Premier regroupement 2024 de nos volontaires internationaux

Depuis 2019 les réseaux Afrique invitent à leurs Rencontres annuelles les services civiques africains. Et pour la troisième année consécutive, ce sont tous les volontaires internationaux, d’Amérique latine, d’Asie, d’Europe, du Moyen-Orient, accueillis dans des établissements d’enseignement agricole qui sont invités par le RED et l’Institut Agro Campus de Florac au moment de la formation animée par les réseaux Afrique.
Ce regroupement permet aux jeunes de mieux se connaître, de pouvoir échanger sur leurs différentes missions dans les établissements, entre pratiques autour de l’agroécologie, animation sur l’éducation à la citoyenneté et la solidarité internationale, ateliers de découverte de leurs pays respectifs aux apprenants, appui sur les exploitations… Durant ces trois journées de formation, ils ont notamment travaillé sur des propositions d’activités et de projets à soumettre à leur établissement, en s’inspirant des expériences de chacun.

Ces regroupements sont aussi l’occasion pour eux de témoigner de leur expérience en France, de leur vécu de l’interculturalité au quotidien, et surtout de nourrir leur réseau.
Parmi eux, cette année ce ne sont pas moins de 25 jeunes africains et africaines qui sont accueillis dans des lycées agricoles français pour y effectuer une mission de service civique. Ces mobilités entrantes constituent donc une modalité importante de coopération avec les partenaires africains, et toujours en lien avec les espaces de France Volontaires implantés dans plusieurs pays. Une séquence de la formation, menée avec Pierre Revel, représentant régional de France Volontaires, a donc permis de présenter et préciser le fonctionnement de l’accueil de jeunes africains en service civique dans des lycées agricoles français dans le cadre de partenariats ainsi consolidés.




Un projet franco-algérien pour se connaître et réfléchir sur les transitions

Un voyage d’étude du 6 au 21 mai en Algérie permettra de concrétiser ces échanges réalisés en visioconférence jusqu’à maintenant.

LES PARTENAIRES ASSOCIES AU PROJET

De nombreuses associations sont venues rencontrées les élèves du club solidarité pour les sensibiliser à la citoyenneté et la coopération internationale, tel que le collectif associatif Récidev, l’ONG Oxfam et Sillage, un mouvement jeune pour l’agroécologie et l’alimentation durable. Le réseau régional multi-acteurs BFCI a joué un rôle primordial pour la construction du projet grâce notamment au dispositif Tandem Solidaire qui a permis d’aborder l’égalité Femmes-Hommes avec les associations CCFD Terre Solidaire et la Ligue des droits de l’Homme.

LA DÉCOUVERTE CULTURELLE

La diversité culturelle est une richesse indispensable, et les élèves l’ont bien compris grâce aux nombreuses personnes algériennes qu’ils ont rencontré lors de la construction du projet. Des parents d’élèves ont pu répondre aux nombreuses questions des jeunes sur les traditions algériennes, l’histoire et la géographie du pays mais aussi sur les habitudes alimentaires. L’établissement scolaire accueille depuis début mars, une jeune service civique algérienne issue de l’université partenaire qui met tout en œuvre pour faire connaître son pays et faciliter l’immersion des jeunes français lors de leur voyage d’étude, en leur apprenant par exemple quelques mots arabes.

LES AIDES FINANCIÈRES ET LES ACTIONS DES ÉLÈVES

La construction de ce projet a nécessité plusieurs demandes de subventions, tout d’abord, en amont de la mobilité, une aide du FONJEP pour l’appel à projet « Initiative Solidarité Internationale ». La somme allouée a permis la venue des associations partenaires, l’organisation matériel des visioconférences avec le groupe d’étudiants algériens mais aussi un déplacement dans un lycée professionnel Restauration pour déguster un repas algérien confectionné par des élèves. Un livre de recettes traditionnelles algériennes va également être édité grâce à cette subvention.

 

Pour la mobilité des jeunes français en Algérie, d’autres appels à projet ont été déposés auprès du FONJEP intitulé «Jeunesse et solidarité internationale » et auprès de la région BFC intitulé « Solidarité Internationale ».

