Exposition itinérante « Dessine-moi l’écologie »

Le RED s’associe à l’association Cartooning for peace (créée par Plantu et Kofi Annan, Prix Nobel pour la Paix) pour diffuser et encourager l’organisation d’ateliers et de rencontres en lien avec l’Exposition itinérante « Dessine-Moi L’écologie » dans les lycées agricoles.

Information générale tirée du site de Cartooning for peace sur l’exposition, l’animation d’atelier et le guide pédagogique :

« Notre planète, et avec elle, toutes les espèces vivantes, sont en réel danger. L’urgence écologique est telle que nous ne pouvons plus l’ignorer. Le dernier rapport du Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC) tire la sonnette d’alarme : le réchauffement des températures au-delà de 1,5°C auront de très lourdes conséquences sur le climat, les espèces… Les preuves sont là, bien palpables, et les climato-sceptiques seront bientôt à court d’arguments. Vagues de chaleur inédites, sécheresses meurtrières, fonte des glaciers, montée des eaux, multiplication de catastrophes naturelles… le réchauffement climatique est le défi majeur de notre génération et, faut-il le craindre, de celles qui doivent encore venir. A quoi s’ajoutent toutes les problématiques liées à la pollution, à la raréfaction de l’eau, à l’utilisation des pesticides dans l’industrie agroalimentaire… C’est notre santé et notre survie qui sont en jeu ! Il est donc temps d’agir et d’interpeller nos gouvernements et pouvoirs publics pour prendre le problème à bras le corps.

C’est pourquoi Cartooning for Peace, réseau international de dessinateurs de presse résolument engagés dans la lutte pour l’environnement, créé pour la rentrée 2020 l’exposition itinérante « Dessine-moi l’écologie » à destination des collèges et lycées sur l’ensemble du territoire français avec le soutien de la MGEN.

Composée de 11 panneaux autoportants, l’exposition vient également répondre aux demandes des enseignants qui ont fait part à Cartooning for Peace de leurs besoins en matière de ressources pédagogiques sur l’environnement. Cette exposition aborde de manière ludique les enjeux liés à la pollution, à la gestion des déchets ou encore à la biodiversité afin de sensibiliser jeunes et adultes au dérèglement climatique et à les inciter à s’engager davantage en faveur d’un monde durable.

L’exposition est mise gratuitement à disposition des établissements scolaires (niveaux collège et lycée). Merci de contacter directement le coordinateur MGEN de votre académie : Liste coordinateurs MGEN »

Pour les lycées agricoles, il sera aussi possible de participer à plusieurs tournées de l’exposition en 2021/2022 en contactant le RED.

A télécharger :

Atelier rencontre dessinateur de presse

Formulaire demande atelier 2020-2021


Outils

Télécharger le livret pédagogique en cliquant ici

 

Découvrir l’exposition en ligne

 

Plus d’informations sur l’association, ses activités de solidarité internationale et ses autres outils sur : https://www.cartooningforpeace.org/




DÉGUSTONS ÉQUITABLEMENT

Cette animation, imaginée par le RED à partir du carnet de dégustation de Ethiquable (entreprise du commerce équitable), vise plusieurs objectifs :

  • Réfléchir aux impacts de nos actes de consommation sur les modèles agricoles et de commerce.
  • Prendre conscience des moteurs de nos choix de consommation.
  • Prendre conscience qu’une « éducation au goût » ou une meilleure connaissance des process est importante pour savoir apprécier des produits agricoles de qualité, labellisés ou de terroir.
  • Mieux connaître les cahiers des charges et les garanties apportées aux consommateurs par les différents labels sociaux, environnementaux, d’origine, de qualité (Equitable, Bio, IGP, AOP….)



Réinventer le monde

Réinventer le Monde est un programme pédagogique créé par l’Agence française de développement pour sensibiliser les jeunes au développement durable et à la solidarité internationale et leur donner envie de s’engager.

Conçu comme un voyage au cœur des Objectifs de développement durable, les participants débutent leur immersion par la découverte, en podcast, du quotidien d’habitants de la planète et des enjeux auxquels ils font face.

