Fête des Solidarités du réseau EADRSI en Occitanie

Dans la continuité des précédentes rencontres, la Fête des Solidarités du réseau d’Education au Développement Rural et à la Solidarité Internationale (EADRSI) du CNEAP-Occitanie a eu lieu jeudi 20 avril 2023 à Limoux (Aude) dans le cadre du projet régional 2022-2024 d’Education à la Citoyenneté et à la Solidarité Internationale (ECSI) « L’humanité au fil de l’eau : regards posés sur l’or bleu d’ici et de là-bas ».

Cette rencontre sous le signe de l’éducation à la solidarité a rassemblé plus de 270 élèves et personnels de 13 lycées agricoles du réseau CNEAP-Occitanie suite à des activités éducatives menées autour de la thématique pendant l’année scolaire : séquences pédagogiques, ateliers, actions solidaires, etc. Elle a été organisée par les trois Correspondants Régionaux du réseau EADRSI-Occitanie et le lycée Saint Joseph (Limoux), notamment grâce au soutien financier du Ministère de l’Europe et des Affaires Etrangères (« Initiatives pour la Solidarité Internationale » ISI–FONJEP), du CNEAP-Occitanie et à la mise à disposition d’installations à Limoux: cinéma Elysée et lycée Saint Joseph. Elle a rassemblé des représentants de 13 établissements scolaires : Beausoleil (Céret, 66), Campus La Salle Saint Christophe (Masseube, 32), Emilie de Rodat (Pézens, 11), Les Buissonnets (Capestang, 34), L’Amandier (Lézignan-Corbières, 11), L’Oustal (Montastruc-la-Conseillère, 31), Le Savès (Rieumes, 31), Lestonnac (Beaumont-de- Lomagne, 82), Marie Sagnier (Clermont l’Hérault, 34), Saint-François La Cadène (Labège), Saint-Joseph (Limoux, 11), Touscayrats (Verdalle, 81).

Suite à l’ouverture institutionnelle de la journée par M. Pierre Durand, Maire de Limoux, Mme Sylvie Le Cloronnec, directrice de l’Institut Saint Joseph et de M. Frédéric Faye, Délégué Régional de l’EA privé en Occitanie, 13 délégations d’élèves se sont succédées sur la scène du cinéma de Limoux pour présenter les actions menées dans leurs établissements depuis le début de l’année scolaire sur la thématique : projets pluridisciplinaires, ateliers pédagogiques, partenariats, participation au Festival du film AlimenTERRE, écocitoyenneté, collectes, repas solidaires, échanges avec les collèges agricoles parrainés à Madagascar, etc. Suite à ces interventions mettant en lumière les nombreuses actions de solidarité dans les établissements scolaires du CNEAP Occitanie, Mme Anne Panel, directrice de FERT – organisme de coopération internationale venant en appui aux agriculteurs des pays du Sud – est intervenue dans le cadre du partenariat avec le CNEAP pour l’accompagnement de cinq collèges agricoles à Madagascar depuis vingt ans. La présence de Mme Panel à cette Fête des Solidarités a été l’occasion de lui remettre un chèque de 5040 €uros, correspondant aux actions menées à date par les établissements scolaires du réseau EADRSI du CNEAP Occitanie depuis la rentrée scolaire 2022. Cette somme, complétée par les actions à venir d’ici la fin de l’année scolaire, permettra de contribuer au développement des collèges agricoles parrainés à Madagascar : installations, aménagements des lieux de vie, matériel pédagogique, visites d’études…

Après ces riches témoignages sous le signe de la solidarité, les participants ont déjeuné à l’Institut Saint Joseph où un repas à coloration africaine leur a été proposé. Suite à cela, ils ont reconstitué une solisphère de 4 mètres de rayon qui symbolise l’unité à travers un projet collectif, chaque lycée ayant au préalable représenté son engagement sur sa part de l’oeuvre. S’en est suivi, une chorégraphie géante type flashmob préparée par les élèves et leur professeur du lycée de Pézens sur la musique et danse africaine « Kuduro ».

L’après-midi a été consacrée à la participation par équipes de 8 à des ateliers préparés par des élèves et personnels de 6 établissements et de l’association CCFD-TS. Répartis dans quatre zones du nom des collèges agricoles parrainés à Madagascar, ces ateliers éducatifs mais aussi ludiques et interactifs, d’une quinzaine de minutes chacun, étaient animés par des jeunes et adultes. Ainsi les participants des 20 équipes ont eu l’occasion de réfléchir à l’usage de l’eau au niveau local et à travers la planète.

Ce rassemblement, marqué sous le signe de la solidarité, a été un grand moment de fraternité pour un meilleur vivre-ensemble, ici et là-bas.

 

Merci aux jeunes et adultes d’avoir contribué à la réussite de cette très belle Fête des Solidarités su réseau EADRSI en Occitanie !

Marianne José, David Baratgin & Yves Carmichael

Correspondants Régionaux EADRSI Occitanie eadrsi.occitanie@cneap.fr




Le dictionnaire en ligne des francophones

Extrait du site : https://www.dictionnairedesfrancophones.org

Présentation du projet

Le Dictionnaire des francophones est un dictionnaire collaboratif numérique ouvert qui a pour objectif de rendre compte de la richesse du français parlé au sein de l’espace francophone. C’est un projet institutionnel novateur qui présente à la fois une partie de consultation au sein de laquelle sont compilées plusieurs ressources lexicographiques, et une partie participative pour développer les mots et faire vivre la langue française.