Les élèves ont réalisé de nombreuses actions pour cofinancer ce projet telles que la vente de pommes issues du verger conservatoire du lycée et la vente d’arbres fruitiers greffés par les promotions précédentes.

LE PROGRAMME DE LA MOBILITE

Des visites culturelles et des chantiers solidaires ont été réfléchis ensemble par les jeunes des deux pays pour des échanges de savoir et savoir-faire : apprentissage aux techniques de greffes, fabrication de lombricomposteurs et refuges à insectes. Des interviews sur la vie quotidienne de chacun permettront de réaliser un podcast, ainsi que la rencontre de femmes agricultrices se concrétisera par le montage d’un pocket film. Des outils qui permettront de témoigner auprès d’autres jeunes de la richesse de ces rencontres et motiveront sûrement de futurs projets de solidarité internationale au sein d’autres établissements de la région.

Karine Boullay

Enseignante de Mathématique

Animatrice du club solidarité




Une jeune béninoise s’engage sur le lycée de Château-Gontier

Chaque année depuis cinq ans, l’EPLEFPA du Haut-Anjou, à Château-Gontier (Mayenne) accueille un ou des jeunes volontaires béninois via le service civique international. Durant l’année scolaire 2022-2023, c’est Peace Oualoufay, âgée de 22 ans et titulaire d’une licence Pro en développement communautaire, qui effectue sa mission en Mayenne.

Ces accueils se situent dans le cadre du partenariat tripartite historique qu’entretiennent, du côté du Bénin, CREDI-ONG, organisation ayant pour missions la promotion de l’aquaculture intégrée et de l’agriculture paysanne, et la protection de l’environnement, et du côté français l’établissement d’enseignement agricole et le refuge de l’Arche, centre de sauvegarde qui recueille les animaux en détresse de la faune sauvage locale, afin de les soigner avant de les relâcher.

Il s’agit donc d’une organisation originale, dans le cadre laquelle le jeune conduit sa mission au refuge de l’Arche, tout en intervenant au sein du lycée, qui est aussi son lieu de vie durant le déroulement de son projet.




Franck et Gnan, services civiques ivoiriens au lycée nature

Chaque année depuis cinq ans, l’EPLEFPA Nature de La Roche/Yon accueille un ou deux jeunes volontaires ivoiriens via service civique international.

Ces accueils se situent dans le cadre du partenariat historique qu(‘entretiennent le CFPPA français et son homologue en Côte d’Ivoire, le CAPP de Bingerville. Cette année, ce sont Franck Dovonou et et Gnan Keita qui viennent effectuer leur mission en Vendée.

communauté éducative, et le territoire.

L’accueil de jeunes volontaires en service civique international apparaît donc naturellement comme une possibilité pour parvenir à cet objectif. Car outre la dimension interculturelle, composante éducative évidente de cette démarche, les missions des volontaires revêtent un volet technologique qui conduit les jeunes à explorer et à intégrer dans leur réflexion les préoccupations agricoles propres à leurs structures d’accueil.

Contact : julien.pichon@educagri.fr




L’Algérie, une coopération inédite avec le lycée de Davayé

Les élèves du club solidarité du lycée construisent depuis septembre, un projet d’échanges
culturels et de savoir-faire avec des étudiants algériens. Leurs réflexions portent sur trois
thématiques : l’interculturalité, la transition agroécologique et la place des femmes dans
l’agriculture.


Pour l’élaboration de ce projet, une convention cadre de coopération est en train d’être
signée entre le campus ABC Davayé et l’Université de Ain Temouchent.


Un voyage d’étude en Algérie est programmé en mai afin que les lycéens concrétisent les
actions d’échanges.
Vu l’ampleur du projet, l’attribution de subventions du Ministère des Affaires étrangères et de
la région Bourgogne Franche-Comté est en cours.


Afin de minimiser la participation financières des familles pour ce voyage, les élèves ont
mené plusieurs actions comme la vente de pommes issues du verger conservatoire du lycée
et des greffes de fruitiers de variétés rares.