Accompagnés de leurs enseignants, les collégiens et lycéens ont la possibilité de participer à un concours de podcast pour raconter à leur tour leurs histoires d’un monde plus juste et durable.

Plus d’information, ressources et inscription au concours : https://www.reinventer-le-monde.fr/




une expérience inoubliable au Togo pour des élèves de Bac Pro des Pays de La Loire

Cela fait de nombreuses années que plusieurs lycées du CNEAP des Pays de la Loire travaillent en réseau sur l’Afrique, dans le cadre de partenariats tissés de longue date avec des structures sanitaires et scolaires de Madagascar. Ces actions donnent lieu chaque année à des mobilités d’élèves de bac professionnel des filières « services aux personnes et au territoire » des établissements concernés, dans le cadre de conventions de stages en entreprises.

 

Forts de cette solide expérience, les lycées de St-Gildas-des-Bois (44), Chemillé (49) et Sablé/Sarthe (72) se sont associés, avec le soutien de la DRAAF, via le dispositif « aide à la mobilité individuelle », afin de faire partir 10 élèves (neuf filles et un garçon) durant un mois, lors de l’automne 2019, à destination du Togo. Ils avaient pour ce faire construit au préalable, grâce à une association ligérienne d’amitié avec ce pays d’Afrique de l’Ouest, un nouveau partenariat avec l’école Eben Ezer d’Aného, à l’est de Lomé. C’est donc au sein de cette structure que les jeunes ont été accueillis afin d’effectuer leur stage professionnel, qui fut pour toutes et tous une expérience inoubliable, comme le montrent les photos transmises à leur retour, où l’on lit aisément le bonheur partagé des élèves et des enfants.

 

Au-delà de ce constat, ce projet a le mérite de mettre en évidence d’importants principes de la coopération internationale dans l’enseignement agricole :

  • la possibilité, pour tous les profils de jeunes, quel que soit leur filière d’enseignement et leur niveau de formation (ici des bac pro. SAPAT), de vivre – et réussir – une expérience de ce type, à partir du moment où le projet est, en amont, parfaitement construit par l’établissement d’enseignement,
  • l’importance sur le territoire des partenariats entre établissements et tissu associatif,
  • l’affirmation de l’ouverture au monde et de la solidarité internationale comme projet pédagogique, et comme vecteur d’acquisition de compétences.

 

Une vigilance à respecter scrupuleusement toutefois : la préparation et la gestion du retour pour les élèves. C’est ce qu’a rappelé avec force Nadège Brenier, directrice du lycée Val de Sarthe, lors de son intervention au cours de l’événement organisé conjointement en janvier dernier, à Angers, par la DRAAF et le réseau mutli-acteurs « Pays de la Loire Coopération internationale » : il s’agit d’une étape primordiale, en particulier dans le cadre de mobilités nord-sud, qui doit être traitée avec méthode afin d’assurer la pérennité de ces projets.




« En-Road » + « Climate Action Simulation » : Un outil interactif en ligne et un jeu de rôle pour imaginer un monde sous les 2 °C de réchauffement en 2100

Photo : https://www.desmogblog.com/

Nous avions découvert l’outil C-Roads de Climate Interactive et du MIT (Michigan Institute of Technology) qui permet d’animer un jeu de rôle simulant une négociation climatique internationale : 6 groupes de pays (Chine, Inde, Pays en développement, UE….) négocient, deux groupes de lobbyistes s’activent (défense de l’environnement et des énergies fossiles) sous le regard de l’animateur représentant l’ONU qui organise les débats dans le cadre de la COP (Type COP 21).  Cet outil, dont vous trouverez tout le matériel de jeu de rôle (World climate – avec des traductions en français) ainsi que le simulateur sont disponibles en ligne ou à télécharger sur : https://www.climateinteractive.org/tools/world-climate-simulation/

Ici, nous vous présentons le nouvel outil de simulation En-Roads et le jeu de rôle associé Climate Action Simulation. Pour le moment le matériel de jeu n’est qu’en anglais.