Dictionnaire

Le Dictionnaire des francophones est un ouvrage singulier. En effet, il se rapproche et s’inspire fortement des dictionnaires traditionnels, mais constitue un objet nouveau. Dans les dictionnaires imprimés traditionnels, les mots sont organisés par ordre alphabétique. Comme le DDF est une ressource en ligne, les données qu’il contient peuvent être constamment réorganisées en fonction des critères de recherche des utilisateurs. Par ailleurs, les utilisateurs sont encouragés à contribuer au dictionnaire en ajoutant du contenu et en validant les informations présentes. Les données du DDF sont donc appelées à s’enrichir et à se préciser de manière dynamique.

Les dictionnaires généraux du français se focalisent sur le français standard, commun, par rapport auquel les variétés sociales (argot, mots familiers, etc.) ou géographiques (belgicismes, québécismes, etc.) sont situées. Le but du DDF est de décrire dans une même ressource tous les mots du français, quel que soit la région ou le registre de langue où ils sont utilisés, pour donner accès à une image instantanée, sans cesse renouvelée, du français dans le monde. Il ne s’agit donc pas de prescrire un français correct qui devrait être utilisé plutôt qu’un autre, c’est-à-dire une norme de langue, mais de rendre compte le plus précisément possible de l’usage pour permettre aux utilisateurs de choisir l’expression la plus adaptée à la situation.

Un point sur les données ouvertes

Les données ouvertes ou open data sont des données numériques dont la structure est documentée ouvertement et qui sont encadrées par une licence garantissant leur réutilisation sans restriction technique, juridique ou financière. L’ouverture des données s’inscrit dans une tendance qui considère l’information comme un bien commun. La majeure partie des données du Dictionnaire des francophones sont publiées comme données ouvertes.

Perspective francophone

Dans le Dictionnaire des francophones, toutes les variétés du français sont présentées ensemble et placées sur un pied d’égalité. Chacune de ces variétés est une norme au sein de la région de la francophonie dans laquelle elle est parlée.

Le terme francophonie, ou espace francophone, désigne l’ensemble des personnes et institutions qui utilisent le français que ce soit en tant que langue maternelle (première langue apprise par l’enfant), langue d’usage (standard, utilisée dans la vie de tous les jours), administrative, d’enseignement ou langue officielle (utilisée dans la vie publique, à chaque moment de la vie et dans chaque domaine). Est donc francophone toute personne ou institution utilisant le français, que ce soit partiellement ou majoritairement.

Le nombre de ces francophones s’élève à plus de 300 millions de personnes dans le monde, dont environ 240 millions qui en font quotidiennement usage. Le français est devenu une langue-monde. Ces chiffres rendent compte de l’ampleur de la langue française sur les cinq continents. Rendre compte de la diversité des usages au sein de ce vaste ensemble n’est pas tâche aisée, c’est pourquoi le Dictionnaire des francophones compte sur l’apport des utilisateurs pour s’enrichir et proposer la plus grande palette d’information possible.

Origine du Dictionnaire des francophones

Ce projet découle du discours du 20 mars 2018 du président de la République française, Emmanuel Macron. Un mandat a été confié à la Délégation générale à la langue française et aux langues de France (DGLFLF) et à un comité de pilotage interinstitutionnel qui a choisi comme opérateur l’Institut international pour la Francophonie (2IF), composante de l’université Jean Moulin Lyon 3. Un conseil scientifique a ensuite été réuni autour du projet, présidé par Bernard Cerquiglini.

Présentation des ressources

Le Dictionnaire des francophones a la particularité d’intégrer plusieurs ressources en son sein : le Wiktionnaire francophone, l’Inventaire des particularités lexicales du français en Afrique noire, le Dictionnaire des synonymes, des mots et expressions des français parlés dans le monde, Le Grand Dictionnaire terminologique, l’ouvrage Belgicismes – Inventaire des particularités lexicales du français en Belgique, le Dictionnaire des régionalismes de France, et la Base de données lexicographiques panfrancophone. FranceTerme est en cours d’intégration et rejoindra bientôt le Dictionnaire des francophones !

Le Wiktionnaire se définit lui-même comme un « projet lexicographique collaboratif accessible par internet hébergé par la Wikimedia Foundation, sous licence libre, visant à décrire dans toutes les langues tous les mots ». Il a débuté en mars 2004 et décrit en français plus de 420 000 mots de français. Le Dictionnaire des francophones intègre la partie francophone du projet, les mots de français décrits en français. C’est une ressource en constante évolution, qui est collaborative, c’est-à-dire rédigée, organisée et éditorialisée par des bénévoles, un fonctionnement qui se rapproche de celui du Dictionnaire des francophones. De nombreux principes sont communs entre les deux projets, qui se veulent complémentaires.

