L’idée ici est de reconstituer l’ambiance d’un lieu frugal où les migrants africains font une halte, se croisent et se retrouvent, échangent, partagent des repas, se reposent avant de reprendre la route ou après le travail .
Origine et objectifs
Texte tiré du site du projet :
« Tukkiroom, une installation proposée par Gilles Balizet, Sylvie Bredeloup, Charles Grémont (IRD, LPED) et Ludo Mepa (Les Obliques, la Disquette). A partir d’observations et d’entretiens réalisés au Mali, au Maroc et au Sénégal auprès des voyageurs et voyageuses.
Tukkiroom, la chambre du voyageur en anglo-wolof…
L’idée ici est de reconstituer l’ambiance d’un lieu frugal où les migrants africains font une halte, se croisent et se retrouvent, échangent, partagent des repas, se reposent avant de reprendre la route ou après le travail .
Ressources et contacts pour organiser l’exposition dans votre lycée : https://www.tukkikat.com/tukkiroom
Etapes
Les quelques objets emportés ou acquis sur place par les voyageurs se déplacent d’une exposition à l’autre dans un grand bidon et rendent compte de la vie à la fois ordinaire et précaire de ces personnes.
Deux expositions ont été hébergées dans la Tukkiroom
Ce que les objets nous disent de la mobilité des hommes, créée par des chercheurs de l’IRD (UMR LPED), avec l’appui de lycéens du Lycée Mermoz de Dakar regroupés au sein d’un club scientifique.
Aborder la question migratoire par les objets du quotidien nous fait entrer dans l’intimité des personnes et passer derrière le décor, là où la vie se déroule. L’histoire des petites choses qu’on emmène avec soi, de la préparation du départ au retour au pays, est présentée dans la Tukkiroom et ramène au jour les pans cachés des parcours en migration, les espoirs comme les malheurs face aux mille et un obstacles qui surgissent sur la route.
Les mots du voyage.
« Chercher ailleurs la connaissance, la richesse et tout… Aller voir un peu devant, de l’autre côté… », pour revenir grandi. Des voyageuses et voyageurs d’Afrique de l’Ouest nous parlent de leurs désirs d’ailleurs, de leurs aspirations à vivre autrement, plus dignement, plus intensément. Ils racontent aussi leurs espoirs, leurs doutes et la peur de ne pas réussir. Ces voix sont la trame d’expériences migratoires singulières, improbables, riches et difficiles. Elles sont l’écho de la migration d’aventures.
Une exposition créée en partenariat avec le studio Ëpoukay