Extrait traduit du site de présentation du jeu : « Climate Action Simulation est un jeu de rôle très interactif. Il utilise le modèle de simulation En-ROADS pour inciter un large éventail de participants à explorer les principales technologies et solutions politiques pour lutter contre le réchauffement climatique. Le jeu se déroule comme une simulation de sommet d’urgence sur le climat organisé par les Nations unies qui réunit des acteurs mondiaux afin d’établir un plan concret qui limite le réchauffement aux objectifs de l’accord de Paris. Ce jeu a un format ludique permettant à de grands groupes d’explorer les solutions au changement climatique et de voir ce qu’il faudrait vraiment pour relever ce défi mondial.

Une publication récente du Dr Rooney-Varga de l’UMass Lowell montre que la participation à la simulation d’action climatique améliore les connaissances des participants sur les mesures nécessaires pour faire face au changement climatique, stimule l’engagement personnel et émotionnel vis-à-vis des questions climatiques et donne aux participants le sentiment d’être en mesure de faire face au changement climatique.

 




SOLIDARITE LYCEES du CNEAP OCCITANIE & COLLEGES AGRICOLES de MADAGASCAR

Pour l’année scolaire en cours, le réseau d’Education au Développement Rural et à la Solidarité Internationale (EADRSI) du CNEAP Occitanie a mis en œuvre des actions de sensibilisation et de solidarité au profit de 5 collèges agricoles de Madagascar dans le cadre de la thématique visant à promouvoir une alimentation saine et durable dans nos territoires et à l’étranger.

Voir la présentation du projet cneap-Madagascar en fin d’article

Dix lycées du CNEAP Occitanie se sont mobilisés cette année avec l’appui d’associations partenaires : LAFIBALA, CCFDTS, Artisans du Monde, les Riziculteurs de Camargue et les organismes FERT et FEKAMA.

Cette solidarité s’est déclinée à travers 3 axes :

Le premier volet a consisté à faire mieux connaître Madagascar avec d’une part la réalisation d’une exposition collaborative qui s’enrichit au fil du temps et à laquelle ont participé les lycées agricoles de Capestang, Céret, Masseube, Pézenas et Rieumes. D’autre part l’intégration et l’évaluation de cette thématique dans le cadre des formations (module d’ESC en 1re année CAPa, MG1 et EIE en 1re SAPAT, cours d’Agronomie Ecologie Territoires en 1re Générale, histoire géographie citoyenneté en 4ème et 3ème et 2nd GT) et dans les animations des clubs de solidarité .

Le second volet a concerné des échanges entre des lycées agricoles du réseau (Capestang, Céret, Pézenas, Souilhanels, Masseube) et les 5 collèges de Madagascar avec des correspondances entre jeunes et adultes des deux pays.

Le troisième volet visait un soutien concret au profit des collèges en organisant des événements destinés à collecter des fonds. A côté de ventes de solidarité (marché de noël, magasin école…) ce sont surtout des « bols de riz » qui ont été mis en place. Le syndicat des riziculteurs camarguais a soutenu ce projet en fournissant gracieusement 200kg de riz profitant à 10 lycées du CNEAP situés à Bourg-Madame, Céret, Capestang, Pézenas, Pezens, Rieumes, Masseube, Souilhanels, Marvejols et Verdalle.

La mise en confinement liée à la pandémie Covid19 n’aura permis jusqu’à présent, qu’à 5 établissements de collecter des fonds (déjà plus près de 3000€ ) quatre lycées  ont pu organiser un repas solidaire « bol de riz ». Cela été le cas du Campus La Salle Saint Christophe à Masseube ou une exposition et des animations ont accompagné le bol de riz. Au  LEAP « Les Buissonnets » à Capestang les élèves de 4ème ont organisé une séquence pédagogique autour du « bol de riz »  en faisant participer des commerçants, des parents… Au LEAP « Emilie de Rodat » de Pézens, toutes les classes se sont mobilisées pour décorer le restaurant scolaire aux couleurs de Madagascar. A Touscayrats le bol de riz, servi par des élèves, était accompagné d’un questionnaire élaboré par les éco-délégués

Cette somme sera versée par FERT pour financer des actions comme la formation d’un jeune, la consommation de riz dans un collège pour 1 mois, l’aménagement de terrains de sport dans 2 collèges, l’achat d’une vache laitière pour le ferme pédagogique d’un collège, les frais de visites et voyages d’études d’un collège.