L’Inventaire des particularités lexicales du français en Afrique noire est un ouvrage qui fait la synthèse des lexiques et inventaires décrits pour onze pays d’Afrique francophones : Côte d’Ivoire, Togo, Bénin, République démocratique du Congo (Zaïre dans la publication originale), Tchad, Sénégal, Niger, Rwanda, Centrafrique, Cameroun et Burkina Faso. Il est le fruit du travail de plus de vingt linguistes, pendant plus de dix ans, de 1977 à sa publication en 1988. Grâce à l’Agence Universitaire de la Francophonie, il connait une nouvelle vie au sein du Dictionnaire des francophones.

Le Dictionnaire des synonymes, des mots et expressions des français parlés dans le monde est une collecte de plus de 3 700 termes organisés par thèmes. Cette ressource est produite depuis 2013 par l’Académie des sciences d’Outre-mer et par l’Institut international pour la Francophonie – Université Jean Moulin Lyon III. Il a été publié en ligne en 2017 pour continuer à s’enrichir.

Le Grand Dictionnaire terminologique de l’Office québécois de la langue française a offert une sélection de ses entrées les plus intéressantes pour la Francophonie, grâce à un partenariat inédit. Cette banque de fiches terminologiques, dont la conception a débuté en 1974, présente des centaines de milliers de concepts liés à des domaines d’emploi spécialisés. Les concepts y sont définis et accompagnés des termes qui les désignent en français, en anglais et, parfois, dans d’autres langues. Plus de 4 000 entrées ont été intégrées au Dictionnaire des francophones grâce au soutien de l’Office québécois à la langue française.

Le dictionnaire Belgicismes – Inventaire des particularités lexicales du français en Belgique s’inscrit dans la continuité de l’Inventaire et ses auteurs participeront ensuite à la Base de données lexicographiques panfrancophone. Ce dictionnaire de belgicismes dresse l’inventaire des particularités lexicales du français en Belgique – dont certaines ne sont pas inconnues en France – avec leurs définitions, la localisation et, souvent, leur prononciation ainsi que des exemples d’emploi. Ce recueil a été rédigé par les sept membres belges du Conseil International de la Langue Française (CILF) et publié initialement en 1994.

Le Dictionnaire des régionalismes de France est un ouvrage d’ensemble présentant une description attentive des régionalismes du français de France. Rédigé sous la direction de Pierre Rézeau, le DRF a réuni des chercheurs et des universitaires spécialistes de lexicographie, de géographie linguistique et d’histoire de la langue. Il a été publié en 2001. Il est intégré au Dictionnaire des francophones grâce au laboratoire de recherche Analyse et Traitement Informatique de la Langue Française (ATILF).

La Base de données lexicographiques panfrancophone est une œuvre collective débutée dans les années 1990 et publiée en ligne à partir de 2004. Elle réunit des études par une vingtaine de groupes de recherches différents concernant les régions ou pays suivants : Acadie, Algérie, Antilles, Belgique, Burundi, Cameroun, Centrafrique, Congo-Brazzaville, Côte d’Ivoire, France, Louisiane, Madagascar, Maroc, Maurice, Nouvelle-Calédonie, Québec, La Réunion, Rwanda, Suisse et Tchad. Elle décrit plus de 23 000 sens. Les entrées et les définitions de la Base de données lexicographiques panfrancophone sont intégrées dans le Dictionnaire des francophones grâce à un partenariat avec l’université de Laval. Les informations complémentaires, telles que les exemples et notes d’analyse peuvent être consultées sur leur site internet.

FranceTerme est une base de données terminologiques créée et gérée par la Délégation générale de la langue française et aux langues de France du Ministère de la Culture. En ligne depuis mars 2008, elle compte plus de 7 000 termes récents avalisés par la Commission d’enrichissement de la langue française et parus au Journal officiel.

Un dictionnaire participatif

Par participatif on entend un dictionnaire auquel chacun peut participer à sa manière en ajoutant des entrées, des exemples, en participant aux espaces de discussions, en signalant ou en validant des informations. Cette contribution est encadrée. La structure générale du Dictionnaire des francophones n’est pas modifiable. Des personnes reconnues par la communauté forment deux groupes d’utilisateurs dédiés à la relecture : les opérateurs et opératrices qui peuvent solliciter la suppression d’un contenu indésirable et les administrateurs et administratrices qui peuvent apporter des corrections ou supprimer des participations inappropriées.

La contribution ne peut se faire que par l’ajout d’information. C’est-à-dire qu’une information déjà présente ne peut être modifiée ou supprimée, ceci pour éviter des corrections abusives qui résulteraient de simples divergences d’opinions. Seuls les utilisateurs ayant le statut d’opérateurs ou d’opératrices sont habilités à supprimer des informations erronées.

Les espaces de discussion qui seront développés courant 2021 seront des zones d’échanges qui auront pour objectif d’apporter un supplément d’informations non directement présentes dans les articles du Dictionnaire des francophones. Il en existera trois : un espace de discussion pour l’étymologie, un espace réservé à la forme et un espace dédié au sens et à l’usage.

Que ce soit dans l’ajout d’information ou dans la discussion, il est possible de signaler des messages jugés abusifs afin de faire savoir aux opérateurs que cet article devrait être relu. Il est également possible de valider une information afin d’indiquer qu’elle est tout à fait correcte et intéressante, et ainsi la mettre en avant.

