en BTS ACSE du lycée agricole de Fontaines se doit d’effectuer un stage d’un mois à l’étranger. Pour leur part, Pierre Batte et Maxime Blanchard ont souhaité effectuer, ensemble, un grand saut dans l’inconnu. « Nous voulions vivre une expérience unique nous permettant de nous dépayser et de revenir avec de nouvelles idées, un nouveau point de vue. » Après discussion avec leurs enseignants et notamment M Cretin, qui les a dirigés vers l’association Afdi (Agriculteurs français et développement international), la possibilité s’est offerte à eux de partir à Madagascar. Au départ, leur idée était simple. « L’objectif de ce stage était d’interviewer des jeunes agriculteurs de la région de Fianarantsoa sur leur parcours d’installation. »

Immersion en terre inconnue

Arrivés sur place le 24 juin dernier, les deux étudiants sont confrontés à un total dépaysement. « Les premiers jours, nous découvrons la pauvreté et l’insalubrité. Mais nous nous y attendions plus ou moins dans un pays en développement. Ensuite, viennent les trajets avec des heures et des heures de routes mal entretenues, parfois des chemins, avec une conduite à la malgache. Cependant, la beauté des paysages nous a vite fait oublier cela. Ce que nous retiendrons le plus de ce voyage est la sympathie des agriculteurs que nous avons eu la chance d’interroger, leur hospitalité, leur accueil, leur générosité. Ils nous ont fait partager leur quotidien, leur façon de vivre, dans une campagne démunie de toute industrialisation ; peu ont le courant ou le gaz, mais leur joie de vivre et leurs ambitions restent grandes. C’est là une vraie leçon de vie. »

Parmi les agriculteurs rencontrés sur place, ils auront été tout particulièrement touchés par Valahona Maranjanna Anonjana, jeune agricultrice de 28 ans, qui gère avec son père la ferme familiale de 4,5 hectares. « Installée en 2013 avec son père, cette ancienne étudiante en mathématiques économiques ne disposait au départ que de rizières. Elle a réinstallé des cultures sur toute la surface et a travaillé les friches pour en faire des terrains cultivables, mettant en place des rotations pour rendre viable son exploitation. Outre le riz, les productions maraîchères et le maïs, sont cultivés des haricots, de la patate douce, des oranges, des pistaches, du fourrage et des pommes de terre. Sont élevées trois vaches laitières de race pis rouge et normande (avec une production laitière de 19 litres par jour en monotraite), deux veaux qui serviront plus tard au travail et une trentaine de poulets gasy. A noter que seul l’engrais naturel provenant de ses vaches est utilisé pour amender les terres. »