Malgré la période de confinement, nous espérons que le projet va se poursuivre au-delà de l’année scolaire en cours. Des actions à distance sont d’ailleurs mises en place dans des établissements pour faire vivre ce beau projet solidaire dans la situation sanitaire difficile que nous traversons.

Le réseau EADRSI Occitanie a refusé que le virus ne vienne interrompre notre projet de solidarité. Le 23 avril sept établissements se sont mobilisés pour que les élèves, qui devaient participer au rassemblement, consacrent un moment de leur journée à la solidarité et au projet avec Madagascar malgré le confinement.
Les élèves des lycées agricoles privés Beau soleil (Céret), Buissonnets (Capestang), La Rouatière (Souilhanels), Bonne-Terre (Pézenas), Emilie de Rodat (Pézens) et La Salle St Christophe (Masseube), individuellement ou à deux, ont écrit aux jeunes des collèges agricoles de Madagascar créant une belle fresque d’une soixantaine de messages d’amitié que vous trouvez sous forme d’une planche contact en pièce jointe ou sur le blog de la solidarité avec Madagacar ou un aperçu  sur un film youtube

Des jeunes des lycées de  Pézens et du club de solidarité de Pézenas à 15h le jeudi après-midi ont marqué cette fête de solidarité en partageant à distance un flashmob (une vidéo est en cours de montage par les élèves de Pézens pour envoyer à Madagascar).
Toujours dans le cadre de la solidarité et du confinement les lycéens  de Souilhanels et de Saint Joseph (Limoux) ont réfléchi sur l’alimentation à partir de l’animation « Entouka ça va » proposée par Lafibala, tandis que les élèves de Pézenas s’intéressaient au commerce équitable à travers un film proposé par Artisans du Monde. les jeunes du lycée de Ceret, de leur côté, écrivaient une lettre engagée à Anne Panel directrice de Fert pour lui témoigner de leur sympathie à l’égard de Fert et de ses actions de coopération internationale.
Ainsi la solidarité et l’échange se sont maintenus malgré le covid 19.
Bravo à tous nos jeunes solidaires du CNEAP Occitanie et encore merci à nos partenaires.
À Madagascar les équipes pédagogiques, pendant cette période, ont assuré le fonctionnement des 5 collèges, les soins aux animaux et les récoltes et ont travaillé sur les nouveaux référentiels. Les élèves de 3eme année viennent de reprendre dans les collèges. Pour les autres années la rentrée sera plus tard peut être seulement en septembre.
Retrouvez les échanges menés entre les lycées du CNEAP Occitanie et les écoles agricoles de FEKAMA Madagascar et quelques actualités de la solidarité du réseau EADRSI du CNEAP Occitanie sur le blog solidarité Madagascar

Pour plus d’informations, visitez le Blog de la solidarité de l’EADRSI Occitanie avec Madagascar  https://blog.bonne-terre.fr/classes/

Le point du projet de solidarité EADRSI Occitanie avril 2

David BARATGIN & Yves CARMICHAEL,

Correspondants Régionaux, réseau EADRSI Occitanie (avril 2020)

 




Le Guide Ritimo – Low tech : face au tout-numérique, se réapproprier les technologies

Extrait de la présentation du guide sur la page où le guide est aussi téléchargeable en PDF : https://www.coredem.info/rubrique85.html

Plus d’info sur RITIMO et autres Guides :

https://www.ritimo.org/

Ce nouveau numéro de la collection Passerelle s’inscrit dans le cadre des réflexions, sociales et politiques, de plus en plus nombreuses autour de la question des low tech. Le terme, que l’on doit en bonne partie à l’ingénieur Philippe Bihouix et à son livre L’Âge des Low tech, soulève de plus en plus d’intérêt et fait l’objet de discussions foisonnantes et passionnantes.