Choix des entrées

Le Dictionnaire des francophones se veut représentatif de toute la diversité de la langue française. C’est pourquoi il présente déjà plus de 400 000 mots pour plus de 600 000 définitions. Et ce nombre va croitre grâce à l’aide de son lectorat actif qui deviendra contributorat. Tous les mots, tant qu’ils appartiennent à la langue française, peuvent y figurer. On trouvera donc des mots de nombreux pays francophones différents, des mots de la langue courante et des termes techniques, des insultes comme des compliments, des mots nouveaux aussi bien que vieux, et même des abus de langage ! Un même mot peut être écrit de diverses manières et chacune de ces formes pourra bénéficier d’une entrée distincte, dès lors qu’une existence est prouvée par des exemples d’usage.

Précisions sur la langue

Une langue est un bien commun dont les règles d’utilisation sont partagées par les utilisateurs et utilisatrices de cette langue.

La communauté linguistique du français est la francophonie. Elle recouvre de nombreux territoires de statuts divers : ville, régions, pays. L’unité administrative et l’unité langagière ne se recouvrent pas. Par exemple, le français est la langue nationale de la France, mais le territoire français est parsemé de bien d’autres communautés linguistiques pour des langues attachées à des régions comme le breton ou le basque, mais aussi des communautés dispersées parlant l’anglais, l’arabe, l’arménien, l’espagnol, le romani et bien d’autres langues liées aux flux humains.

Dans l’étude des usages des langues, il ne faut pas confondre les langues et les dialectes d’une langue, qui sont ses différentes variétés parlées au sein de la communauté linguistique. Les variétés partagent un grand vocabulaire commun ainsi que des traits grammaticaux avec les autres variétés de la langue.

Les langues en contact avec le français l’influencent et certains de leurs termes entrent dans le langage courant. Par exemple, les mots français bretzel et bugne viennent respectivement de l’alsacien et du parler lyonnais, deux variétés du français qui sont influencés par deux langues : l’alémanique et le franco-provençal. Il est courant que les mots d’une langue soient proches ou similaires dans les autres langues utilisées dans la même région, et ces mots peuvent être décrits dans le Dictionnaire des francophones. Les mots qui sont spécifiques aux langues en contact et les règles de grammaire de ces langues ne sont pas décrits dans le DDF, car celui-ci ne décrit que le français.

Le nombre et les noms des variétés du français sont sujets à débats. Ils sont associés à des villes, des pays, à des régions historiques ou actuelles ou à de plus grands ensembles. Ils ne sont pas associés a priori aux définitions dans le DDF.

Mentionnons également les créoles qui sont des langues à part entière parlées par un grand nombre de personnes partout dans le monde, notamment en Guyane, Louisiane et dans l’Océan Indien. Le terme « créole » est associé à une histoire des contacts de langue et associé aux influences qui ont conduit à leur création (créole à base lexicale anglaise, française, portugaise…). Les créoles à base lexicale française utilisent des mots issus de la langue française. Les langues qualifiées de créoles ne sont pas des variétés de français et ne figurent donc pas dans le Dictionnaire des francophones, qui est un dictionnaire monolingue. Cependant, certains mots de ces langues sont entrés dans la langue française et peuvent figurer dans le dictionnaire à ce titre. C’est notamment le cas des mots anse (plage de sable), boudin (plat au sang de cochon), cabri(t) (chèvre).

Pour aller plus loin sur la nature de la langue :

  • Zevaco, Claudine. Guide du français pour tous. Le livre de la francophonie. L’Harmattan. 2000. 263 p. ISBN : 2-7384-8452-2
  • Organisation Internationale de la francophonie. La langue française dans le monde. Gallimard. 2019. 365 p. ISBN : 978-2-07-278683-9
  • Masseaut, Jean-Marc. Creolization in the French Americas. University of Louisiana. 2016. 286 p. p 139-231. ISBN : 978-1-935754-68-8
  • Guenin-Lelle, Dianne. The Story of French New Orleans. History of a Creole City. University Press of Mississippi. 2016. 226 p. Chapter 3. ISBN : 978-1496804860
  • Agora Francophone Internationale. L’Année Francophone Internationale. 1991-2019.
  • Kilanga Musinde, Julien. Langue française en Francophonie. L’Harmattan. Collection “Savoirs”. 196 p. ISBN : 978-2-296-10754-0

Historique des versions

L’idée de créer un dictionnaire francophone participatif est née en 2018. Le développement du Dictionnaire des francophones a débuté en mars 2019. Après plusieurs phases de tests sur des versions successives, le DDF a vu le jour en 2021. Pour assurer l’évolution constante du DDF, de nouvelles versions sont en cours de développement.

Voici l’évolution des versions :

  • 4 octobre 2019 : version interne de consultation mobile et bureau (desktop).
  • 18 décembre 2019 : diffusion aux partenaires de la première version.
  • 20 mars 2020 : diffusion d’une version permettant une première contribution.
  • 20 mars 2021 : lancement au grand public d’une v. 1 incluant sept ressources et les fonctionnalités de base de la consultation.



Lancement de l’appel à participation du festival 2021 !