Un autre point fort de ce projet, est l’accueil sur l’établissement d’une jeune en service
civique, Soria, étudiante en écologie à l’université d’Algérie. Ses principales missions seront
de renforcer la solidarité internationale pour les lycéens, tout en incluant des dimensions
agroécologiques.


Afin d’optimiser la rencontre du mois de mai, des enseignants encadrants du projet, Karine
Boullay et Marcel Eberhart, sont allés visiter les différents partenaires des territoires d’Alger
et d’Oran, comme par exemple l’ITMA (Institut Technique Moyen Agricole) de Ain
Temouchent.


Le projet de coopération est lancé !


Photo: accueil des enseignants français et algériens par le directeur de l’ITMA




Accueillir des volontaires internationaux

Les établissements d’enseignement agricole sont habilités à accueillir des jeunes volontaires européens et internationaux.

Ainsi, plus d’une trentaine d’établissements accueillent désormais des volontaires de Pologne, d’Espagne, du Burkina Faso, du Brésil, du Liban ou encore du Laos. Ce nombre est en constante augmentation. Il s’agit de jeunes de 18 à 30 ans, aux profils variés, qui sont engagés
aux côtés des équipes pédagogiques pour des durées de 6 à 12 mois pour partager leur culture, organiser des ateliers de discussion en langue étrangère, animer la vie des foyers ou encore prendre part à des projets techniques sur les exploitations ou ateliers technologiques.

Ces expériences sont de véritables temps de formation et d’opportunités professionnelles pour ces jeunes étrangers. Les impacts sont également majeurs dans les établissements, pour les équipes et surtout les apprenants qui côtoient ainsi d’autres jeunes venant d’Europe, d’Afrique ou encore d’Asie au foyer, en classe ou avec l’association sportive ou culturelle. Ainsi, ces rencontres contribuent également aux objectifs des projets pédagogiques des établissements (ouverture culturelle, lutte contre le racisme, engagement, éducation à la citoyenneté
et à la solidarité internationale, développement de compétences transversales et linguistiques,…).

Vous retrouverez dans la nouvelle version du guide Accueillir des volontaires internationaux dans les lycées agricoles des informations sur les différents dispositifs que vous pouvez solliciter (Corps Européen de Solidarité, Volontariat franco-allemand OFAJ, Services Civiques de réciprocité hors Europe, volontariat franco-québecois), des conseils pour vous accompagner avant, pendant et en fin de projet, des témoignages de jeunes accueillis et des retours d’expériences des lycées agricoles pionniers.

Ce guide de l’accueil a été conçu par le RED (Réseau Education à la Citoyenneté et à la Solidarité Internationale de l’enseignement agricole) du Ministère de l’Agriculture et de la Souveraineté Alimentaire (Bureau des Relations Européennes et de la Coopération Internationale) en partenariat avec des étudiants de l’université Champollion d’Albi et de Bordeaux-Montaigne, France volontaires et le CNEAP afin de développer et réussir au mieux l’accueil des jeunes volontaires internationaux dans les établissements agricoles français.

Nous espérons que ce guide répondra à vos questions et vous invitera à monter votre projet d’accueil. Sachez enfin qu’il existe un dispositif national d’appui aux établissements et un réseau des volontaires étrangers accueillis en lycée agricole qui appuie les projets et organise des regroupements et formations pour partager les expériences, valoriser les projets et mettre en relation les acteurs. Ce réseau est animé par le RED.

Guide à télécharger : « Accueillir des volontaires internationaux dans les lycées agricoles »

Extraits du Guide :

Plus d’information sur le réseau des volontaires internationaux en lycée agricole :
https://red.educagri.fr/le-reseau-des-volontaires-internationaux/




Journée de valorisation des compétences

Après une expérience réussi en 2019, les volontaires européennes accueillies au lycée agricole fonlabour d’Albi et le RED ont organisé le 17 juin une journée de valorisation des compétences développées lors de leur volontariat par 8 jeunes volontaires accueillis dans le Tarn, l’Aveyron et la Haute Garonne.

3 d’entre eux (Paula d’Estonie, Andra d’Estonie et Safiatou du Burkina FAso) terminaient un volontariat dans un lycée agricole. Les autres étaient volontaires dans un lycée, une ludothèque ou encore une mairie. Ils se sont connus grâce aux séminaires organisés par l’agence erasmus + jeunesse.