Mais de quoi parle-t-on, exactement, quand on parle de low tech ? Cette notion de « basse technologie » incarne le contraste avec le high tech, ces technologies complexifiées en permanence. Smartphones, ordinateurs personnels, data centers, tablettes, objets connectés… Depuis les années 2000, les « nouvelles technologies » ont connu un essor qui a contribué à modifier notre monde de manière importante. Irruption d’Internet et des réseaux sociaux dans la vie sociale et politique, transmission de l’information en temps réel depuis les quatre coins du monde, virtualisation accélérée de l’économie, assistance de tous nos faits et gestes par des solutions numériques : les high tech se sont immiscées dans nos vies quotidiennes en un temps record. En moins de deux décennies, une poignée d’entreprises ont accaparé la production, la diffusion et le contrôle de ces technologies, en cherchant avant tout à capter des marchés en forte croissance, plutôt que d’adapter ces outils aux besoins concrets de la société.

Ce laps de temps très court rend difficile l’analyse collective de ces nouvelles problématiques, et des enjeux qu’elles soulèvent. Si la critique des high tech est plutôt largement partagée, la définition du concept de low tech est encore en débat. Terme assez flou pour englober des appréhensions différentes et des nuances importantes dans l’analyse, quelques critères centraux semblent pourtant mettre les militant·es et penseur·ses du low tech d’accord. Est low tech la technique qui est utile, durable et accessible/appropriable. Certain·es ajoutent également qu’elle est sobre, et utilise des matériaux locaux. Face aux limites que peut présenter le terme, de nombreux autres concepts (wild tech, small tech, slow tech, rebel tech, etc.) insistent sur d’autres aspects interconnectés et interdépendants de ce qui fait la critique de la technologie ultra-complexe, de ses modes de productions, de ses impacts sociaux et environnementaux, et sur les alternatives qui sont imaginées d’un bout à l’autre de notre monde. Si la présente publication se centre sur la notion de low tech, c’est parce que les réflexions critiques qui l’accompagnent, ainsi que la force du mouvement contemporain qui le porte, nous semblent un cadre approprié pour alimenter le débat montant, bouillonnant et enthousiaste. Par ailleurs, la centralité accordée aux technologies numériques tient à ce qu’elles représentent le cœur du modèle de « société high tech » et un marché en pleine expansion, et engage le rapport à la communication, interpersonnelle et sociale, et donc la dimension de l’organisation collective de nos sociétés. En ce sens, penser le low tech numérique permet de davantage problématiser notre rapport aux technologies dans un contexte où Internet joue d’ores et déjà un rôle absolument crucial.

Jacques Ellul disait que la technique mène le monde, bien plus que la politique et l’économie. Il s’agit ici, avant toute chose, de démonter le mythe de la neutralité technologique au nom de laquelle nos sociétés s’embarquent à marche forcée vers le tout-numérique. Dans cette publication, nous explorerons les enjeux que soulèvent les technologies numériques qui se complexifient à un rythme soutenu, les difficultés que cela présente et les possibles alternatives. Penser notre rapport aux technologies numériques au prisme de la notion de low tech nous oblige à poser la question de l’utilité sociale, la durabilité environnementale et l’appropriabilité politique de nos outils ; et à l’inverse, cela ouvre sur l’idée que c’est en reprenant la main sur les techniques, la technologie, les savoirs-faire, que se dessine l’émancipation de ce contrôle et l’autonomie pour subvenir aux besoins — ainsi que la construction d’une résilience collective face à la crise écologique et climatique grondante.




La revue Sésame, une mine d’informations scientifiques pour construire des ressources pédagogiques sur les enjeux et débats actuels alimentaires et agricoles

Information extraite du site internet de Sésame : « Privilégiant le débat multi-acteurs et la veille analytique, son équipe a progressivement développé une ingénierie d’échanges et d’éclairage des controverses, mobilisant un large réseau de savoirs et d’acteurs : chercheurs, universitaires et formateurs de toutes disciplines, milieux agricoles, représentants associatifs, pouvoirs publics, etc.