Événement incontournable sur les enjeux alimentaires mondiaux, le Festival ALIMENTERRE sera organisé du 15 octobre au 30 novembre 2021 par des milliers de bénévoles partout en France et dans 12 pays. Vous souhaitez vous mobiliser pour défendre l’alimentation durable et solidaire et le droit à l’alimentation sur votre territoire ? Organisez un évènement ALIMENTERRE !

Comme en 2020, cette nouvelle édition sera également déclinée en ligne sur la plateforme Imagotv.

La sélection 2021 est composée de 2 courts métrages, 3 moyens métrages et 4 longs métrages.

Longs métrages :

Sur le champ ! Michaël Antoine, Nicolas Bier, Jean Simon Gérard

Nourrir le changement, Camille Montocchio

Manger autrement, l’expérimentation, Andrea Ernst

Douce France, Geoffrey Couanon

Moyens métrages :

Au-delà des clôtures, DéTERREminés

Le Festin, Tong-tong,  Anne-Sophie Guillaume, Thomas Michel, et Papis Coly

L’Arbre providence, Michelle Hellas

Courts métrages :

Paradoxe de la faim, SOS faim et Iles de Paix

Uar – The Resilient, Julie Lunde Lilesæte

Le festival ALIMENTERRE 2021 ouvrira de nouveaux débats : Quelles politiques agricoles et commerciales pour permettre aux agriculteurs de France et d’ailleurs de vivre dignement ? Comment concilier l’étalement urbain dans les métropoles avec la volonté de souveraineté alimentaire ? Quelle place et leviers d’actions sont aux mains de la société civile ? Que se cache-t-il derrière nos choix de consommation ? Quels sont les impacts de nos achats alimentaires quotidiens, ici et ailleurs ? Comment tisser des solidarités entre apprenants, producteurs et consommateurs d’ici et là-bas ? Comment développer des filières plus durables et qu’est ce que cela change dans la vie des producteurs ? Comment gérer durablement et collectivement ces communs afin de préserver l’environnement et les personnes qui en vivent ?

Grâce aux débats qui accompagnent chaque projection, le festival permet aux différents acteurs : citoyens, élus, agriculteurs, entrepreneurs, militants associatifs, de s’interroger ensemble et de trouver des solutions.

Plus d’informations, téléchargez l’appel à participation 2021 ou rendez-vous sur la page organiser un événement.

A l’initiative de l’évènement, le Comité Français pour la Solidarité Internationale (CFSI) est une association reconnue d’utilité publique qui rassemble 23 organisations membres (associations, syndicats, collectivités territoriales). Depuis sa création en 1960, il sensibilise et mobilise l’opinion publique pour la défense du droit à l’alimentation et la lutte contre les inégalités. En tant que plateforme pluri-acteurs, il fédère les organisations autour de valeurs communes, finance les actions de coopération, propose des espaces d’échanges et de réflexion. Parmi ses différents programmes, le CFSI coordonne le festival ALIMENTERRE depuis 2007.

Très bon festival !




Elia et Turkan volontaires actives et créatives au lycée agricole d’Albi

Interview réalisée par l’agence nationale du service civique – programme Jeunesse Erasmus +.

Article original : https://www.erasmusplus-jeunesse.fr/blog/746/17/Corps-europeen-de-solidarite-Elia-et-Turkan-volontaires-actives-et-creatives-au-lycee-agricole-d-Albi.html


Bonjour, qui es-tu ?
Que faisais-tu avant ton volontariat ?

Elia: Je suis espagnole et je viens d’Avila, une petite ville a côté de Madrid. J’ai 24 ans et avant le volontariat je finissais ma licence en Infocom et je travaillais dans l’événementiel.

Turkan: J’ai 23 ans et je viens d’Azerbaïdjan, où après avoir fini ma licence de Sciences Politiques, je travaillais pour l’Agence de Jeunesse.

Pourquoi avoir choisi de participer à ce projet européen ?

Elia: J’avais envie de retourner à l’étranger après mon erasmus, et j’ai toujours voulu partager ma culture en tant qu’assistante de langue depuis que j’en ai rencontré beaucoup au lycée et à l’Ecole de langues en Espagne. C’était une expérience très enrichissante, plus dynamique que l’apprentissage avec les profs.

Turkan: J’ai toujours voulu vivre en France et mieux découvrir la culture ici. J’avais déjà participé sur un projet du Corps Européenne de la Solidarité en Turquie, et comme je garde de très belles mémoires de ce projet, ça m’a motivé à me lancer à trouver un projet de longue durée en France en relation avec la jeunesse.

Comment allez-vous en ce temps de crise ?

Elia: On a beaucoup de chance car ici en France, on peut sortir pour faire du sport et en plus le campus est vide et on a la permission pour se promener à l’intérieur dans le parc. Mes amies et ma famille ne peuvent pas sortir, et quelques unes ont plein d’angoisse et c’est difficile de gérer.

Turkan: Je me sens heurese d’être ici, mais le fait d’être loin de mes proches me cause un peu d’inquiétude. Chaque jour j’appelle ma famille pour m’assurer que tout va bien.

Vos missions de volontaire avant le confinement / et pendant cette crise.