Voici quelques images de la journées.

Au final, voici les

 

 

Principales compétences développées par les jeunes après 9-10 mois de volontariat :

– Travail en équipe

– Gestion de projet

– Communication dans sa langue maternelle et en français

– Communication pour des évènements, sur les réseaux sociaux

– Confiance en soi

– Autonomie

– Création de réseau

– ….

Bref des expériences perçues très positivement.

Et comme proposition commune l’envie de renouveler l’expérience l’an prochain et de faire se rencontrer en octobre les futurs volontaires accueillis dans ces structures pour faciliter leur intégration.




Retour sur les témoignages des Lauréats Moveagri 2017

Article tiré de Alim’agri « Les stages s’illustrent par la photo et l’écriture ! Sur la plate-forme MoveAgri, lycéens et étudiants de l’enseignement supérieur partagent leurs expériences à l’étranger sur leurs blogs. Qualité des photos, narration, contenu détaillé… les récits de voyage sont scrutés par le jury de MoveAgri. Retrouvez le palmarès de l’édition 2017.

Gagner en autonomie, découvrir de nouvelles cultures… les bénéfices d’un stage à l’étranger sont multiples. Sur le réseau social Moveagri (développé par Supagro Florac), les élèves de l’enseignement agricole peuvent trouver des pistes de stages à l’étranger, se renseigner sur les différentes bourses et les démarches (CV, passeport, etc.), échanger avec des professeurs. Mais ils peuvent également partager leur expérience à l’international en tenant un blog et participer au concours MoveAgri.
Plusieurs catégories sont attribuées.

Voici le palmarès 2017 :

1er prix album photo : Mathilde Cohinac (BTS gestion et protection de la nature) – Lycée agricole Jean-Errecart à St Palais (64). Dans le cadre de son BTS, Mathilde a effectué deux mois de stage à la réserve naturelle de Reniala à Manguily, petit village du sud ouest de Madagascar durant l’été 2017. Elle a pu notamment photographier des lémuriens et des tortues.

1er prix blog agri lycéen : Mandy Varin (BAC pro conduite et gestion d’exploitation agricole) – LPA de Mirande à Auch (32). Mandy a effectué un stage à Sieso de Huesco (Espagne) pendant un mois durant lequel elle a notamment appris les techniques de transformations des produits laitiers et a découvert de nouvelles méthodes en faveur du bien-être animal comme les rouleaux de massage pour vaches.

1er prix blog étudiant : Damiana Valladoid (BTSA production horticole) – LEGTA Fédérico Garcia Lorca à Théza (66). Damiana s’est rendue dans la province de Cartago à Pacayas (Costa Rica) lors de sa deuxième année de BTS. Durant un mois, elle a travaillé sur une exploitation bio maraîchère située à plus de 1 600m, entre deux volcans.

le prix blog agri étudiant étranger : Shruti Iyer (service civique) – LEGTA de Laval (53). Originaire d’Inde, Shruti a souhaité « quitter sa zone de confort » et tenter une aventure riche en découvertes culturelles.

le prix coup de cœur : Émilie Poinse (BTS analyse, conduite et stratégie de l’enseignement agricole ) – MFR Ineopole de Brens (81). Émilie s’est rendue à Sidmouth (sud-ouest de l’Angleterre) pour se former à la médiation animale et soigner les équidés secourus par l’association Donkey Sanctuary.

La MFR Ineopole Formation de Brens a également reçu un prix pour son utilisation optimale de MoveAgri pour la gestion des mobilités de ses élèves à l’étranger.

Les lauréats ont remporté différents prix dont un séjour en Europe et une valorisation de leur CV sur le site MoveAgri.
Une nouvelle catégorie de concours

Pour l’édition 2018, une nouvelle catégorie a été créée : le prix « Geste pro en action ». En moins de deux minutes, l’étudiant doit réaliser un geste professionnel, décrire chaque étape en français ou dans une autre langue et expliquer en quoi cet apprentissage a été une découverte pour lui. »