La revue Sesame, héritière de l’ancien Courrier de l’Environnement de l’Inra, est le fruit d’une collaboration entre le Ministère de l’Agriculture et de l’Alimentation et de l’INRAE.

Son « ADN » ? Ainsi que l’indique clairement Philippe Mauguin, PDG de l’Inrae et directeur de la publication, dans son édito du premier numéro : « Sesame n’est pas un nouveau support de communication et n’ambitionne pas de porter la voix officielle de l’Inrae. Ce positionnement est souhaité et assumé ; il permettra le débat d’idées en confrontant les positions de personnalités de cultures et d’horizons variés ».

Naviguer dans Sesame

Panorama de tendances lourdes, de paradoxes, de décryptages.

Instruction de conflits en cours, de controverses sociotechniques, de disputes.

Croiser le faire. Quand des acteurs sur le terrain se heurtent à des difficultés insoupçonnées qui peuvent révéler de nouveaux modèles ou de nouvelles questions.

À mots (dé)couverts. Pour capter et interpréter les signaux faibles et les impensés.

Pages ouvertes à l’expression des citoyens, des chercheurs, d’opérateurs économiques, associatifs sous forme de contributions, de tribunes libres… Après validation de la rédaction, ces papiers pourront être publiés dans la revue papier ou sur le blog pour les plus longs. »

Exemple d’article valorisable dans une séance pédagogique (Quels sont les problèmes soulevés ? Quelle est la thèse de l’auteur ? Résumez les principaux arguments ? Créer une carte mentales avec les causes et les conséquences du problème évoqué ?…..) : Manger Durable – Nicolas Bricas

Les revues sont disponibles en téléchargement en PDF et n’hésitez pas à vous abonner à la newsletter ou de suivre Sésame sur twitter ou facebook




Elia et Turkan volontaires actives et créatives au lycée agricole d’Albi

Interview réalisée par l’agence nationale du service civique – programme Jeunesse Erasmus +.

Article original : https://www.erasmusplus-jeunesse.fr/blog/746/17/Corps-europeen-de-solidarite-Elia-et-Turkan-volontaires-actives-et-creatives-au-lycee-agricole-d-Albi.html


Bonjour, qui es-tu ?
Que faisais-tu avant ton volontariat ?

Elia: Je suis espagnole et je viens d’Avila, une petite ville a côté de Madrid. J’ai 24 ans et avant le volontariat je finissais ma licence en Infocom et je travaillais dans l’événementiel.

Turkan: J’ai 23 ans et je viens d’Azerbaïdjan, où après avoir fini ma licence de Sciences Politiques, je travaillais pour l’Agence de Jeunesse.

Pourquoi avoir choisi de participer à ce projet européen ?

Elia: J’avais envie de retourner à l’étranger après mon erasmus, et j’ai toujours voulu partager ma culture en tant qu’assistante de langue depuis que j’en ai rencontré beaucoup au lycée et à l’Ecole de langues en Espagne. C’était une expérience très enrichissante, plus dynamique que l’apprentissage avec les profs.

Turkan: J’ai toujours voulu vivre en France et mieux découvrir la culture ici. J’avais déjà participé sur un projet du Corps Européenne de la Solidarité en Turquie, et comme je garde de très belles mémoires de ce projet, ça m’a motivé à me lancer à trouver un projet de longue durée en France en relation avec la jeunesse.

Comment allez-vous en ce temps de crise ?

Elia: On a beaucoup de chance car ici en France, on peut sortir pour faire du sport et en plus le campus est vide et on a la permission pour se promener à l’intérieur dans le parc. Mes amies et ma famille ne peuvent pas sortir, et quelques unes ont plein d’angoisse et c’est difficile de gérer.

Turkan: Je me sens heurese d’être ici, mais le fait d’être loin de mes proches me cause un peu d’inquiétude. Chaque jour j’appelle ma famille pour m’assurer que tout va bien.

Vos missions de volontaire avant le confinement / et pendant cette crise.