Elia: Avant le confinement, je proposais des activités avec les élèves de espagnol; comme des débats, jeux pour découvrir la gastronomie, extraits des séries hispaniques… J’étais en charge d’un pause café deux jours par semaine pour aider collecter de l’argent pour le renouvellement du foyer des étudiants et un lundi sur deux, avec Turkan, on organisait un café de langues. Maintenant je cherche des activités sur la citoyenneté, ciblées pour des lycéens et jeunes, et je les traduis au français. Pour ça j’utilise le site européen Salto Youth et des pages d’édition comme Canva .

Turkan: Je donnais du soutien au profs d’anglais, et j’accompagnais les élèves du BTS qui visent aller à l’étranger. Je les aidais à trouver un stage dans son parcours à l’étranger et faire un suivi de son dossier. Nous sommes allées aussi avec notre tuteur aux conférences par rapport à l’Éducation agricole. Maintenant je continue avec le soutien en ligne et je travaille pour faire une guide d’accueil pour les futurs volontaires.

Une ou deux anecdotes à nous confier.

Elia: J’ai fêté mon anniversaire pendant le confinement. Mais il s’est bien passé car Turkan à cuisiné des plats typiques de son pays, et tous mes amies m’ont appelé pour chanter le Joyeux anniversaire. Nous avons aussi un chat adoptif maintenant. Il dort chez nous, nous lui donnons des croquettes et de sardines, il se laisse caresser… Son propriétaire travaille sur le Lycée et à cause du confinement, il ne peut pas rentrer pour le récupérer, donc nous prenons soin de lui.

Turkan: Achille est trop mignon! Au début il avait peur de nous, mais après lui donner de sardines, il nous a fait confiance. Il me va manquer beaucoup, je lui adore, sauf le jour qu’il nous a amené une souris et puis il l’a mangé.

3 mots sur ton volontariat

Elia: Imprévus, apprentissage, souplesse.
J’ai trouvé plein de défis pendant le volontariat, et il faut s’adapter à chaque situation et trouver des solutions créatives. Par exemple, quand j’ai tenté de faire moi même une coloration au henné, je ne trouvais pas des bonnet de bain, donc finalement j’ai réutilisé le sachet en plastique de la fruit comme bonnet de bain.

Turkan: C’est difficile choisir trois mots uniquement.
L’aventure car je me ressent étonnée et parfois épuisée par le choc culturel. La compréhension par ce qué j’ai acquis de nouveaux points de vue et j’ai repensé mes valeurs et idées. J’ai vécu plein d’expériences, par exemple ici j’ai fait du vélo par le première fois dans ma vie, j’avais tellement peur! Mais finalement j’ai réussi.

La solidarité pour moi c’est…

Elia: Rendre service à la société pour qu’elle soit mieux et aider les autres avec tes compétences. Il s’agit d’une prise conscience sociale des valeurs, intérêts et problématiques collectives, avec une certaine réciprocité entre les hommes.

Turkan: C’est une partie de la vie, une qualité et une valeur sociale indispensable. C’est partager des intérêts et objectifs, et travailler ensemble pour sa poursuite.

Un conseil pour les jeunes qui veulent se lancer…

Elia: Il faut trouver un projet qui nous encourage à se lancer. Bien choisir le projet, c’est-à-dire, choisir un projet dans lequel on peut se sentir utile, sentir que notre contribution est précieuse, qui nous encourage même s’on à peur de se tromper.

Turkan: Se lancer et profiter chaque moment. En Azerbaïdjan, les opportunités de volontariat et plus à l’international sont très appréciés, parce qu’il s’agit des opportunités pour apprendre une nouvelle langue, découvrir une culture, faire des connaissances intéressants, acquérir des compétences… Sortir de son cocon fait peur mais il ramène toujours des bonnes expériences.

 

Pour accueillir des jeunes volontaires dans votre établissement : Plus d’infos




Pistes pédagogiques « les chemins de l’exil » –

Objectif final : prendre conscience de la complexité de la question des migrations de population

Objectifs spécifiques:

• Se sensibiliser : prendre conscience des difficultés rencontrées par des personnes arrivant dans un pays étranger pour essayer d’y trouver asile ou de quoi vivre.

• Acquérir des compétences : s’approprier les concepts et le vocabulaire nécessaire pour discuter de façon adéquate du sujet (réfugié politique/économique, immigré, immigration, émigration, demandeur d’asile, clandestin, sans papiers, …).

• S’adapter à ces nouvelles connaissances : se rendre compte de la complexité de la question des migrations de population. • Agir pour les droits humains: voir l’ensemble des pistes

Auteur: Amnesty Internationale

Téléchargement : https://amnestyfr.cdn.prismic.io/amnestyfr/24acda2f-97e2-4ddc-bc2e-25e704477451_lescheminsdel%27exil.pdf




Une vraie leçon de vie entre le lycée agricole de Fontaines et Madagascar

Extrait du site de l’Afdi : http://agri71.fr/articles/03-12-2018/11251/Une-vraie-le-on-de-vie-au-lycee-agricole-de-Fontaines/

Les deux étudiants ont été profondément marqués par leur expérience sur le continent africain.