Elia: Avant le confinement, je proposais des activités avec les élèves de espagnol; comme des débats, jeux pour découvrir la gastronomie, extraits des séries hispaniques… J’étais en charge d’un pause café deux jours par semaine pour aider collecter de l’argent pour le renouvellement du foyer des étudiants et un lundi sur deux, avec Turkan, on organisait un café de langues. Maintenant je cherche des activités sur la citoyenneté, ciblées pour des lycéens et jeunes, et je les traduis au français. Pour ça j’utilise le site européen Salto Youth et des pages d’édition comme Canva .

Turkan: Je donnais du soutien au profs d’anglais, et j’accompagnais les élèves du BTS qui visent aller à l’étranger. Je les aidais à trouver un stage dans son parcours à l’étranger et faire un suivi de son dossier. Nous sommes allées aussi avec notre tuteur aux conférences par rapport à l’Éducation agricole. Maintenant je continue avec le soutien en ligne et je travaille pour faire une guide d’accueil pour les futurs volontaires.

Une ou deux anecdotes à nous confier.

Elia: J’ai fêté mon anniversaire pendant le confinement. Mais il s’est bien passé car Turkan à cuisiné des plats typiques de son pays, et tous mes amies m’ont appelé pour chanter le Joyeux anniversaire. Nous avons aussi un chat adoptif maintenant. Il dort chez nous, nous lui donnons des croquettes et de sardines, il se laisse caresser… Son propriétaire travaille sur le Lycée et à cause du confinement, il ne peut pas rentrer pour le récupérer, donc nous prenons soin de lui.

Turkan: Achille est trop mignon! Au début il avait peur de nous, mais après lui donner de sardines, il nous a fait confiance. Il me va manquer beaucoup, je lui adore, sauf le jour qu’il nous a amené une souris et puis il l’a mangé.

3 mots sur ton volontariat

Elia: Imprévus, apprentissage, souplesse.
J’ai trouvé plein de défis pendant le volontariat, et il faut s’adapter à chaque situation et trouver des solutions créatives. Par exemple, quand j’ai tenté de faire moi même une coloration au henné, je ne trouvais pas des bonnet de bain, donc finalement j’ai réutilisé le sachet en plastique de la fruit comme bonnet de bain.

Turkan: C’est difficile choisir trois mots uniquement.
L’aventure car je me ressent étonnée et parfois épuisée par le choc culturel. La compréhension par ce qué j’ai acquis de nouveaux points de vue et j’ai repensé mes valeurs et idées. J’ai vécu plein d’expériences, par exemple ici j’ai fait du vélo par le première fois dans ma vie, j’avais tellement peur! Mais finalement j’ai réussi.

La solidarité pour moi c’est…

Elia: Rendre service à la société pour qu’elle soit mieux et aider les autres avec tes compétences. Il s’agit d’une prise conscience sociale des valeurs, intérêts et problématiques collectives, avec une certaine réciprocité entre les hommes.

Turkan: C’est une partie de la vie, une qualité et une valeur sociale indispensable. C’est partager des intérêts et objectifs, et travailler ensemble pour sa poursuite.

Un conseil pour les jeunes qui veulent se lancer…

Elia: Il faut trouver un projet qui nous encourage à se lancer. Bien choisir le projet, c’est-à-dire, choisir un projet dans lequel on peut se sentir utile, sentir que notre contribution est précieuse, qui nous encourage même s’on à peur de se tromper.

Turkan: Se lancer et profiter chaque moment. En Azerbaïdjan, les opportunités de volontariat et plus à l’international sont très appréciés, parce qu’il s’agit des opportunités pour apprendre une nouvelle langue, découvrir une culture, faire des connaissances intéressants, acquérir des compétences… Sortir de son cocon fait peur mais il ramène toujours des bonnes expériences.

 

Pour accueillir des jeunes volontaires dans votre établissement : Plus d’infos




Accueil des jeunes Ivoiriens Chimène et Ernest en volontariat de réciprocité au lycée agricole de Vire

 

Plus d’informations sur l’accueil des jeunes africains en service civique de réciprocité en 2019/2020 :

Etudiants et Services Civiques africains font leur rentrée dans l’enseignement agricole

Africains en BTSA et en service civique dans des établissements agricoles pendant le confinement