Comme il se doit, chaque étudiant en BTS ACSE du lycée agricole de Fontaines se doit d’effectuer un stage d’un mois à l’étranger. Pour leur part, Pierre Batte et Maxime Blanchard ont souhaité effectuer, ensemble, un grand saut dans l’inconnu. « Nous voulions vivre une expérience unique nous permettant de nous dépayser et de revenir avec de nouvelles idées, un nouveau point de vue. » Après discussion avec leurs enseignants et notamment M Cretin, qui les a dirigés vers l’association Afdi (Agriculteurs français et développement international), la possibilité s’est offerte à eux de partir à Madagascar. Au départ, leur idée était simple. « L’objectif de ce stage était d’interviewer des jeunes agriculteurs de la région de Fianarantsoa sur leur parcours d’installation. »

Immersion en terre inconnue

Arrivés sur place le 24 juin dernier, les deux étudiants sont confrontés à un total dépaysement. « Les premiers jours, nous découvrons la pauvreté et l’insalubrité. Mais nous nous y attendions plus ou moins dans un pays en développement. Ensuite, viennent les trajets avec des heures et des heures de routes mal entretenues, parfois des chemins, avec une conduite à la malgache. Cependant, la beauté des paysages nous a vite fait oublier cela. Ce que nous retiendrons le plus de ce voyage est la sympathie des agriculteurs que nous avons eu la chance d’interroger, leur hospitalité, leur accueil, leur générosité. Ils nous ont fait partager leur quotidien, leur façon de vivre, dans une campagne démunie de toute industrialisation ; peu ont le courant ou le gaz, mais leur joie de vivre et leurs ambitions restent grandes. C’est là une vraie leçon de vie. »

Parmi les agriculteurs rencontrés sur place, ils auront été tout particulièrement touchés par Valahona Maranjanna Anonjana, jeune agricultrice de 28 ans, qui gère avec son père la ferme familiale de 4,5 hectares. « Installée en 2013 avec son père, cette ancienne étudiante en mathématiques économiques ne disposait au départ que de rizières. Elle a réinstallé des cultures sur toute la surface et a travaillé les friches pour en faire des terrains cultivables, mettant en place des rotations pour rendre viable son exploitation. Outre le riz, les productions maraîchères et le maïs, sont cultivés des haricots, de la patate douce, des oranges, des pistaches, du fourrage et des pommes de terre. Sont élevées trois vaches laitières de race pis rouge et normande (avec une production laitière de 19 litres par jour en monotraite), deux veaux qui serviront plus tard au travail et une trentaine de poulets gasy. A noter que seul l’engrais naturel provenant de ses vaches est utilisé pour amender les terres. »




Comment accompagner la grande mobilisation de l’école pour les valeurs de la République ?

Quels sont les valeurs et les principes les plus essentiels qui font la République ? Ce sont celles et ceux qui sous-tendent l’ensemble des dispositifs et actions permettant de mettre en œuvre concrètement le « vivre-ensemble » dans l’école.

Le site canopé (Le réseau de création et d’accompagnement pédagogiques de l’Education Nationale) propose une plateforme qui recense des ressources (guides, vidéos, fiches pédagogiques…), des actions et une utile clarification des notions et valeurs de liées à la République.

Lien pour accéder aux ressources : https://www.reseau-canope.fr/les-valeurs-de-la-republique.html




Pourquoi et comment organiser la valorisation des stages à l’étranger ?

Le Red vous propose ici de partager les études, outils et ressources collectées pour mieux mesurer l’utilité de la valorisation des mobilités à l’étranger et encourager les formateurs/éducateurs à organiser un temps de retour dédié à la valorisation des expériences.

La liste des ressources présentée n’est pas exhaustive. Elle a été principalement constituée à partir des recherches Eduter de Dijon Sup Agro , des sessions de formation PNF « valorisation des mobilités », des expériences d’établissements pionniers et de projets européens ERASMUS + sur le sujet.

Nous vous encourageons (dans la partie commentaire) à nous faire des propositions d’autres ressources et témoignages d’expériences pour enrichir la page.


Pourquoi organiser un temps de retour ?

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D’aprés A Loizon – Sup Agro Dijon

Présentation PDF Valoriser-les-stages-a-letranger – Anaïs Loizon MCF Sup agro Dijon en sciences de l’éducation (Formation PNF 2016 – Fayl Billot)


Compétences, capacités, attitudes…..

Valoriser-les-stages-a-letranger – Présentation sur les compétences développées après un stage à l’étranger d’Anaïs Loizon MCF Sup agro Dijon en sciences de l’éducation (Formation PNF 2016 – Fayl Billot)

Les-competences-clefs – Présentation sur les 8 compétences clefs ERASMUS + jeunesse, les compétences cachées de l’expérience internationale, les compétences développées avec l’expérience interculturelle par V Rousval (RED – Formation PNF 2016 – Fayl Billot))

Citations d’A. Loizon lors de la présentation des travaux d’eduter sup Agro Dijon sur les stages à l’étranger et les compétences développées :

« Il y a de l’apprentissage en situation »

« Toutes les situations n’ont pas potentiel d’apprentissage « 

« La compétence n’est pas la performance mais la conceptualisation de l’activité »

« Il y a beaucoup définitions différentes de la compétence en science de l’éducation » « Elles viennent souvent du monde de l’entreprise » « Cette conception managériale est remise en cause par certains chercheurs »

« Les chercheurs en science de l’éducation sont d’accord pour dire qu’une compétence est validée lorsqu’elle est le fruit d’un raisonnement (ce qui a présider à l’action) » « Il faut donc passer par l’explicitation »

« Réussir est différent de comprendre »

« Seule la compréhension permet un apprentissage stabilisé »

« Demander aux étudiants de montrer qu’une même tâche a été réalisée dans deux situations différentes »

« Une compétence n’existe pas en soi, elle est valable dans une situation et à certaines conditions » « Attention aux compétences hors sol »

« Il y a des degrés dans l’acquisition des compétences qui augmentent avec les expériences »

« Il faut rassurer les élèves si il y a eu peu d’apprentissages. Cela dépend parfois de l’accueil, du cadre, du projet et n’a rien à voir avec les capacité de l’étudiant » « Il est important dans ce cas de rechercher les compétences développées en dehors du stage en entreprise (temps informels) »

Définition compétence : Un ensemble de ressources pour répondre à une situation donnée. Elle est toujours liée à une situation. Elle suppose de prendre en compte la partie cognitive de l’activité

Définition Connaissance : Ce que l’on tient pour vrai et qui nous sert pour agir. Les connaissances sont construites scientifiquement, socialement… Ex de réflexion de BTS de retour de stage à l’étranger : « les canadiens sont accueillants » « quand il gèle ça glisse »

Définition Capacité : C’est le potentiel d’action. Les ressources internes qui peuvent être mobilisées

Définition Aptitude : Capacité au sens médical (intellectuel, physique…)

D’aprés A Loizon

 

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D’après A Loizon

 

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L’apprentissage tout au long de la vie – ERASMUS +

 

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Les 8 compétences clefs – ERASMUS + Jeunesse

 

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Une compétence pour Erasmus + jeunesse

 

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Les compétences cachées développées à l’internationale – Rapport Salto Youth Erasmus + jeunesse

 

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Les compétences liées à l’expérience internationale pour les employeurs – Rapport Salto youth Erasmus +

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Les compétences développées grâce aux expériences interculturelles – Rapport salto youth Erasmus +


Comment organiser une session retour ?

Les outils pour organiser une Valorisation au retour- RED (Outils, exemples de programmes, de progressions dans le cadre du M11 … et propositions de séquences pédagogiques pour valoriser au retour les mobilités)

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Citations d’A. Loizon lors de la présentation des travaux d’eduter sur les entretiens d’explicitation :

« Expliquer les objectifs et la finalité du processus retour pour avoir l’adhésion »

« Dans l’entretien, se baser sur les faits: « Qu’est ce que j’ai fait ? »  » pourquoi ce choix, cette décision….. » « il faut repérer la partie invisible » »

« Entretien d’explicitation : quelles situations nous ont été données à vivre ?  Qu’est – ce qu’on y a fait ? Qu’est ce que ça a produit ? Qu’est – ce qu’on en a retiré ? »

« Ne pas oublier les conditions, contextes dans les entretiens surtout si l’étudiant à réussi dans différents contextes »


Se former

Catalogue de formation national – Une formation PNF coop inter annuelle sur le sujet avec Sup agro Dijon

Sur demande au niveau régional auprès du RED : catalogue de formation du RED


Études et rapports

Les neuf situations significatives d’une expérience internationale (Etude Eduter SupAgro Dijon réalisée auprés de BTS A de retour de stages à l’étranger)

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Expérience à l’étranger : qu’attendent les recruteurs ? En téléchargement

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Rapport Mobilités et compétences – EDUTER – Dijon – A télécharger

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Livres

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Lafi Bala

Lafi Bala conçoit et édite des outils pédagogiques et anime des actions d’éducation à la citoyenneté internationale et au développement durable pour les structures d’enseignement, culturelles et de loisirs, les collectivités, les élus, le grand public,…Elle favorise les échanges culturels et propose également formation et expertise autour de la création et de l’utilisation d’outils pédagogiques.
Les principaux thèmes abordés aujourd’hui sont : le développement durable, l’alimentation dans le monde, l’interculturalité et la lutte contre les discriminations (Afrique, Tsiganes), …

Elle est le pôle ALIMENTERRE en Languedoc-Roussillon.

Le RED et LAFI BALA c’est une vieille histoire d’amour. De nombreux outils d’EAD et journées événements ont été suivis et élaborés ensemble : Les jeux de la banane, de la pêche, du cacao, planète alimentation, Tzigani drom……

Tous les outils et animations Lafi Bala sont très adaptés pour un public scolaire. Les 3 animateurs connaissent parfaitement les lycées agricoles, leurs contraintes matérielles et aussi les nombreuses possibilités d’intégrer des animations dans les référentiels et calendriers scolaires. Même si l’association est basée dans la Région Languedoc, il est possible d’organiser des animations dans d’autres régions.

Vous voulez créer un événements sur les Roms, comprendre le commerce équitable, faire vivre votre lycée à l’heure africaine le temps d’une journée ou débattre au format XXL sur le développement durable : Le RED vous invite à contactez la formidable équipe de Lafi Bala à Montpellier pour vous accompagner !


Plus d’infos sur les animations et ressources proposées par Lafi Bala

Fiches techniques des journées animation

Documents de l’association Lafi Bala

Plus d’info sur LAFI BALA est ses outils : www.lafibala.org